Le Secret de Terabithia ► Critiques & avis sur le film

Critiques du staff sur le film Le Secret de Terabithia

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Commentaires des membres (4)

L'avis de la communauté SciFi-Universe.

  • 20
    trés trés triste ...
    Tout le monde pleurait dans la salle, pas beaucoup d'effets spéciaux, à éviter!
    fd1mws
    le 4 avril 2007 22h54
  • 100
    J'ai vraiment adoré ce film et j'ai été surpris aussi, je m'attendais à un film dans la lignée de Narnia. Une histoire très emouvante qui nous replonge dans nos souvenirs d'enfances. Ne vous attendez pas à un deluge d'effet spéciaux ici, mais plutôt à une histoire sur l'amitié, la poésie et l'imaginaire. Je le recommande vivement
    Darkwill
    le 6 juin 2007 14h05
  • 100
    Le secret de Terabithia fait partie de ces films marquants auxquels on repense et ressasse plusieurs heures voir plusieurs jours après. Ce n’est pas un film fantastique pour ainsi dire mais plutôt une sorte de mélodrame, une fable sincère et poignante sur l’amitié et le pouvoir de l’imagination et la vie... la vrai. A voire absolument.
    BM
    le 24 juin 2007 00h26
  • 90
    « De quoi tu as peur ? tu crois qu’une fille peut courir plus vite que toi ? »

    En fait tout est dit dans cette phrase du monde de l’enfance, où deux pré-ados qui ont pour seuls points communs d’être mal acceptés par leurs congénères, et aussi celui d’être voisins, vont se lier d’amitié. Sans doute parce que les opposés s’attirent. Leslie fera le premier pas. Fille unique de parents intellectuels, cools et aisés, elle est imaginative, et possède déjà cette ouverture d’esprit propre aux gens qui savent relativiser. Elle est libre Leslie, elle ne connaît pas encore de barrière qui ne soit infranchissable. En fait c’est elle qui court le plus vite.

    C’est peut-être cela qui va attirer Jess dans l’univers fantasque de cette fille. Car des obstacles, lui il a l’impression de ne connaître que cela. Seul garçon parmi quatre sœurs, il n’a même pas la meilleure place, il est au milieu. Ses petites sœurs sont adorables, mais il a bien l’impression qu’elles monopolisent l’attention maternelle pour la plus petite et la tendresse paternelle pour l’autre. Dans sa famille où les fins de mois commencent le 15, on ne jette rien et les vêtements se passent d’aînée à cadette. Jess a besoin de baskets, les siennes sont mortes et demain y’a compèt’. Celles d’une des grandes sœurs ne sont pas usées. Le voilà obligé de courir avec des baskets de fille… roses. Et puis chez lui chacun a sa part de corvée, mais Jess est le deuxième homme de la famille et son père, empêtré dans ses soucis, lui demande sans doute un peu trop. Surtout, il oublie qu’il n’est pas encore un adulte. Il n’est pas libre Jess, il est réaliste. C’est pas pareil. D’ailleurs, avant que Leslie la nouvelle n’arrive, c’est lui qui courait le plus vite.

    Alors Leslie, qui a bien compris que Jess ne rêvait pas assez, et qu’elle avait besoin de ne plus être seule, va entraîner ce garçon de l’autre côté du ruisseau. Là où les parents ont fixé la limite, là où on n’est plus chez nous, là où on n’a plus le droit d’aller parce que c’est trop loin. Pourtant de l’autre côté, une fois qu’on franchit le ruisseau avec cette corde, on peut courir très vite avec ses jambes et avec sa tête. Parce que de l’autre côté, c’est Térabithia.


    “Bridge to Térabithia”, titre original du livre dont est tiré le long métrage, aurait sans doute mieux convenu que ce secret qui ne représente pas bien l’esprit du film. De même la bande annonce est mensongère et laisse présager une énième aventure pour enfant dans un monde féérique. En vérité il n’en est rien, car si monde féérique il y a, il ne prend jamais le pas sur la réalité des deux jeunes héros, que cela soit dans leurs sentiments où leur vie sociale. Térabithia est une métaphore merveilleuse à propos de l’imagination enfantine, et de la capacité des plus jeunes à s’évader grace au pouvoir de l’intelligence et de l’ouverture d’esprit. Ce film dès le départ prend un tournant sensible et pour le coup inattendu. Les adultes que nous sommes regretteront sans doute que les personnages secondaires du milieu scolaire soient un peu trop stéréotypés, mais n’oublions pas que ce film est avant tout destiné aux enfants. D’ailleurs il leur évite un angélisme et un manichéisme trop habituel, car Jess n’a pas une vie facile et il est très bien montré que c’est un enfant triste et solitaire. Quant à Leslie, sa maturité espiègle cache le fait qu’elle soit trop souvent livrée à elle même et qu’elle cherche avant tout une amitié pour effacer sa solitude. Il est donc logique que ces deux là se trouvent et se complètent. Thérabithia est aussi un récit qui aborde sans fard une autre réalité qu’il ne faut pas dévoiler maintenant. Voyez donc ce film, qui si par sa réalisation n’a rien de vraiment original, l’est beaucoup dans son traitement scénaristique, ses décors du monde de Térabithia, et par la justesse étonnante du jeu de ses jeunes acteurs.
    erwann.cleim
    le 10 janvier 2008 11h51

5 avis sont disponibles pour une moyenne générale de 81 sur 100.