Critique Les esclaves de l'éternité #32 [1988]

Avis critique rédigé par Vincent L. le samedi 14 septembre 2019 à 14h00

Crime of the century...

Dans la série "La couverture me trompait, j'aurais dû lire le résumé", après La sorcière des neiges ou L'empire des hommes-lézards, voici Les esclaves de l'éternité. Gamin, j'étais persuadé que cet opus faisait partie des Défis Fantastiques SF. J'imaginais qu'il s'agissait une aventure qui allait nous amener à l'autre bout de la galaxie pour libérer des esclaves dans une prison interstellaire. Étant donné que les Défis Fantastiques SF sont quasiment tous pourris, je ne l'avais pas fait. Trente ans plus tard, quelle ne fut pas ma surprise en m'apercevant qu'il s'agissait en fait d'un tome fantasy tout à fait classique, se déroulant en plus dans une région arabisante - et inédite - du monde de Titan.

La surprise étant passée, mon premier avis sur Les esclaves de l'éternité a été catastrophique. En effet, après un début prometteur qui laisse entrevoir une aventure possédant une myriade de possibilités, on déchante très très vite. Le récit s'avère confus, bordélique, on ne comprend pas toujours l'articulation entre les paragraphes (jusqu'à, parfois, revenir en arrière pour être sûr que l'on a bien lu le numéro du paragraphe de destination), c'est affreusement dur, les game over sont nombreux. Bref, jouer ce livre a été un calvaire de chaque instant.

Cependant, par acquis de conscience, j'ai été dénicher une solution sur le web pour réussir à finir et à aller jusqu'au bout du récit. Et là, tout s'est éclairci. Les esclaves de l'éternité est en fait un one true path d'un genre un peu particulier : la seule façon de comprendre l'histoire est de faire se succéder les paragraphes dans l'ordre prévu par l'auteur (un ordre parfois peu logique d'ailleurs). Si l'on fait ça, on se rend compte que le livre dispose en fait d'une histoire en béton armé, l'une des meilleures jamais écrite pour un Défis Fantastiques (du niveau de La créature venue du chaos). Tous les paragraphes annexes sont en revanches inutiles, et bien souvent bâclés. La question est : est-ce vraiment ce que l'on attend d'un LDVELH ?

La conclusion de à propos du Livre-jeu : Les esclaves de l'éternité #32 [1988]

Auteur Vincent L.
50

Les esclaves de l'éternité est un très bon roman, mais un jeu atroce. Une fois la soluce en main, on découvre en effet une histoire riche et prenante, pleine de surprises et de rebondissement, et diposant d'une des meilleures conclusions jamais écrites pour un Défis Fantastiques. Sans soluce, on se retrouve à errer dans un opus sans queue ni tête, confus, brouillon et affreusement dur. À voir ce que vous cherchez dans un LDVELH. À titre personnel, ça n'est pas trop ma came...

On a aimé

  • Un très bon roman.

On a moins bien aimé

  • Un très mauvais jeu.

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