Critique Age of Zombies [2010]

Testé sur PSP

Apparus à la fin de l'année 2009, les Minis sont une initiative de Sony de proposer des petits jeux ne dépassant pas 100 Mo et étant vendus entre 1 et 5 euros permettant aux grands éditeurs comme aux développeurs indépendants d'inonder le PlayStation Store de « prêt-à-jouer » où l'efficacité est le maître mot.

Ages of Zombies est donc le fruit du studio de développement indépendant Halfbrick Studios basé en Australie et oscillant entre commandes de licences (comme Spyro ou Avatar : Le dernier Maître de l'air) et petits jeux distribués sur les plates-formes de téléchargement des différentes consoles. Ici, le jeu suit la mode des survival/shoot'em up où il faut dézinguer du zombie par paquet de douze afin de voir le bout du niveau. Ce qui fonctionne le plus dans ce jeu c'est surtout l'ambiance qui s'en dégage jouant sur le côté décalé de l'association de l'humour et du gore. Ainsi les graphismes très cartoon avec un petit aspect rétro rendent les morts des zombies dans des gerbes de sang assez caustiques. L'humour se retrouve aussi dans l'histoire prétexte du soldat Barry Steakfries (Steak-frites en français pour ce jeu intégralement en anglais) devant arrêter les zombies du Dr. Brains devant détruire l'humanité dans différentes époques.

On doit donc défourailler du zombie dans cinq environnements de 3 niveaux chacun avec des boss reprenant les périodes représentés. On commence donc dans la préhistoire jusqu'au futur en passant par l'Egypte ancienne, le Chicago des années 30 et le Japon médiéval dans des décors évocateurs ainsi que des ennemis aux couleurs locales comme ces zombies en costard pour le Chicago d'Al Capone. De même pour les boss avec un T-Rex pour la préhistoire... Les dialogues d'introductions de niveaux entre Barry et les autres protagonistes sont dans le ton comme l'ambiance sonore particulièrement réussie entre les explosion de zombies hurlant « Braiiiins ! » sans oublier les annonces de changement d'armes typique de chaque environnement comme le mauvais accent asiatique dans le niveau du Japon. Cet emballage est donc là pour accentuer l'aspect d'amusement qui accompagne grandement l'expérience de ce titre.

Pour ce qui est du jeu en lui-même, là aussi c'est très efficace avec d'abord le joystick permettant de se déplacer pour surtout esquiver les ennemis dont le nombre est la principale force car une fois qu'ils vous encerclent c'est la mort assurée. Ensuite pour s'en défaire, chacun des quatre boutons emblématiques de Sony (croix, carrré, triangle, rond) équivaut à la direction selon sa situation sur la manette. Pour faire claire, le bouton croix vous permettra de tirer sur les ennemis en dessous de vous. Enfin il faudra garder le bouton « L » enfoncé pour lancer les armes secondaires. Le nombre de ces armes est correct avec le pistolet de base puis celles qu'il faut ramasser comme le fusil à pompe, le pistolet mitrailleur, le lance-flamme mais encore les grenades et autres bazookas. Le jeu est bien sur assez court puisque le mode histoire ne vous prendra pas plus de 2 heures mais la jouabilité est tellement bien pensée que le mode survie permettra aux accros du scoring de s'en donner à coeur joie. Pour les autres, il faut avouer que la difficulté est plutôt bien pensée faisant que le titre n'est pas une promenade de santé sans pour autant être impossible aux joueurs les plus occasionnels.