Cashback ► Anecdotes du film

Cette page rassemble les anecdotes du film Cashback, regroupées en différentes catégories.

Naissance d'un projet (Note de production)

Sean Ellis, le réalisateur de Cashback, raconte comment l'idée de ce film lui est venue : " J'ai toujours été obsédé par le caractère insaisissable de la beauté... un instant fugace saisi par l'objectif ou par la mémoire visuelle, ce qui la rend inséparable de la notion de temps et de manipulation du temps. C'est cela qui a inspiré Cashback et qui m'a donné envie d'explorer les thèmes du temps, de la beauté, de l'amour perdu, de l'amour nouveau... Cashback est né sous la forme d'un court-métrage de 18 minutes qui parlait de l'art de gérer l'ennui au fil de huit longues heures de travail, le tout raconté du point de vue d'un adolescent rêveur. L'idée m'est venue d'en faire un long-métrage et j'ai laissé mûrir la chose dans ma tête pendant quelques mois. La question principale était : si je devais recommencer le film à zéro, est-ce que je le ferais autrement ? La réponse fut non. J'ai donc décidé de compléter ce que j'avais déjà tourné. Cashback a fait un sacré chemin depuis avril 2003, lorsque nous avons supplié le directeur du supermarché Sainsbury de Whitechapel de nous accorder quatre nuits pour tourner un court-métrage dans son magasin. "

Jeune premier (Note de production)

Le réalisateur explique comment il a choisi Sean Biggerstaff, l'interprète de son personnage principal : " Il dégage quelque chose de non-agressif, de calme. Il est aussi relativement malléable. En guise d'essai, je lui ai demandé d'enregistrer la voix-off, avec différents accents. J'ai ensuite passé quelques temps à rêver du film en écoutant cette cassette, dans laquelle il montrait une grande variété de registres. Mais la raison principale pour laquelle je l'ai choisi, c'est qu'on peut difficilement le percevoir comme quelqu'un de sexuellement déviant ! (rires) Parce que si vous y pensez, ce que fait Ben, c'est un tantinet suspect quand même. Si vous pouviez arrêter le cours du temps, et que vous en profitiez pour déshabiller des femmes, est-ce que c'est quelque chose que vous iriez raconter ? Probablement pas... J'étais très conscient de ce piège. Dès le court métrage, je me rappelle montrant le film à des amies et leur demandant : " Est-ce que vous pensez que ce gars est un pervers ? " Si elles m'avaient dit oui, j'aurais eu tout faux. J'avais besoin qu'on me dise qu'il était adorable, touchant, et même idéalement quelque chose du genre : " Tu sais, cela ne me dérangerait pas qu'il me fasse la même chose " ! "

Seconds rôles soignés (Note de production)

Pour le cinéaste, les seconds rôles sont essentiels : " Pour moi, les seconds rôles doivent être vivants, ou alors ils n'ont pas de raison d'être. Je voulais qu'on s'identifie à eux, qu'ils aient des comportements dans lesquels on se reconnaisse, ou dans lesquels on reconnaisse nos amis. Je me suis inspiré de connaissances, ou de connaissances de connaissances... D'autres se sont imposés via les acteurs qui les interprétaient, comme Jenkins, le manager. Le comédien nous a fait tellement rire sur le court métrage que j'ai eu envie d'écrire pour lui. L'ambiance étant très bonne sur le plateau, on a également pu profiter de quelques improvisations... "

Un prix cash (Récompense)

Cashback a remporté le prix CICAE au Festival du Film International de San Sebastian en 2006 et était en compétition au Festival du Film Britannique de Dinard 2006.

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