#31 : La (courte) vidéo du Dimanche sur SFU !
Troisième saison - A la découverte du créateur de Code Radamanthys Alpha...

Troisième saison pour la "Courte Vidéo du Dimanche" sur SciFi-Universe. Toutes les semaines, aux alentours de 18h, retrouvez un nouveau court-métrage inédit.
Pour ce 31ème épisode, découvrez le court-métrage évènement "Code Radamanthys Alpha". Et retrouvez une interview du réalisateur en exclusivité sur SciFi-Universe. L'histoire d'un homme qui court, poursuivit par une bande d'adolescents aux capacités particulières, il court pour survivre. S'engage alors une chasse à l'homme infernale.
Si vous souhaitez discuter de ce court-métrage ou même nous en proposer un, venez nous faire part de vos commentaires sur le sujet dédié sur le forum de SciFi-Universe.
Quand ? 2008 Par qui ? Johan Lun Mon Avis ? 5/5


SFU : Bonjour et merci de nous accorder cette interview, pourriez-vous vous présenter ? Bonjour, eh bien je me présente Johan Lun, j'ai 27 ans, libraire le jour et cinéphile la nuit. Grand fan de films en tout genre, j'ai mis en place Demilun Production afin de pouvoir faire découvrir nos petits projets.
SFU : Quels sont vos parcours professionnel avant de créer votre court-métrage « Code Radamanthys Alpha » ? Je n'ai jamais vraiment intégré le monde de l'audiovisuel en dehors de mes études de cinéma à l'université de Paris 8. Excepté un petit stage à Groland, qui fut court mais très instructif. Pour l'instant je pense me considérer comme un cinéaste (si on peut appeler ça comme ça), un cinéaste amateur.
SFU : « Code Radamanthys Alpha » est-il votre premier court-métrage ? Non c'est actuellement le deuxième court que je finis, en comptant Code Radamanthys premier du nom dont le côté amateur reste plus marqué. (Vous pourrez découvrir le premier « Code Radamanthys » prochainement dans le rendez-vous de la (courte) vidéo du dimanche, ndlr)
SFU : D'où vous est venu le scénario pour « Code Radamanthys Alpha » ? Je ne sais pas si on peut proprement parler d'un scénario, mais plutôt d'un univers. Voyant qu'il n'y avait pas beaucoup de personnes qui se sont essayé à ce genre de fiction en France, je parle de mutants et de super pouvoirs dans le genre Xmen et autres, que ce soit dans le domaine de l'amateur aux grosses productions françaises. Je me suis dis pourquoi pas se lancer .Cependant je ne voulais pas faire de ce film un pur film d'action ou de super héros mais plutôt un film d'aventure, où toute une panoplie de situations seraient réunie dans un seul et court métrage, que ce soit de la science fiction, du suspense, de la romance, de l'action. Mais malgré tout je dois avouer que j'aurai pu approfondir d'avantage le scénario.
SFU : Par quoi avez-vous commencé ? Le scénario ? Le storyboard ? Quelle charge de travail un tel court-métrage représente-t-il en termes d'heures ? Le travail a commencé par le scénario, parce que pour moi c'est une base essentielle qui m'a permis de me lancer dans le projet. J'ai commencé par écrire un premier jet et à partir de ça je me suis attelé au storyboard qui s'est fait sous la forme d'une bande dessiné, ce qui m'a pas mal aidé quand je l'ai montré à ceux avec qui j'allais travailler afin qu'ils comprennent rapidement et facilement ma vision du film. En ce qui concerne les heures de boulot, je ne les ai pas comptées, entre la mise en place du projet et sa finalisation, ça m'a pris 2 ans et demi.
SFU : Quels outils avez-vous utilisés pour créer « Code Radamanthys Alpha » ? J'ai touché à peu près tous les domaines de la production d'un petit film. Que ce soit du logiciel de montage vidéo, au logiciel qui gère les images en 3D, la magie du numérique permet maintenant au simple vidéaste amateur de tout faire et d'atteindre un niveau que même les grosses productions actuelles sont capables de faire. En résumé pour le montage, j'ai utilisé Adobe Premiere, la 3D, Maya et les autres effets visuels After effect. Pour ce qui a été de la gestion du son et de la musique j'ai la chance d'avoir un frère qui s'y connaît plus que moi.
SFU : C'est vraiment très réaliste, comment êtes-vous parvenu à un tel rendu ? Eh bien, pendant la mise en place du scénario et du story-board, je n'y connaissais rien en ce qui concernait les effets visuels. J'ai donc sillonné les sites Internet spécialisés qui donnaient des petites astuces et des tutoriaux aux débutants. J'ai commencé par ça et ensuite j'ai appris tout seul dans mon coin. Je ne voulais surtout pas que ce soit trop "cheap" visuellement, d'où mes heures passées à faire des tests pour savoir si les effets visuels tenaient la route. De toute façon les logiciels actuels permettent de faciliter grandement le travail.
SFU : Une suite est-elle prévue ? Car le court-métrage se termine un peu brutalement, et je pense que nos lecteurs réclameront une suite… L'idée d'une suite n'est pas exclue, c'est vrai que la fin est très frustrante à la fois pour le spectateur et pour moi, mais si vous faites bien attention, le film reste malgré tout une sorte de parenthèse, comme rien n'y est vraiment révélé. Pour la fin, c'est surtout un petit hommage aux séries actuelles qui finissent souvent en « cliffhanger ». J'espère en tout cas pouvoir faire une suite et que plus d'explications seront données dans celle-ci.
SFU : En parlant d'une éventuelle suite, peut-on en savoir plus sur ses personnages ? Sur l'univers créé pour ce court-métrage ? Comme je l'ai dit avant, je voulais aborder un thème qui n'est pas souvent vu dans les productions françaises, c'est-à-dire des films avec des types dotés de superpouvoir. Je ne voulais pas non plus faire un film de super héros avec les clichés connus dans ce domaine, je me suis donc concentré sur un univers un peu plus réaliste. Je voulais confronter un type normal face à quelque chose qui le dépasse, c'est-à-dire des gamins capables d'éradiquer tout un commando. Dans une ambiance à la Bourne Identity face aux Xmen pour résumer grossièrement. Ce que je voulais aussi c'est que les gens ne puissent pas vraiment prendre parti, tous ces personnages agissent pour leurs survies, que ce soit les gamins et l'agent Archer. Ce ne sont que des pions, du coup il n’y a pas de notion de gentil ni de méchant de l'histoire. On sait seulement qu'une agence secrète se trouve à la tête de tous ces événements. Les gamins eux-mêmes (voir le premier Code Radamanthys) ne savent pas comment ils ont acquis ces capacités, d'où l'ajout d'un personnage mystérieux (le personnage capable de contrôler l'électricité), arrivé de nulle part et qui semble détenir certaines réponses et qui je l'espère seront révélées par la suite.
SFU : Quels sont vos projets à l'heure actuelle, qu'avez-vous prévu de faire dans l'avenir ? Une telle qualité de travail ne mériterait-elle pas d'être exploitée en créant peut être un long métrage cette fois-ci ? Pour l'instant je me consacre encore à faire découvrir mon petit court métrage à droite et à gauche. J'ai pour projet un film d'horreur toujours dans le domaine du court, ou étonnement une comédie musicale aussi sombre que Sweeny Todd ne me déplairai pas, et ce toujours dans le domaine du fantastique. Sinon je ne serai pas contre l'idée de faire de Code Radamanthys un long métrage et ce avec un scénario plus solide et plus originale, mais je pense aussi qu'il a du potentiel sous la forme d'une série télé, ce serait intéressant, on peut toujours espérer. Et même si ce court n'y aboutit pas, ça reste malgré tout un exercice intéressant à faire, et le fait de savoir que des gens ont embarqué dans cet univers, c'est déjà ça de gagné.
Merci à Johan Lun pour ses réponses, n’hésitez pas à réagir dans les commentaires ou sur le forum !

Auteur : Sylvain T.
Publié le dimanche 18 janvier 2009 à 18h00

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Commentaires sur l'article

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    Oh l'paille
    UnPseudoALaCon, le 20 janvier 2009 12h45

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