Critique Dark Skies [2013]

Avis critique rédigé par Richard B. le mercredi 26 juin 2013 à 07h11

S.O.S Aliens...

face à des évènements encore plus oppressants. En effet, chaque nuit, des individus viennent troubler la tranquillité de la maison en arrivant à pénétrer à l'intérieur malgré des portes verrouillées et des systèmes d'alarmes branchés. Qui sont-ils ? D'où viennent-ils ?

Scott Stewart est à l'origine un "expert" en effets visuels. Dans le domaine, son nom est rattaché à des œuvres aussi célèbres que Star Wars, Pirates des Caraïbes, Hellboy ou encore Jurassic Park. Néanmoins, il semble que, désormais, ce qui intéresse notre bonhomme soit la réalisation. Après avoir signé le ridicule Légion et s'être complètement raté sur son adaptation de Priest, Scott Stewart fait un passage plus remarqué à la télévision (il a réalisé l'épisode pilote de Defiance) avant de revenir au cinéma avec ce fameux Dark Skies, sur un scénario écrit par lui-même. Et on ne va pas dire qu’il soit allé chercher loin son idée puisqu'il s’est contenté de reprendre l'essence du film de fantôme pour le resservir accompagné d’une sauce X-Files. Pire, lorsqu'on voit les producteurs rattachés au film, on ne peut pas s'empêcher de penser à Sinister, dont les similitudes sont assez étranges.

Extrait Dark Skies

Toutefois, alors que le film de Scott Derrickson profitait d'une écriture assez recherchée ne se résumant pas à conter l'histoire d'une famille en proie avec un méchant démon, mais aussi une réflexion autour de la créativité et de la renommée, Stewart manque complètement d’inspiration puisqu'il se contente de reprendre des formules sans les accompagner d’éléments autres que ceux habituellement vus. On a donc la sempiternelle famille en rupture, plongée dans des problèmes financiers, qui va s’unir pour tenter de faire face à une situation surnaturelle. Comme tout film de fantômes, ça commence tout doucement avec des objets déplacés, des silhouettes qui font 'bouh!', puis arrive la phase des premières marques corporelles. Là, on commence à croire aux histoires d'enfants battus par les parents, puis finalement on entreprend une enquête sur les phénomènes. Le truc c'est qu'il est questions cette fois d'Alien et on a bien du mal à comprendre pourquoi ceux-ci agissent bêtement comme nos fantômes, démons ou autres poltergeist. Depuis quand les Aliens ont besoin de nous faire peur ? D'accord, le côté "souris de laboratoire" peut-être une motivation pour nos visiteurs, mais à quoi bon leur sert-il de fouiner dans nos frigos, enlever des photos des cadres ou fabriquer des signes qui ne servent finalement à rien ? Tout est donc prétexte à aligner une série de jump scares aussi stupides qu'inutiles.

Quand les Aliens jouent...

Pour autant, même si Dark Skies parait fortement inutile, il a pour lui d'être emballé plutôt joliment, et cela malgré une mise en scène qui est loin d'être subtile. La photographie de David Boyd (12 Rounds, Firefly...) est joliment passe-partout, le rythme du montage - si on met de côté toutes les facilités pour prolonger la durée - assez efficace, puis le casting se donne un mal fou pour donner de la crédibilité à quelque chose qui, dès sa pose sur le papier, ne marche pas. Keri Russell et Josh Hamilton donnent le maximum, dans la limite de leurs personnages, et il serait bien difficile de leur reprocher quoi que ce soit, même si l’on a bien envie de rire quand l'actrice vient à se taper la tête contre une vitre. Non, cela vient juste du fait que le climax est mal amené et que la séquence est cadrée sans trop d'idées. Il est par contre dommage que le personnage de J.K. Simmons apparaisse si brièvement, puisqu'il se révèle être celui qui a le plus de choses à dire. Reconnaissons aussi que la dernière partie relève un peu le niveau, et qu’elle aurait pu se traduire par le prologue d'un film bien plus intéressant.

La conclusion de à propos du Film : Dark Skies [2013]

Auteur Richard B.
40

Voilà un film, où ils auraient dû commencer par la fin et continuer à partir de celle-ci. Cela aurait pu devenir intéressant... enfin peut-être. En attendant, sans que cela soit totalement déplaisant (c'est techniquement bien emballé et bien joué), Dark Skies possède une accumulation de clichés, ne possède pas une parcelle d'idée originale et donne l'impression d'avoir vu mille fois la même chose, surtout ces dernières années. Une sorte de Sinister avec des E.T., mais avec une écriture bien moins subtile et les sous-thématiques en moins.

On a aimé

  • Techniquement bien emballé.

On a moins bien aimé

  • Une accumulation de clichés.

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