Critique Atomic Bomb [2002]

Avis critique rédigé par Donuts le lundi 29 août 2005 à 13h51

Ovni littéraire en vue

Pas facile de donner son avis sur un livre qui ne peut se raconter. C'est simple, ce bouquin ne ressemble à rien de connu. A la rigeur, pour vous donner une idée de l'ambiance bien barrée de ce livre, imaginez un mixte entre Las Vegas Parano de Terry Gilliam et le sens de la vie des Monthy Python...
Atomic Bomb se compose de trois histoires : La première raconte l'histoire de Collins et Kelvo, deux "jeunes" junkie de 70 ans qui ont raté leur vie. Mais peu importe ! Comme dit Collins : "Être un perdant, c'est pas le plus difficile. Ce qui compte, c'est le style de votre defaite[...]" (p.13). Du coup, ils decident de se suicider d'une manière pour le moins "original" : accompagner de leur planche de surf, ils se retrouvent au milieu d'un centre d'essai nucléaire prêt à surfer sur la vague de l'onde de choc...
Sans trop vous dévoiler le reste du roman, la deuxième partie raconte l'arrivé d'extra-terrestre gelatineux en forme de poire sur notre chère planète (Le début de cette histoire m'a un peu rappeler à Martien Go Home de Frederic Brown). Quand au dernier tiers du bouquin, il nous raconte l'histoire de deux rats partie en guerre contre Nintendo.
Vous l'avez compris, ici, l'intrigue est complètement déjantée, et les quelques lignes ci dessus qui "résume" le roman ne retranscris pas l'esprit du livre comme il se doit.
Atomic Bomb comprend des passages assez mémorable, comme quand Kelvo est complètement défoncé aux drogues et ce qu'il ressent est tourné sous la forme d'une guerre entre ses molécules et les acides :
"Pendant ce temps-là, au quartier général des molécules Kelvo : - Chef, dit la molécules B12, entrant en trombe dans la salle des commandes, nous avons un problème. - Un problème ? répète la molécule-chef C54. - Une dose massive d'acide fonce sur nous par les vaisseaux 989 et 990. - Oh, mon dieu...[...]"(p.26)
Mais même si ce délire ressort en premier, il n'est pas le seul atout du roman. Ce dernier, avec son style bien à lui, est un hymne à l'amitié ("c'est le mec le plus débile que je connaisse, un ego gros comme le Ritz et puis j'aime pas sa coupe de cheveux et la façon qu'il a de hausser les sourcils quand je lui dis un truc qu'il comprend pas, et je sais qu'il en a autant à mon service mais j'y peux rien, c'est comme ça...Je l'adore." (p.30)), mais aussi une "leçon" d'humilité face à la vie.
Pour finir, le livre baigne dans une atmosphere culturel agréable : les réferences à Star wars / star trek, Nintendo ou encore Nine Inch Nail parcourt tout le bouquin.

La conclusion de à propos du Roman : Atomic Bomb [2002]

Auteur Donuts
80

:: On se doutait que la combinaison Calvo / colin pouvait faire des étincelles, mais c'est plutôt l'effet d'une bombe que nous donne ce duo...en l'occurence, une bombe de 140 pages. Je finirais cette conclusion par une phrase du quatrième de couverture : "Si je devais définir Atomic Bomb en une phrase, je dirais que c'est un Fantasia post-moderne mis en musique par Marylin Manson et filmé par Terry Gilliam sous speed", bref, que du bon ;)

On a aimé

  • Original
  • Bien déjanté
  • Se lit vite

On a moins bien aimé

  • Se lit vite

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