Eragon ► Anecdotes du film

Cette section rassemble les anecdotes du film Eragon, regroupées en différentes catégories.

Note de production (Anecdote)

ERAGON est l’adaptation au cinéma du premier volet d’une trilogie écrite par Christopher Paolini. Le deuxième s’intitule « L’Aîné » et le troisième est en cours d’écriture. Le personnage le plus fantastique du livre, le dragon Saphira, prend vie grâce à deux des plus grands studios d’effets visuels : WETA Digital, à qui l’on doit les effets de la trilogie du SEIGNEUR DES ANNEAUX et de KING KONG, et Industrial Light & Magic, auteur de ceux des séries STAR WARS et JURASSIC PARK. WETA a également créé la formidable scène de bataille dans laquelle les forces du bien conduites par Eragon, le jeune Dragonnier, et Saphira, affrontent les armées du malfaisant roi Galbatorix. Depuis plus de deux mille ans, selon les cultures et les époques, les dragons sont tantôt aimés, tantôt craints ou adorés comme des dieux. De nos jours, ces créatures mythiques sont devenues un élément majeur de la culture populaire. Dans ERAGON, Saphira est inspirée par le riche héritage des créatures ailées dont parlent les contes, mais pour la première fois, la puissance des images de synthèse dernière génération permet de représenter le mythe sous une forme tellement réelle et saisissante que l’on jurerait que les dragons existent. Ce que JURASSIC PARK a été pour les dinosaures, ERAGON l’est pour les dragons. Saphira a un visage extraordinairement expressif qui reflète parfaitement ses pensées et ses sentiments.

Porter Eragon à l'écran (Anecdote)

Dès sa sortie en grand format chez Knopf en août 2003, le roman « Eragon » de Christopher Paolini est devenu un phénomène d’édition. Le livre a été instantanément un best-seller, est resté classé pendant 87 semaines consécutives sur la liste des meilleures ventes du New York Times, et a figuré 21 mois durant sur la liste des best-sellers des fictions pour jeunes adultes de Publisher’s Weekly – dont 9 à la première place. « Eragon » s’est vendu à deux millions et demi d’exemplaires – grand format et poche – rien qu’en Amérique du Nord, et le livre a été publié dans 38 pays.
« Eragon » est le premier livre d’une trilogie. Le deuxième, « L’Aîné », paru aux Etat-Unis et au Canada en août 2005, est vite devenu la meilleure vente de livres aux Etats-Unis. Il s’est écoulé à plus d’un million d’exemplaires en grand format, a été numéro un sur la liste des best-sellers du New York Times, et a figuré au Top 50 des meilleures ventes de USA Today. Il a remporté le Young Adult/Teen Quill Book Award 2006.
Au moment où le film ERAGON sort sur les écrans, le roman est en tête de la liste des best-sellers de la littérature jeunesse grand format du New York Times, et « L’Aîné » est numéro un sur la liste des best-sellers grand format pour enfants du Times. Les ventes des deux livres ont encore augmenté avec la sortie de l’édition limitée, et grâce à la promotion du film. Ces 2 premiers volets sont parus en France aux éditions Bayard Jeunesse.
Le parcours personnel de Paolini est lui aussi fantastique : sa famille a publié elle-même la première édition de « Eragon », puis Alfred A. Knopf a édité le roman dans le monde entier, avec le succès que l’on sait… Paolini, âgé aujourd’hui de 22 ans, a grandi à Paradise Valley, dans le Montana, un lieu qui lui a inspiré nombre des environnements fantastiques de son histoire. Ses romans reflètent son expérience personnelle, notamment le fait d’avoir grandi dans une vallée des Beartooth Mountains – une vallée qui n’est pas sans rappeler celle où vit Eragon.
Le scénariste Peter Buchman, qui a notamment coécrit le scénario de JURASSIC PARK III, est lui-même un grand amateur de science-fiction et de fantasy. Il raconte : « J’ai été impressionné qu’un si jeune auteur fasse preuve d’une telle maîtrise de l’intrigue et des personnages. Sa capacité à créer plusieurs mondes complètement imaginaires est tout simplement fascinante. J’ai beaucoup travaillé pour être fidèle à la richesse de l’histoire et des personnages de Paolini. Je ne voulais pas décevoir ses millions de fans mais je devais aussi construire un scénario qui puisse séduire ceux qui ne connaissent pas l’univers de « Eragon ». »
Le lien entre Eragon et Saphira est au cœur du film comme du roman. Peter Buchman commente : « Christopher a eu cette merveilleuse idée d’un jeune homme qui développe une relation forte avec un dragon. Cette alliance est au cœur du livre, et il fallait qu’on la ressente dans toute sa complexité à l’image. »
ERAGON est réalisé par Stefen Fangmeier, génie des effets visuels qui a supervisé les effets de films comme IL FAUT SAUVER LE SOLDAT RYAN, TWISTER, EN PLEINE TEMPÊTE, et MASTER AND COMMANDER : DE L’AUTRE CÔTÉ DU MONDE. Il a remporté trois BAFTA Awards et a été nommé à quatre reprises à l’Oscar. Le scénario de Buchman lui a immédiatement plu. Il raconte : « Je l’ai trouvé passionnant à lire. C’était assez logique qu’on se tourne vers moi étant donné les effets visuels extrêmement pointus qu’impliquait l’adaptation, mais ce qui m’a d’abord séduit, c’est l’histoire et sa richesse émotionnelle. »

Le plus vivant des Dragons (Anecdote)

Le casting d’ERAGON est impressionnant, mais la plus « grande » star du film – et aussi la plus coûteuse ! – est le dragon, Saphira. Pour Christopher Paolini, Saphira est « le meilleur ami qu’on puisse avoir ». Pour créer un tel personnage, les cinéastes ont réalisé qu’il leur fallait quelqu’un qui le « possède » totalement, à la fois au plan créatif et au plan technique, et qui puisse servir de relais entre eux et la technique.
Ils ont fait appel au superviseur des effets visuels Michael McAlister. Celui-ci confie : « Donner vie à Saphira a constitué un énorme défi qui a exigé toute mon attention et toute mon énergie – exactement comme un personnage classique nécessite celles d’un acteur. Il y avait des milliers et des milliers de décisions spécifiques à prendre, en matière d’aspect physique, de mouvements, de ce qu’elle pourrait éprouver, de sa manière de voler… Je ne l’ai pas inventée et je n’ai pas non plus décidé de son caractère, mais c’est moi qui ait dû la comprendre, la connaître par cœur et décider précisément de la manière dont nous allions la représenter. »
La réussite reposait sur une communication constante entre les cinéastes et les studios d’effets visuels. McAlister explique : « J’étais en quelque sorte la partie étroite du sablier… Il y avait une énorme quantité de désirs au-dessus de moi et une armée d’artistes de talent au-dessous. Il fallait que je prenne tous les désirs des cinéastes et que je les concentre sous forme d’instructions que les artistes puissent suivre. Une grande partie de mon travail a consisté à prendre des décisions spécifiques concernant Saphira, à faire en sorte que ces décisions soient claires, évidentes et suivies par toutes les parties pour que le travail des centaines d’artistes soit en harmonie constante avec ce que désiraient les cinéastes. »
C’est ainsi que sous la supervision de McAlister, les artistes et techniciens des deux grands studios d’effets visuels Industrial Light & Magic et WETA Digital ont créé le dragon le plus dynamique et le plus expressif de toute l’histoire du cinéma.
Chez ILM, Samir Hoon a été le superviseur des effets visuels et Glen McIntosh le directeur de l’animation. McIntosh, qui a contribué à la création de Yoda et du général Grievous dans STAR WARS EPISODE III : LA REVANCHE DES SITH, a coordonné l’équipe des animateurs ILM. McIntosh note : « Saphira ne devait jamais apparaître comme un monstre ni comme une créature. C’est un personnage, l’une des stars du film. Elle devait jouer comme une actrice, livrer une prestation complexe et toute en nuances. » Côté WETA Digital, le directeur de l’animation David Clayton Johnson a travaillé avec les superviseurs des effets visuels George Murphy et Guy Williams. Ils ont apporté des raffinements supplémentaires au personnage, notamment pour la scène de bataille clé dans laquelle Saphira devient semblable à un avion de combat lisse et puissant.
La complexité du personnage et son aspect physique sont issus d’un processus en évolution constante. À partir du dessin stylisé ornant la couverture du livre, les premières esquisses du personnage ont été réalisées, pour aboutir après plusieurs étapes aux images finales que l’on voit dans le film. Samir Hoon explique : « Notre plus grand défi a été de répondre à la question : comment créer un dragon que le public n’ait jamais vu tout en restant fidèle à la vision de Christopher Paolini ? »
Au fil de l’histoire, l’aspect de Saphira évolue : la couleur de ses ailes, la taille de sa tête, la longueur de son cou… Nous la voyons naître : quand elle sort de son œuf, elle mesure un peu plus de vingt centimètres de haut. À la fin du film, elle mesure 4,50 m de haut sur près de 10 m de long, avec des ailes d’une envergure de 6 à 9 m, et elle pèse quatre tonnes…
Après de nombreux calculs et quantité de tests, les artistes effets visuels ont donné à Saphira un physique mince et gracieux qui fait ressortir la féminité et la majesté du personnage. Glen McIntosh précise : « Elle bouge et marche comme un lion, avec des pattes avant qui ont sensiblement la même longueur que les pattes arrière. Nous avons d’ailleurs longuement étudié la gestuelle des lions pour l’animer. »
Le dessin des ailes a évolué jusqu’à ressembler à celles d’un aigle. Mais à la place des plumes, les ailes de Saphira sont recouvertes d’un mélange d’écailles et de plumes. Saphira apparaît d’abord sous les traits d’un bébé dragon que les cinéastes voulaient aussi mignon que possible. Pour y parvenir, Hoon et son équipe ont étudié des bébés gnous, des lionceaux et des louveteaux.
C’est Rachel Weisz, couronnée aux Oscars, qui prête sa voix à la majestueuse dragonne Saphira. Elle donne ainsi vie à l’une des idées clés du roman de Christopher Paolini : Saphira communique avec Eragon non pas par la parole, mais sur un mode télépathique. Ce lien particulier renforce l’aspect émotionnel, presque spirituel qui unit les deux personnages.

La bataille de Farthen Dûr (Anecdote)

L’une des scènes les plus spectaculaires d’ERAGON est celle de la bataille de Farthen Dûr, où les Urgals et l’armée d’élite de Galbatorix attaquent la forteresse des Vardens. Cette bataille marque la fin du périple d’Eragon et l’apogée de l’histoire. Lorsque les hostilités s’engagent, Eragon et Saphira aident à repousser les envahisseurs. Cela les conduit à un affrontement aérien avec Durza. Celui-ci chevauche une énorme Bête que le sorcier crée par magie à partir des soldats morts sur le champ de bataille au-dessous d’eux.
Au sol, la bataille a impliqué des centaines de figurants et de cascadeurs filmés en prises de vues réelles, renforcées par des extensions en images de synthèse ajoutées lors de la postproduction, le tout à la lumière du clair de lune. L’ampleur du combat transforme Farthen Dûr en un vaste théâtre de destruction.
Dans le livre, la forteresse des Vardens est construite dans le cratère d’un volcan éteint. On peut encore voir le long des falaises les ruines d’une ancienne cité de marbre blanc, édifiée sur les parois du volcan et s’étirant sur plus d’un kilomètre de haut.
Sous la supervision du chef décorateur Wolf Kroeger, les équipes de décoration ont construit l’un des plus grands décors physiques de l’histoire du cinéma. Ses dimensions étaient trop vastes pour qu’il puisse être édifié dans un studio et après plusieurs expéditions de repérage, la production a découvert une carrière abandonnée et un cratère volcanique en Hongrie, près de la frontière autrichienne.
Avant même que la construction du décor proprement dite ne puisse commencer, il a fallu construire une route d’accès pour atteindre le haut du cratère. Il a fallu 16 semaines de préparation, de construction et de décoration pour transformer une carrière vide en une communauté grouillante de vie.
Peter MacDonald, l’un des meilleurs réalisateurs de deuxième équipe et spécialiste des films d’action – il a travaillé sur deux SUPERMAN, deux BATMAN et quatre HARRY POTTER – a fait équipe avec Stefen Fangmeier pour créer cette impressionnante séquence. Il explique : « Nous voulions qu’en voyant cette séquence, on ressente toute l’intensité d’un combat sans pitié. » Pour filmer l’action, MacDonald a travaillé avec 450 figurants et cascadeurs, pendant plusieurs semaines, à raison de dix heures chaque nuit, souvent dans des conditions difficiles – c’était en hiver et il faisait très froid. La séquence fait intervenir des Urgals – des êtres particulièrement grands – et des elfes. Beaucoup des figurants Urgals mesuraient 1,97 m ou plus, tandis que les elfes mesuraient 1,52 m ou moins…
Le fait de tourner de nuit présentait des difficultés pour le directeur de la photo Hugh Johnson: « Le lieu de tournage s’étalait sur une vaste zone avec des terrasses à divers niveaux et il était difficile d’apporter de la lumière. » Le département de Johnson a dû employer des trésors d’ingéniosité pour faire en sorte que l’on puisse tourner dans les divers espaces du cratère et a même fait appel à une équipe d’alpinistes russes pour transporter le matériel.
Pour cette séquence, Kym Barrett a dessiné des costumes et des armures qui sortent de l’ordinaire. Elle explique : « Je me suis demandé à quoi ressemblerait une armure dans ce monde si particulier. Dans cette scène, Eragon chevauche Saphira et combat les forces ennemies, et il ne pouvait décemment pas se promener dans une armure de douze kilos… Je ne voulais pas non plus que les personnages aient l’air de porter des armures lourdes, raides, sonores. J’ai préféré utiliser du cuir. » La chef costumière a fait appel à des couturiers londoniens réputés, spécialistes du cuir, pour fabriquer ces pièces uniques.
Le travail de la deuxième équipe en Hongrie a marqué seulement la première étape de la création de cette scène. Stefen Fangmeier, Peter MacDonald et l’équipe technique se sont ensuite installés aux studios de Pinewood en Angleterre où ils ont tourné les prises de vues avec écran bleu montrant Ed Speleers chevauchant Saphira, affrontant Robert Carlyle qui monte lui-même une autre sorte de Bête. MacDonald précise : « Nous voulions que ces scènes fassent ressentir le plus possible la sensation de mouvement, comme de vraies montagnes russes ! »
L’équipe a mis au point un dispositif hydraulique contrôlé par ordinateur sur lequel ont été montées des selles. Les acteurs pouvaient ainsi expérimenter tous les mouvements des dragons – voler, glisser, les virages sur l’aile, les demi-tours… Peter MacDonald commente : « Ed était remarquablement naturel. Il aimait voler et il était vraiment prêt à tout pour que ce soit parfait. »
Avant que Speleers commence à travailler sur le dispositif, les cinéastes lui ont fait voir des images de prévisualisation afin qu’il ait une référence pour ses manœuvres de vol.
Stefen Fangmeier observe : « ERAGON est le premier film qui montre ce que c’est vraiment de chevaucher un dragon. Ça a été très amusant de créer les séquences de vol. La difficulté était de conserver une vraisemblance matérielle tout en ayant un élément fantastique. Nous voulions que chevaucher un dragon soit comme se trouver dans un jet de combat avec beaucoup de moments bluffants ! »
La plupart de ces effets ont été réalisés par le studio d’effets visuels néo-zélandais WETA Digital. Pour la scène clé de la bataille de Farthen Dûr, WETA a cherché à obtenir pour Saphira une interprétation plus « agressive ». George Murphy, superviseur des effets visuels, explique : « Elle est plus mûre à ce moment de l’histoire. Elle a grandi, elle a acquis une prestance, le sens du commandement, la présence et l’agilité qui lui permettront de se tirer de la bataille. »
Guy Williams, l’autre superviseur WETA, ajoute : « Nous avons développé Saphira de manière plus physique. On voit en particulier beaucoup ses ailes durant la bataille et elles sont différentes des scènes précédentes. En outre, pour le combat, elle est équipée d’une impressionnante armure. »
Pour la mise en lumière de la séquence de la bataille, Williams et Murphy ont là encore cherché à amener le public à ressentir un lien avec Saphira, comme avec les personnages humains. Ils ont mis au point un aspect visuel réaliste et cependant impressionnant pour les plans où elle s’élève majestueusement dans la nuit, ou lorsqu’elle fond en rase-mottes sur ses ennemis. George Murphy note : « Si nous nous étions reposés uniquement sur la lumière disponible, nous aurions fini avec un ou deux aperçus de Saphira devant la lune, sans plus. Nous avons donc établi une palette de couleurs et des niveaux de luminosité qui la rendent visible. »
George Murphy et Guy Williams ont aussi créé l’effrayante créature que Durza fait naître à partir de soldats morts. La Bête affronte Saphira lors d’un duel aérien épique. Le scénario dépeignait une machine à tuer méthodique dénuée de peur ou de remords. C’est un énorme nuage de fumées et de cendres, noires, brûlantes et tourbillonnantes – le visage de la Mort en personne…
Guy Williams commente : « La Bête de Durza présente un contraste physique prononcé avec l’aspect naturaliste de Saphira. La Bête est une créature créée de toutes pièces, avec une large gueule pleine de crocs, une tête énorme et elle ne possède pas de pattes. Si vous imaginez le mélange d’une grosse tarentule et d’une chauve-souris et que vous y ajoutez une tête de taureau avec des dents de vampire, vous aurez une bonne idée de la Bête… » George Murphy ajoute : « Le design des personnages s’est fait rapidement, mais développer la technologie qui a permis le rendu a été un vrai défi en raison des difficultés inhérentes à la « chorégraphie » de la fumée et de l’action dans la fumée. »
WETA a créé les extensions numériques pour les scènes tournées sur le décor de Hongrie. Guy Williams commente : « Nous avons dû repérer précisément la physionomie exacte du terrain pour intégrer nos images aux prises de vues réelles. Toute l’action tend à se dérouler sur une paroi du volcan, ce qui est visuellement plus intéressant parce que nous nous rapprochons des murs du volcan et que l’on a ainsi une meilleure appréhension de la vitesse du vol de Saphira. »
WETA a travaillé sur une autre grande scène d’action qui combine spectacle et émotion. Guy Williams commente : « Dans cette scène, on explore la facette douce et gentille de Saphira. Nous avons poussé plus loin l’animation faciale, en veillant à ce que les mouvements soient très subtils, et en laissant l’intensité du moment parler d’elle-même. »
Dans un moment magique qui fait progresser le personnage et l’histoire, WETA a créé une séquence dans laquelle Saphira subit une métamorphose, passant de l’adolescence à l’âge adulte.
Les effets visuels de WETA et ILM, combinés aux lieux de tournage particuliers de Hongrie et de Slovaquie, ont fait naître l’illusion qu’Alagaësia existe bel et bien. ERAGON a été l’une des plus grosses productions jamais tournées en Hongrie et en Slovaquie.
L’équipe de tournage de plus de 500 personnes avait son quartier général dans la vieille ville de Budapest. Le décor de la ferme où Eragon vit avec son oncle Garrow et son cousin Roran a été édifié sur une propriété privée dans une vallée à Budakesi, à 45 minutes de Budapest.
La production a construit le repaire de Galbatorix dans une grotte à flanc de colline, dont l’unique accès se faisait par un trou dans le plafond de la grotte. Des grues spéciales ont été utilisées pour transporter le matériel et l’équipement, notamment les caméras, le matériel d’enregistrement son et les éléments de décoration. Une fois dans la grotte, le travail devait respecter certaines contraintes car l’endroit était classé monument historique.
Plus tard, les montagnes de Slovaquie ont fourni plusieurs décors naturels avec des vues spectaculaires sur des vallées, des gorges et des cascades.
Cet univers merveilleux né de l’union des décors et des effets est issu de l’imagination de Christopher Paolini. Mais son livre et le film sont liés d’une façon encore plus inattendue. Paolini confie : « J’ai conçu à l’origine « Eragon » comme un film, j’avais clairement imaginé dans mon esprit les personnages et l’action. Mais comme je n’avais pas l’argent nécessaire pour produire un film, j’ai commencé à écrire un livre... Et voilà qu’aujourd’hui, l’histoire existe au cinéma ! »
À l’époque, Paolini n’aurait jamais osé rêver ce qui se produit aujourd’hui. Mais le destin même de l’auteur, son imagination et le périple entrepris par son héros nous rappellent qu’aucun rêve n’est jamais trop grand…

Glossaire (Anecdote)

ALAGAËSIA Le royaume d’Alagaësia s’étend depuis les terres sauvages de la côte ouest de la Crête jusqu’au désert de Hadarac à l’intérieur des terres, au pied des sommets sud des Montagnes des Beors. C’est un monde habité par des humains, des sorciers, des monstres – et par les puissants dragons.
L’ANCIEN LANGAGE Forme de communication qui permet à certains êtres d’utiliser la magie.
LES MONTAGNES DES BEORS Importante chaîne de montagnes au sud-est d’Alagaësia, où se sont installés les Vardens.
LA CITÉ DE CARVAHALL La cité de Carvahall, située non loin de la Crête, est la ville natale d’Eragon.
LES DRAGONNIERS Ce sont eux qui contribuent à maintenir la paix à Alagaësia, avec l’aide de leurs dragons.
GIL’EAD Gil’ead est la ville très bien gardée où Arya est retenue prisonnière par Durza.
RA’ZAC Ces créatures démoniaques sont les mercenaires qui servent Durza.
OMBRE Sorcier possédé par des esprits maléfiques.
LA CRÊTE Grande chaîne de montagnes qui s’étend sur presque toute la côte occidentale d’Alagaësia.
URGALS Les Urgals, des êtres brutaux et répugnants, forment les troupes qui servent Galbatorix. Leurs visages grotesques sont couverts d’horribles cicatrices.
VARDENS Les Vardens sont les rebelles qui ont installé leur quartier général à Farthen Dûr.
ZAR’ROC Zar’roc est l’épée d’Eragon, que lui a donnée Brom.

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