Critique Une bien belle journée pour mourir #3 [2010]

Avis critique rédigé par Richard B. le lundi 14 février 2011 à 08h07

L'ultime confrontation entre machine et humain.

Astérion n'a pas dit son dernier mot. S'il a perdu la bataille, il n'a pas encore perdu la guerre.
Bien qu'Egosfer soit désormais libéré, un compte à rebours s'est activé annonçant la fin prochaine de l'humanité, à moins que Wooker et ses amis trouvent une solution pour désactiver les I.A.

Deux ans séparent le deuxième tome du troisième, et ultime, chapitre d'EgoVox. Si l'attente fut ainsi assez longue, on ne peut que se réjouir de voir arriver la conclusion. Il faut dire que les auteurs n'ont pas fait les choses à moitié, ils se sont ainsi surpassés pour livrer un album digne de ce nom qui récompense tous les lecteurs qui les ont suivis. Ceka a scénarisé avec un rythme endiablé une aventure où l’on découvre : une nouvelle histoire d'amour ; la découverte d’une ancienne civilisation ; une multitude d'insectes attirés par la chair fraiche ; une créature géante et, enfin, un ultime combat face aux machines. On ne s'ennuie donc pas une seconde, l'auteur devant sentir qu'il devait mener son histoire à la manière d'un gros blockbuster des années soixante-dix. En effet, les influences, de plus en plus avouées, ne se situent non pas dans les dernières productions hollywoodiennes, mais plutôt dans la saga Star Wars ou la Planète des Singes et autres films post-apocalyptique de cette époque - avec une dose d'humour supplémentaire, certainement pour correspondre au trait de son dessinateur. On pense aussi, indirectement, par le biais d’une séquence, y voir un hommage à Ray Harryhausen. Ceka ne livre pas ici une grande réflexion à la manière d’Isaac Asimov, mais nous offre une série au final bien ficelée, privilégiant à tout point de vue le divertissement et la bonne humeur.

Egovo T3

Visuellement Yigaël, au fur et à mesure des années, a réussi à affiner son trait. Lorsque l'on compare le premier tome (déjà plutôt bien illustré) à ce dernier, l'évolution parait évidente. Les découpages et les angles utilisés sont bien plus ambitieux qu'au départ et indirectement les contours semblent beaucoup plus définis et affirmés. Si le traitement graphique est donc le même (style cartoon), il ressort que ce troisième tome est tout de même visuellement le plus impressionnant. Une évolution qui va de paire avec la mise en couleur, une tache que Yigaël avait abandonnée sur le second pour la confier à Nikopek. Ainsi, là encore, des trois tomes, c'est dans celui-ci que la colorisation est la plus convaincante. Peut-être est-ce dû à une impression de meilleur niveau, quoi qu'il en soit, c’est dans cet album que la palette de couleur ressort le mieux.

La cerise sur le gâteau se traduit avec l'ajout de huit pages bonus qui reviennent sur la genèse de l'histoire, l'étude des personnages, les décors, une belle quantité d'esquisses, de croquis, ou encore des visuels issus d'ex-libris créés par son dessinateur.




La conclusion de à propos de la Bande Dessinée : Une bien belle journée pour mourir #3 [2010]

Auteur Richard B.
75

Egovox tome 3 conclut parfaitement la série en se surpassant dans tous les domaines. On ne peut donc que se réjouir de profiter d'une série entière, qui amène toutes les réponses et qui, visuellement, a réussi à gagner en qualité au fil des années. Egovox est donc un très bon divertissement familial capable de satisfaire les lecteurs de 7 à 77 ans.

On a aimé

  • Une bonne conclusion,
  • Un bon divertissement,
  • un aspect technique soigné,
  • Les 8 pages bonus.

On a moins bien aimé

  • L'idée de base aurait été peut-être méritée plus de profondeur.

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