Critique Devil May Cry #1 [2001]

Avis critique rédigé par Bastien L. le mercredi 29 août 2007 à 19h34

L'éveil de Dante

Sorti fin 2001, Devil May Cry représente le début d’une des sagas les plus emblématiques de la PS2 au même titre que Jak & Daxter et autres Onimusha. Et c’est avec brio que ce jeu devint vite un incontournable des jeux d’actions en s’adressant autant aux hardcore-gamers qu’aux joueurs plus occasionnels.
Cette œuvre est celle de Shinji « Resident Evil » Mikami et d’Hideki « Resident Evil 2 » Kamiya respectivement producteur et réalisateur qui étaient chargés de faire Resisdent Evil 4 mais qui changèrent de trajectoire pour créer Dante (dont la ressemblance avec le Leon de RE 4 nous prouve ce changement de cap) et ce pur jeu d’action. On garde néanmoins l’ambiance malsaine d’un RE avec l’île de Mallet avec un château très sombre, un jardin en perdition, des souterrains glauques ou encore un navire fantôme sans oublier le fameux monde inférieur où tout semble être organique. Le bestiaire n’a rien à envier à son décor avec des marionnettes géantes, des fantômes aux ciseaux géants, des énormes insectes ou encore des amas de chairs disposés avec une logique douteuse. Bref, même s’il ne fait pas peur, le jeu nous plonge dans cette ambiance qui raviveront les amateurs du genre. De plus les graphismes sont plutôt réussis (même pour le début de l’ère PS2) et les cinématiques sont sublimes. Pour ce qui est du scénario, sans être super travaillé il remplit son rôle et frôle rarement la caricature. Pour faire simple, Dante sorte de mercenaire chasseur de démons et autres trucs pas nets est le fil du démon Sparda qui 2000 ans plus tôt sauva l’humanité des forces du monde inférieure mais… Stupeur ! Une mystérieuse inconnue nommée Trish arrive et déclare à Dante que ce monde inférieure est en proie au réveil avec le retour de Mundus défait par Sparda il y a deux millénaires. Ni une, ni deux, Dante se rend sur l’île Mallet qui abrite le portail entre les deux mondes. Le scénario remplit sa part de cliché entre traîtrise, lutte fratricide et amour qu’on croyait impossible…
Niveau gameplay c’est du tout bon avec un Dante tout en classe entre son épée et ses deux flingues qui peut alterner les deux (rond pour l’épée, triangle pour les flingues en mettant en joue avec R1) et puis après on récupère assez vite une autre épée qui donne la possibilité à Dante de se transformer après avoir remplit une sorte de jauge de combo en démon aux pouvoirs décuplés (par la simple pression du bouton L1, gameplay vraiment simple donc plaisir de jeu immédiat, y a pas de secret…). Et Dante en aura besoin et les gants maléfiques montrant que notre héros sait se servir de ses points et de ses pieds ou autres fusil, lance grenades ou arme futuriste (à vous de faire le choix entre ces différents moyens de destruction) ne seront pas de trop pour se défaire des ennemis de plus en plus nombreux et de plus en plus coriace qui selon la façon dont vous les massacrer vous rapporte des points (enchaîner combat rapproché puis à distance aide pas mal) et augmentera plus vite votre jauge de combo mais aussi vous apporterons des appréciations qui feront plaisir aux plus gamer d’entre vous. Tout comme un rang qui est donné selon la vitesse à laquelle vous terminez le niveau et qui vous rapporte des orbes rouges (comme lorsque que vous tuez un ennemi) vous permettant d’acheter des bonus comme des étoiles remplissant votre jauge de combo, votre vie ou vous rendant invulnérable ou encore des sphères qui permettront d’accroître vos jauges de combo et de vie. Mais aussi des compétences selon votre arme qui ne seront pas de trop pour défaire les nombreux boss du jeu. En parlant des boss, à part un chevalier ressemblant étrangement à votre père, les autres sont gigantesque et on se sent vite tout petit avec une araignée de lave géante et aussi un griffon électrique lui aussi (vous l’aurez compris) géant. Avec eux difficile de foncer dans le tas, un peu de stratégie et de patience en viendront à bout. Un système de combat diversifié et bien pensé avec la bonne idée de pouvoir bien augmenter ses capacités permettront aux hardcore-gamers de poursuivre l’aventure dans des modes de plus en plus difficiles se débloquant au fur et à mesure (même le mode facile doit se débloquer) avec en plus 12 missions cachés (et vraiment bien cachés) rallongeront la vie pour les plus perfectionnistes.
Pour les joueurs plus normaux (dont je fais partie), le jeu est relativement court (8 à 10 heures selon si vous essayez ou non de chercher les missions cachés ou d’en tuer le plus possible) même trop ce qui fait que pour les plus doués le finiront en une journée ou un week-end et les moins doués en une semaine voir pas du tout car on frôle parfois le dégoût face à ces boss aux attaques nombreuses qui font vraiment mal et à la vie incroyable qui faudra battre en plusieurs fois… On peut aussi regretter le choix des caméras fixes qui gênent parfois l’action et sa compréhension et aussi un système de sauvegarde en pleine mission qui ne sert à rien (on recommence quand même le niveau) et aussi un système de vies qui quand il tombe à 0 ne permet pas de récupérer les 5 initiales (il faut en acheter) et aussi cette curieuse décision de limiter à une seule en même temps l’achat d’une étoile de vie mais bon… Avec persévérance on y arrive.

La conclusion de à propos du Jeu Vidéo : Devil May Cry #1 [2001]

Auteur Bastien L.
75

Le jeu remplit son rôle de pur divertissement d’action donnant aux hardcore-gamers un challenge qu’ils rempliront à merveille même si pour les autres ça aurait mérité d’être un petit peu plus long…

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