Critique Solaris [2003]

Avis critique rédigé par Richard B. le vendredi 21 février 2003 à 11h23

Clooney dans les étoiles et la réflexion

Soderbergh en maître d'orchestre
Chris Kelvin psychiatre de grand talent ne se doute pas de ce qu’il va lui arriver en posant les pieds sur la station orbitale qui tourne autour de Solaris. Pourquoi des membres de l’équipage sont mort ? pourquoi les survivants se comporte bizarrement ?Quelle force naturelle ou surnaturelle vie sur Solaris ? et Rheya sa femme est-elle bien là, ou une simple illusion ? Rêve, réalité, la mort, la vie, le remord, le deuil, tous ces sujets sont abordés dans le dernier film de Soderbergh , et si l’histoire se déroule dans une atmosphère lente, c’est pour amplifier, les différents thèmes que parcours ce film.
Les premières minutes peuvent paraître dur à suivre, les images sont hachées, et montre un style particulier, en fait elles annonces le style du film. Les personnes s’attendant à un film d’action où à la mode du montage clip, vont être ici très déçu : Steven Soderbergh pour un tel sujet choisit la sobriété et de mettre en avant les acteurs. Il n’en reste pas moins que les images même si souvent sobre reste de très belles compositions et très soignées à la manière d’un 2001. L’atmosphère sur certain moment me rappelait celle de Shining, un coin isolé, des choses étranges se passent, des personnes sombres et inquiétantes, des visions prenant forme, le rêve, la folie, la réalité se mélangeant, à un rythme lent, menant la danse.
George Clooney est loin de l’époque Batman , et si, dans ce dernier, il était très mal dirigé, il nous prouve ici que son jeu à progresser et que dans de bonne main (celle de Soderbegh entre autres) il peut être excellent. À ne pas négliger aussi Jeremy Davies qui nous compose un personnage délirant et sympathique dont le seul regret pourra être que l’on ne le voit pas assai.
Le film est-il si parfait ? non pas totalement je ne peux m’empêcher de regretter que certains personnages ne soient pas finalisés, comme s’il manquait des scènes. Le film qui dure 1h35 aurait mérité de se voir allongé de 10 mn, pour plus développer par exemple des personnages comme Gordon ou du jeune garçon.

La conclusion de à propos du Film : Solaris [2003]

Auteur Richard B.
80

Les amateurs de réflexions et de spiritualités et d’univers étranges seront comblés avec ce film, les autres vont devoir passer leur chemin car, ici pas d’action, pas de montage clip, pas d’horreur à la façon Alien, mais une atmosphère oppressante remplie de philosophie et d’idée. Ennuyeux ou captivant ce film ne laissera pas indifférent et les avis seront donc partagés.

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