Critique L'encodeur #1 [2009]

Avis critique rédigé par Nicolas L. le vendredi 29 mai 2009 à 16h31

Des templiers à New York

Très appréciées du grand public, les fictions ésotériques traitant de secrets d'arcanes, d'inquiétants ordres religieux, de sectes et de conspirations millénaires, le tout souvent enrobé d'une couche de fantastique, ne se comptent désormais plus. Evidemment, le neuvième art n'a pas été épargné par cette mouvance et il est désormais ardu, pour une BD construite autour du sujet, de se faire remarquer. Difficile en effet, aujourd'hui, de faire son trou face aux gros classiques que sont L'histoire secrète, Le Triangle secret ou Le Chant des Stryges.

Pourtant, Le Dernier Templier, dés le premier tome intitulé l'Encodeur, y parvient. Adapté du roman éponyme de Raymond Khoury (tout comme une série télé NBC qui devrait être diffusée cette année sur M6), cette bande dessinée n'apparaît pourtant pas, au premier coup d'oeil, comme très originale, que cela soit au niveau visuel (les dessins de Miguel Lalor sont agréables, soignés, mais guère remarquables) que du scénario. Pour vous éclairer un peu, sachez que l'Encodeur est une enquête menée par un officier de police new-yorkais, aidé par une jolie scientifique, portant sur un très violent braquage ayant eu lieu au Metropolitan Museum lors d'une exposition sur les trésors du Vatican. Un vol à main armé très particulier (et sauvagement mené!) puisque les malfaiteurs étaient (ou voulaient le faire croire) des chevalier Templiers montés sur leur destriers!

Donc, ce ne sont pas les éléments narratifs, très classiques et grossièrement taillés (mysticisme ésotérique, occultisme, alchimie) qui rendent l'histoire accrocheuse, mais plutôt le style de traitement, très rythmé et violent sur la forme comme dans le fond. L'attaque du museum avec sa scène de décapitation, la poursuite automobile dans les rues de New-York, l'immolation par le feu d'un traître sont autant de passages dignes du plus nerveux des films de série B. De plus, les amateurs de bonds chronologiques vont appréciés, avec de fréquents retours aux XIIIème siècle, pour y vivre les derniers instants du royaume franc de Jérusalem, riche en secrets. Bref, on ne s'ennuie pas une seconde et c'est apparemment le but recherché par les auteurs qui, finalement, ne nous dévoilent pas grand chose des secrets de l'arc mythologique d'une histoire qui, semble-t-il, va se dérouler sur un nombre conséquent d'albums.

 

La conclusion de à propos de la Bande Dessinée : L'encodeur #1 [2009]

Auteur Nicolas L.
70

Pas extraordinaire dans son aspect graphique comme dans son scénario, L'Encodeur est cependant assez accrocheur. Construit comme un show TV américain bien nerveux, le premier tome du Dernier Templier nous séduit grâce à une bonne dynamique et quelques passages musclés. Et évidemment, c'est les questionnements restés en suspens qui vont encouragés les lecteurs a se lancer dans la lecture du prochain opus.

On a aimé

  • Un bon rythme
  • Quelques situations musclées
  • Un récit accrocheur

On a moins bien aimé

  • Pas très original
  • Un coup de crayon de qualité mais sans grande personnalité

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