Critique Cocoon #1 [1985]

Les pensionnaires d'une maison de retraite passent leurs derniers jours paisiblement à jouer aux carte, discuter et regarder la télévision, jusqu'à ce jour où trois d'entre eux reviennent un peu plus en forme que la veille...




Cocoon: Art Selwyn (Don Ameche), Joe Finley (Hume Cronyn) et Ben Luckett (Wilford Brimley)La rencontre a eu lieu.
Ron Howard, suite à sa reconversion après des années passées sur la série Happy days, et après quelques débuts peu convaincants comme réalisateur se tourne en 1984 vers l'imaginaire en dirigeant la sublime Daryl Hannah et un certain Tom Hanks dans un film sur les sirènes: Splash. Apparemment, l'expérience lui a plu puisque l'année suivante, il dirige un film de science-fiction où la rencontre entre les hommes et les Extra-terrestre a lieu: Cocoon. L'imaginaire lui portera chance car 3 ans plus tard, il nous emmerveillera avec un Willow magique. Le contact avec le public a enfin lieu et le découvre enfin comme un réalisateur prometteur.



Cocoon: Cocoon: Walter (Brian Dennehy), Kitty (Tahnee Welch) et deux aliens. Rosie Lefkowitz (Herta Ware), Mary Luckett (Maureen Stapleton), Bess McCarthy (Gwen Verdon) et Alma Finley (Jessica Tandy). Jack Bonner (Steve Guttenberg) et Kitty (Tahnee Welch). Art Selwyn (Don Ameche), Bernie Lefkowitz (Jack Gilford) et Joe Finley (Hume Cronyn)

Les acteurs.
Ron Howard a la chance d'avoir pu diriger de grands comédiens qui, il est vrai, étaient un peu sur le déclin, mais néanmoins toujours très connus. La chance sourit aux audacieux puisque ces comédiens ont donné le meilleur d'eux-mêmes, en jouant leur propre rôle, c'est à dire des personnes âgées. C'est ainsi que Don Ameche, Wilford Briumley et Hume Cronyn jouent trois papis encore capables de prouesses ! Côté féminin, Jessica Tandy est éclatante, avec à ses côtés Gwen Verdon et Herta Ware. C'est de la dynamite ! Relativement, tout de même... Le charisme de ces acteurs et actrices font le charme de ce film, sans bien grande prétention, et au scénario pas bien épais, mais disons que l'on passe un très bon moment en compagnie du troisième âge. Il a le mérite d'aborder le sujet de la fin de vie des vieilles personnes, qui sont parfois abandonnées à l'hospice, un sujet grâve qui ici est traité de la meilleure manière possible: l'humour et la tendresse. De plus, Steve Guttenberg est assez drôle, Brian Dennehy colle à son rôle de capitaine ET, et on a la chance de croiser le chemin de Barret Oliver dans un de ses premiers rôles.


Cocoon: Kitty (Tahnee Welch) et Jack Bonner (Steve Guttenberg)

Bref, rien d'exceptionnel, mais à voir en famille parce que c'est bourré d'humour et c'est globalement optimiste.