Fright Night un extrait et une interview de Colin Farrell et Craig Gillespie
vampire comme voisin, c'est pas vraiment de tout repos...

Comme certains d'entre vous le savent peut-être, avoir un vampire comme voisin, c'est pas vraiment de tout repos... Charlie, sa maman et sa copine vont le découvrir dans cet extrait en VOST : le voisin sexy qu'on aimerait tous avoir - Colin Farrell - s'est transformé en monstre :

 

Fright Night s'attache à Charley Brewster (Anton Yelchin), élève de Terminale qui connaît tous les succès : il fréquente les jeunes gens les plus en vue du lycée et sort avec la plus jolie fille de l'établissement. D'ailleurs, il est tellement sûr de lui qu'il ne ménage même pas son meilleur ami, Ed (Christopher Mintz-Plasse). Mais les ennuis commencent quand Jerry (Colin Farrell) emménage à deux pas de chez lui. S'il semble être un type sympa au premier abord, il y a chez lui quelque chose de malsain, et pas même la propre mère de Charley (Toni Collette) n'y prête attention ! Après l'avoir observé plusieurs jours, Charley en conclut, sans le moindre doute, que Jerry est un vampire qui se repaît des habitants du quartier. Ne parvenant pas à convaincre qui que ce soit, Charley devra prendre les choses en main pour se débarrasser une fois pour toutes du monstre.

Fright Night est réalisé par Craig Gillsespie et produit par Michael De Luca et Alison Rosenzweig. Les producteurs exécutifs sont Ray Angelic, Josh Bratman, Michael Gaeta et Lloyd Miller. Le scénario est signé Marti Noxon, d'après une histoire originale de Tom Holland et le film  Vampires,vous avez dit vampires?

 

En parallèle, vous pouvez aussi découvrir ci-dessous une interview (fourni par le studio) de Colin Farrell et du réalisateur Craig Gillespie :

 

Colin, qu'est-ce qui vous a séduit dans ce projet ?
CF : Cela fait trois ou quatre ans que j'enchaîne les rôles et les films dramatiques. J'ai dit à mon agent, texto, "J'adorerais faire un truc qui me change VRAIMENT et qui soit assez drôle, assez délirant".

Et on a reçu ce projet. J'étais un peu sceptique parce que j'avais vu la version d'origine quand j'avais 11 ou 12 ans et que je l'avais adorée. J'aimais particulièrement le jeu de Chris Sarandon dans le rôle de Jerry, et j'avais un petit faible pour lui quand j'étais gamin, si bien que je n'avais pas envie d'aimer le scénario en le lisant. Je me suis dit, "Un remake de VAMPIRE … VOUS AVEZ DIT VAMPIRE ?, ça peut être une idée foireuse." Mais j'ai beaucoup aimé le scénario et j'y ai décelé le potentiel comique.

Le succès du film était aussi largement tributaire du metteur en scène, qui pouvait faire en sorte que le résultat fonctionne ou pas. Quand j'ai appris que Craig Gillespie allait réaliser le film, on a pris le temps de se parler, et j'ai compris que ce serait génial de jouer un personnage que rien ne saurait arrêter – ni la peur, ni le remords, ni les regrets, ni la compassion. La scénariste Marti Noxon a conçu le personnage avec beaucoup d'originalité. Elle voulait que Jerry soit un vampire bien plus malveillant, violent et cruel que les vampires qu'on voit au cinéma depuis quelques années.

 

Craig, qu'est-ce qui vous a intéressé dans ce projet ?
CG : Le scénario de Marti Noxon. Je ne cherchais pas franchement à réaliser un film de vampire. J'avais le sentiment qu'il y en avait déjà bien assez comme ça, et je développais un ou deux projets plus modestes. Et puis, DreamWorks m'a envoyé le scénario de FRIGHT NIGHT qui mêlait formidablement horreur et humour. J'adore croiser les genres, et comme je repensais sans cesse au projet et que j'arrivais à le visualiser dans ma tête, je me suis lancé dans l'aventure.

 

Craig, Comment s'est passée votre collaboration avec DreamWorks ?
CG : C'était formidable. Ils m'ont vraiment fait confiance parce que je n'étais pas a priori le réalisateur qui s'imposait pour ce type de projet. S'agissant de la tonalité d'ensemble qu'on cherche à obtenir, c'est toujours une question extrêmement délicate. Il faut savoir qu'on a le soutien du studio, parce que si on part dans trop de directions à la fois, on peut se perdre en cours de route. Il faut avoir une vision très claire des choses quand on réalise un film, et DreamWorks m'a beaucoup encouragé dans ce sens et m'a donné les moyens d'y arriver. Le studio m'a aussi fait confiance pour le casting et le tournage. J'ai dû tourner quelques plans très compliqués et ils m'ont aidé à les mener à bien.

 

Colin, avez-vous consciemment essayé d'apporter une dose d'humour à votre personnage ?
CF : Non, personne ne m'a demandé d'amener de l'humour au film. C'était plutôt David Tennant et Christopher Mintz-Plasse qui étaient censés apporter la touche de comédie. Leurs dialogues étaient très drôles, et ces deux garçons ont un sacré sens de l'humour. J'incarnais la part d'horreur du film, et eux sa part de comédie.

Craig, étiez-vous conscient, en tant que metteur en scène, du décalage entre humour et horreur ?
CG : Non. Il fallait que ce soit un film d'horreur avant tout. Je voulais faire en sorte que le spectateur soit réellement terrorisé à certains moments, et qu'il bondisse sur son siège. L'humour vient dans un deuxième temps, et il faut alors savoir le doser. La plupart du temps, il permet de souffler dans un moment terrifiant, mais même pendant le montage, il pouvait nous arriver de nous dire qu'il y avait un gag de trop dans une scène. C'était une bataille permanente.

Pour le personnage de Colin, il fallait qu'il s'amuse en étant un parfait salaud. Pour moi, un vrai bon méchant est réussi s'il garde une certaine distance humoristique par rapport à ce qu'il fait, et s'il y prend du plaisir, aussi atroces que soient ses actes. De ce point de vue, Colin s'en est tiré à merveille. Il s'est beaucoup amusé à être cruel.

 

Craig,  Qu'avez-vous pensé de Colin dans le rôle du vampire ?
CG : Il est parfait. Tandis qu'Anton joue un ado qui tente de grandir, Colin campe le mâle dominant que le garçon doit affronter pour devenir adulte. C'est un affrontement classique entre deux mâles, et une situation ancestrale, où deux mâles se provoquent en duel. Colin est l'incarnation même du type viril non seulement parce que c'est un vampire, mais aussi en raison de sa personnalité. Il a totalement cerné son personnage. Il a abordé le rôle sans crainte et a compris instinctivement ce qui se jouait. Colin a apporté tout un tas de petits détails qui donnent vraiment vie au personnage.


Saviez-vous d'emblée que vous alliez tourner le film en 3D ?
CG : Dès mon premier rendez-vous chez DreamWorks, les responsables du studio m'ont dit qu'ils voulaient que je tourne le film en 3D. Je me suis dit, "Bon, j'ai vu d'énormes productions en relief comme AVATAR et ALICE AU PAYS DES MERVEILLES. Eh bien, ça pourrait être génial de réaliser un film d'horreur où deux types arpentent un couloir et où on se demande ce qu'il y a au bout de ce couloir…" Je me suis pris au jeu, et je me suis vraiment plus à tourner le film dans cette optique.







ENTRETIENS AVEC COLIN FARRELL ET CRAIG GILLESPIE

D'origine irlandaise, COLIN FARRELL (Jerry) a remporté un Golden Globe en 2008 pour BONS BAISERS DE BRUGES, qui retrace l'expédition de deux tueurs à gages se réfugiant en Belgique, après un coup raté à Londres.

On l'a vu récemment dans COMMENT TUER SON BOSS ? et on le retrouvera bientôt dans le remake de TOTAL RECALL de Len Wiseman, avec Kate Beckinsale, Jessica Biel and Bryan Cranston, actuellement en tournage à Toronto.

On l'a vu dans LONDON BOULEVARD de William Monahan, avec Keira Knightley, LES CHEMINS DE LA LIBERTÉ de Peter Weir, avec Ed Harris et Jim Sturgess, autour d'une bande de soldats tentant d'échapper au goulag, et ONDINE de Neil Jordan, qui raconte l'histoire d'un pêcheur irlandais rencontrant une femme qu'il prend pour une sirène.

Il s'est aussi illustré dans LE PRIX DE LA LOYAUTÉ de Gavin O'Connor, LE RÊVE DE CASSANDRE de Woody Allen, MIAMI VICE – DEUX FLICS À MIAMI de Michael Mann, ALEXANDRE d'Oliver Stone, LE NOUVEAU MONDE de Terrence Malick, DEMANDE À LA POUSSIÈRE de Robert Towne, d'après John Fante, LA RECRUE, avec Al Pacino, LA MAISON AU BOUT DU MONDE, PHONE GAME et TIGERLAND de Joel Schumacher, MINORITY REPORT de Steven Spielberg, DAREDEVIL, S.W.A.T. UNITÉ D'ÉLITE et INTERMISSION.

Originaire de Castleknock, en Irlande, Colin Farrell est le fils d'un ancien footballeur et le neveu de Tommy Farrell, qui ont tous deux joué pour le club de Shamrock Rivers dans les années 60. D'abord tenté par une carrière sportive, il s'est rapidement destiné au métier de comédien. Il décroche un rôle dans la mini-série FALLING FOR A DANCER, puis enchaîne avec THE WAR ZONE de Tim Roth.

Il vit actuellement à Dublin.

CRAIG GILLESPIE (Réalisateur) a signé son premier long métrage avec UNE FIANCÉE PAS COMME LES AUTRES, avec Ryan Gosling, cité à l'Oscar.

Pour le petit écran, il a produit et réalisé la série UNITED STATES OF TARA , où il a dirigé Toni Collette.

Il vit actuellement à Los Angeles.

Colin, qu'est-ce qui vous a séduit dans ce projet ?

CF : Cela fait trois ou quatre ans que j'enchaîne les rôles et les films dramatiques. J'ai dit à mon agent, texto, "J'adorerais faire un truc qui me change VRAIMENT et qui soit assez drôle, assez délirant".

Et on a reçu ce projet. J'étais un peu sceptique parce que j'avais vu la version d'origine quand j'avais 11 ou 12 ans et que je l'avais adorée. J'aimais particulièrement le jeu de Chris Sarandon dans le rôle de Jerry, et j'avais un petit faible pour lui quand j'étais gamin, si bien que je n'avais pas envie d'aimer le scénario en le lisant. Je me suis dit, "Un remake de VAMPIRE … VOUS AVEZ DIT VAMPIRE ?, ça peut être une idée foireuse." Mais j'ai beaucoup aimé le scénario et j'y ai décelé le potentiel comique.

Le succès du film était aussi largement tributaire du metteur en scène, qui pouvait faire en sorte que le résultat fonctionne ou pas. Quand j'ai appris que Craig Gillespie allait réaliser le film, on a pris le temps de se parler, et j'ai compris que ce serait génial de jouer un personnage que rien ne saurait arrêter – ni la peur, ni le remords, ni les regrets, ni la compassion. La scénariste Marti Noxon a conçu le personnage avec beaucoup d'originalité. Elle voulait que Jerry soit un vampire bien plus malveillant, violent et cruel que les vampires qu'on voit au cinéma depuis quelques années.

Craig, qu'est-ce qui vous a intéressé dans ce projet ?

CG : Le scénario de Marti Noxon. Je ne cherchais pas franchement à réaliser un film de vampire. J'avais le sentiment qu'il y en avait déjà bien assez comme ça, et je développais un ou deux projets plus modestes. Et puis, DreamWorks m'a envoyé le scénario de FRIGHT NIGHT qui mêlait formidablement horreur et humour. J'adore croiser les genres, et comme je repensais sans cesse au projet et que j'arrivais à le visualiser dans ma tête, je me suis lancé dans l'aventure.

Colin, avez-vous consciemment essayé d'apporter une dose d'humour à votre personnage ?

CF : Non, personne ne m'a demandé d'amener de l'humour au film. C'était plutôt David Tennant et Christopher Mintz-Plasse qui étaient censés apporter la touche de comédie. Leurs dialogues étaient très drôles, et ces deux garçons ont un sacré sens de l'humour. J'incarnais la part d'horreur du film, et eux sa part de comédie.

Craig, étiez-vous conscient, en tant que metteur en scène, du décalage entre humour et horreur ?

CG : Non. Il fallait que ce soit un film d'horreur avant tout. Je voulais faire en sorte que le spectateur soit réellement terrorisé à certains moments, et qu'il bondisse sur son siège. L'humour vient dans un deuxième temps, et il faut alors savoir le doser. La plupart du temps, il permet de souffler dans un moment terrifiant, mais même pendant le montage, il pouvait nous arriver de nous dire qu'il y avait un gag de trop dans une scène. C'était une bataille permanente.

Pour le personnage de Colin, il fallait qu'il s'amuse en étant un parfait salaud. Pour moi, un vrai bon méchant est réussi s'il garde une certaine distance humoristique par rapport à ce qu'il fait, et s'il y prend du plaisir, aussi atroces que soient ses actes. De ce point de vue, Colin s'en est tiré à merveille. Il s'est beaucoup amusé à être cruel.

Saviez-vous d'emblée que vous alliez tourner le film en 3D ?

CG : Dès mon premier rendez-vous chez DreamWorks, les responsables du studio m'ont dit qu'ils voulaient que je tourne le film en 3D. Je me suis dit, "Bon, j'ai vu d'énormes productions en relief comme AVATAR et ALICE AU PAYS DES MERVEILLES. Eh bien, ça pourrait être génial de réaliser un film d'horreur où deux types arpentent un couloir et où on se demande ce qu'il y a au bout de ce couloir…" Je me suis pris au jeu, et je me suis vraiment plus à tourner le film dans cette optique.

LE FILM

Le film s'attache à Charley Brewster (Anton Yelchin), élève de Terminale qui connaît tous les succès : il fréquente les jeunes gens les plus en vue du lycée et sort avec la plus jolie fille de l'établissement. D'ailleurs, il est tellement sûr de lui qu'il ne ménage même pas son meilleur ami, Ed (Christopher Mintz‐Plasse). Mais les ennuis commencent quand Jerry (Colin Farrell) emménage à deux pas de chez lui. S'il semble être un type sympa au premier abord, il y a chez lui quelque chose de malsain, et pas même la propre mère de Charley (Toni Collette) n'y prête attention ! Après l'avoir observé plusieurs jours, Charley en conclut, sans le moindre doute, que Jerry est un vampire qui se repaît des habitants du quartier. Ne parvenant pas à convaincre qui que ce soit, Charley devra prendre les choses en main pour se débarrasser une fois pour toutes du monstre.

FRIGHT NIGHT est réalisé par Craig Gillsespie et produit par Michael De Luca et Alison Rosenzweig. Les producteurs exécutifs sont Ray Angelic, Josh Bratman, Michael Gaeta et Lloyd Miller. Le scénario est signé Marti Noxon, d'après une histoire originale de Tom Holland et le film VAMPIRE… VOUS AVEZ DIT VAMPIRE ?

Auteur : Richard B.
Publié le lundi 22 août 2011 à 18h20
Source : Way to Blue

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