Critique Homo vampiris [2009]

Avis critique rédigé par Manu B. le lundi 31 mai 2010 à 21h46

X-vampires

"C'est sans doute ainsi que tout a commencé
Zéro était un vampire.
Evidemment, ce n'était pas son vrai nom. Celui-là, il l'avait perdu le jour où il était entré à l'Usine. Il s'en souvenait à peine, d'ailleurs..."


8 mai 2059. Quelque part en Roumanie, "Zéro" n'y tient plus. Il arrache les lanières qui entravent ses membres et quitte la chambre à coups de poings et de griffes. Il sent que ses bébés ne sont pas loin et ce ne sont pas l'infirmière ou les gardes qui vont lui barrer le chemin. Ils mourront rapidement égorgés et vidés de leur sang.
Pendant ce temps à Londres, Nina se rend à une conférence où l'homme qui présente son exposé la trouble au point qu'elle doit précipitamment la salle.
Plus tard dans la journée, dans une chambre d'un palace de Dubaï, Sayyid Muhammad n'en croit pas ses yeux: une panthère noire se tient devant lui. Ses crocs s'enfoncent rapidement dans sa gorge...

Fabien Clavel, professeur basé à Budapest, a déjà écrit une grosse douzaine de romans depuis 2002 et son premier ouvrage Le Syndrome Eurydice; il alterne les romans pour la jeunesse et pour adulte. Homo vampiris est paru aux éditions Mnémos - comme la plupart de ses autres livres pour adulte - en 2009, dans la vague de production d'horreur (vampires et loups garous) de ces dernières années. Créée dans un environnement original, l'histoire mise beaucoup sur l'action.

Fabien Clavel nous projette une quarantaine d'années dans le futur où l'insuffisance des ressources pétrolières a conduit l'humanité à régresser du point de vue technologique. Plus ou peu de moteur à combustion, les personnes comptent sur le transport ferroviaire pour se rendre d'un bout à l'autre de la planète. Et forcément, cela pose des problèmes d'approvisionnement. Bien qu'intéressant, cet aspect n'est qu'un des éléments de l'histoire et ne sert en fin de compte qu'une phase du roman. Dommage quand on pense que cela aurait dû compliquer la donne et réduire l'espace de jeu de nos vampires. Quand on sait que la ballade commence à Londres, passe par Pékin et revient à Moscou, puis Prague, entre le 8 mai et le 9 octobre, ça fait beaucoup de temps passé dans les transports.
L'autre point qui aurait mérité d'être développé, c'est lorsque l'auteur commence à expliquer scientifiquement pourquoi les vampires sont ce qu'ils sont: des malades.

Ces quelques défauts ne nuisent étonnamment pas trop au plaisir de lire, ils réduisent simplement cette oeuvre à un roman d'action bien rythmé. Pour preuve, le scénario s'autorise quelques belles scènes de baston et une particularité unique chez les vampires: ils ont en fait quelques pouvoirs plus intéressants que le charme pur du prince Vlad Tepes. A l'instar des X-men, les vampires peuvent avoir la capacité de se métamorphoser en animal, de déplacer les objets ou de lire les esprits. Du coup, les affrontements entre vampires sont plus captivants que ceux d'Underworld.

La conclusion de à propos du Roman : Homo vampiris [2009]

Auteur Manu B.
65

Ce thriller vampirique développe de bonnes idées. Scènes d'actions musclées, complots internationaux, flashbacks historiques. Mais l'ensemble semble inachevé et un peu trop convenu pour révolutionner le genre. Produit hybride d'Underworld et de X-men, Homo vampiris est la matière pour être un bon scénario de film.

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