Critique Onimusha : Warlords #1 [2001]

Avis critique rédigé par Bastien L. le jeudi 10 juillet 2008 à 20h03

Onimusha bien

Capcom et Sony : Une belle histoire d’amour vidéoludique où le géant nippon avait pour ses différentes PlayStation de belles exclusivités de la part des pères de Mega Man : Resident Evil, puis Devil May Cry peu de temps après la sortie d’une autre série phare de la PS2 : Onimusha. C’est d’ailleurs le studio de production 2 de Capcom (grand spécialistes de Mega Man) qui prend en charge cette nouvelle franchise.
Pensé d’abord comme un survival horror dans la veine d’un Resident Evil, mais dans une ambiance japonaise médiévale, c’est finalement un jeu d’action où il faut découper en lamelles du démon dans un japon féodal en prise avec des évènements glauques et fantastiques. En effet, après une terrible guerre entre deux clans dont celui de Nobunaga Oda (personnage historique très utilisé dans les fictions japonaises comme ce jeu) qui après une victoire se fait assassiner d’une flèche en pleine gorge, et tous cela pendant une cinématique sublime. Mais l’affreux réapparaît mystérieusement et la princesse Yuki du clan rival d’Oda se fait capturer presque sous les yeux du héros Samanosuke (modélisation de l’acteur Takeshi Kaneshiro qui prête sa voix au héros dans la version originale) samouraï de son état et accompagné d’une ninja nommée Kaede. Samanosuke se fait vite terrasser par un démon mais c’est alors qu’il est inconscient qu’il acquiert un gantelet détenteur du pouvoir des ogres. A nous donc de sauver la princesse tout en essayant de savoir pourquoi on croise autant de démon à chaque coin de décor… Le scénario est plaisant (l’ambiance exotique pour nous joueurs français aide bien) avec des personnages exploités juste comme il faut et des rebondissements nécessaires pour qu’on soit captivé autrement que par les graphismes ou le jeu en lui-même.
En effet, les cinématiques sont sublimes, la première en guise d’introduction est à couper le souffle et les autres ne sont pas en reste (notamment l’apparition de la reine des insectes). Mais le jeu est sublime, montrant qu’Onimusha ai pu servir à sa sortie comme vitrine pour la jeune PS2, certes la caméra est fixe mais on est émerveillé par les décors autant intérieurs avec les magnifiques jeux de lumière qu’extérieurs dont un rendu de l’eau superbe. Mais bon on a pas le temps de vraiment en profiter car on est sans cesse assailli de démons venus là pour nous empêcher d’aller plus loin. Entre les basiques, les très rapides, ceux qui cognent vraiment dur ou les résistants, il y a pas mal de diversité pour faire parler les trois lames qu’on acquiert pendant le jeu et toutes reliées à un pouvoir élémentaire : Le katana électrique, le sabre enflammé et le naginata (sorte de bâton avec des lames au bout) du vent. A vous d’utiliser la bonne arme et le bon pouvoir sur le bon ennemi. Le gantelet servira aussi à aspirer l’âme des démons qui vous donneront de quoi améliorer vos armes (ce qui vous permettra d’accéder à d’autres pièces du jeu) pour être le plus puissant des samouraïs. Les combats sont fluides et bien pensés, avec un bouton pour l’arme et un autre pour le pouvoir et un système de parade et un autre d’esquive tout ça avec des déplacements à la croix directionnelle mais plus rapide que dans Resident Evil (avant que Capcom adopte l’analogique pour Dante) qui avait initié cette façon de jouer avec des caméras fixes. Sachez que l’acolyte du héros est jouable pendant quelques temps et sa plus grande vivacité avec ses couteaux et ses kunai. A noter aussi la présence d’un arc et d’un mousquet pour Samanosuke qui sont parfois utiles.
On peut penser que le parti pris de la croix directionnelle peut gêner mais il n’en est rien, on s’habitue vite, néanmoins les caméras gênent parfois surtout face aux ennemis les plus grands dont les boss qui promettent des combats épiques. D’autant que l’exploration se doit d’être minutieuse pour trouver les objets manquants aux nombreuses énigmes où les objets permettant de regagner de la vie ou objets là pour étoffer le fond du jeu (livres, lettres…) ce qui est plus que plaisant. On peu aussi reprocher au jeu sa très faible durée de vie qui est parfois augmenter artificiellement comme le besoin d’améliorer les armes ou encore des sauvegardes à la dur où quand on meurt, retour à l’écran titre pour reprendre à partir de la dernière sauvegarde. C’est parfois légèrement rageant. Le décor japonais et l’ambiance glauque et violente à souhait peut aussi rebuter (de toute façon, voilà encore un bon titre à éloigner des plus jeunes, une constante chez Sony) mais pour peu qu’on accroche, la durée de vie limitée pourra être agrandie pour refaire l’aventure encore et encore car oui Onimusha est un jeu unique. Du moins avant l’arrivée de ses suites.

La conclusion de à propos du Jeu Vidéo : Onimusha : Warlords #1 [2001]

Auteur Bastien L.
77

Un jeu d’action tout en classe et violence servit par une ambiance originale bien aidée par un scénario correct et des graphismes sublimes. La naissance d’une grande franchise qui se termine trop vite.

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