BIFFF J4 : apocalypse, enquête et mutations
retour sur le 4ème jour du Bifff

C'est fou comme le temps passe vite au royaume du BIFFF, on croirait presque qu'on est arrivé hier, et pourtant quatre jours se sont déjà écoulés. Ce dimanche, pendant qu'était projeté The Speak de Anthony Pierce et Retribution de Mukunda Michael Dewil, nous étions en train de poser quelques questions à Marco Ristori et Luca Boni pour Eaters, mais aussi à David Morley à l'occasion de la projection de Mutants au BIFFF.

Nous avons donc attaqué avec la séance de 18h avec Rejection de Vladimir Lert. Plutôt qu’« attaquer » devrions-nous dire « lutter » tant ce film Ukrainien – très contemplatif – demande une lutte perpétuelle pour ne pas s'endormir (d'ailleurs, Vincent à lamentablement échoué). Certes on reconnaitra au film un début plutôt intrigant, ainsi que quelques jolis cadrages, mais le film de Vladimir Lert voit au final sa première partie devenir complètement inutile et, pardonnez-moi l'expression, « chiant! ».

A 20h fut diffusé le très attendu nouveau Tsui Hark, Detective Dee and the Mystery of Phantom Flame, qui est loin de nous avoir déçu. Mélange de karaté, enquête à la Sherlock Holmes, avec une once de magie et des légendes chinoises, le tout mis en place dans la vieille Chine, Detective Dee avait tous les arguments pour faire passer un bon moment, et ce fut le cas ! On regrettera de ce long métrage juste quelques coupes étranges et, parfois, des effets spéciaux irréguliers (du meilleur comme du très moyen). Dans tous les cas un bon moment assuré !

À 22 heures, Bruxelles a pu découvrir « Mutants », film toujours inédit chez nos amis. Du coup David Morley a fait le déplacement et a même essayé – courtement – de pousser la chansonnette. Pour rappel « Mutants » est aujourd'hui disponible en DVD et vous pouvez déjà trouver nos avis en ligne. Nous reviendrons prochainement sur ce dernier, David Morley nous ayant gentiment parlé de son « après Mutants ».

La soirée c'est terminée avec Ferozz: The Wild Riding Hood de Jorge Molina, premier film cubain à être diffusé au BIFFF. Cette relecture soit disant déjantée du Petit Chaperon Rouge est finalement plus proche du téléfilm érotique de M6 que d'un véritable DTV un peu trash. Pas désagréable à regarder pour un film à 150 000$ de budget, mais sans aucun autre intérêt que de regarder de jolies femmes dénudées (c'est déjà ça vous aller me dire).

Auteur : Richard B.
Publié le lundi 11 avril 2011 à 12h00

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