Omale ► Critiques & avis sur le roman

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Commentaires des membres (3)

L'avis de la communauté SciFi-Universe.

  • 60
    Il est parfois très difficile de rentrer dans un livre... Ce premier livre du cycle d'Omale en est l'exemple parfait.

    Il est évident, dès le debut, que ce livre pose les bases du monde inventé par Laurent Genefort. Description très (tros) complète des personnages, du cités, des mythes et des religion qui composent le monde d'Omale. Description si complète qu'on en arrive à avoir l'impression de lire un livre éthnologique : extrêmement bien décrit, très plausible, mais que c'est lent !

    Les pages passent et tous les personnages ressassent les histoires qui les concernent et assoient la construction d'Omale dans l'esprit du lecteur. Il faut attendre la fin pour enfin comprendre ce qui se passe et observer un semblant d'animation sur ces eaux plates.

    Ce livre n'est donc que la mise en place d'Omale. Dommage que Laurent Genefort se soit senti obligé de tout raconter dès le debut. Le background est parfois très confus et il n'aurait pas été si illogique de laisser le lecteur digérer ces informations sur l'ensemble des romans composant le cycle d'Omale.

    Heureusement, Laurent s'en tire avec un plume légère talentueuse qui permet au lecteur d'arriver à la fin et, enfin, d'obtenir quelques explications.
    Tendencies
    le 17 août 2006 04h47
  • 20

    Autant le dire d’entrée : je n’ai pas terminé l’histoire. Rassurez-vous, je vous vous expliquer. D’abord, parlons un peu de l’auteur, Laurent Genefort. Né en banlieue parisienne, il lisait dans sa jeunesse de nombreuses histoires de science-fiction, dont
    beaucoup de space opera. Parmi ses préférées : Noô, Dune, Solaris, Les Humanoïdes, entre autres. Lui aussi veut en écrire et fait éditer son premier livre (Le Bagne des Ténèbres) en 1988 au Fleuve Noir. S’ensuivra la sortie de plusieurs romans par an se déroulant
    dans un univers cohérent appelé la Panstructure, qui se prolonge par la conception d’un « univers » gigantesque : Omale. Omale, donc. L’histoire à l’air chouette. Des morceaux de coquilles d’œufs ont été envoyés à des membres des trois espèces : les chiles,
    plutôt guerriers ; les hodgkins, plutôt sages ; et les humains. Ils se retrouvent à bord d’un grand dirigeable en partance le lieu donné en rendez-vous par l’expéditeur des fragments de coquilles. Mais l’histoire n’est pas entrainante, la faute à une surcharge
    de descriptions : premier gros défaut. L’auteur, dans son envie de nous immerger dans son monde s’est laissé submerger par des flots de descriptions qui finissent par lasser. Cette surcharge est amplifié la longue stagnation de l’histoire dans la nef du dirigeable
    – faire découvrir un univers en coinçant les héros dans un espace clos : voilà un défaut supplémentaire. Le premier récit n’arrive qu’à la page 200 ! Alors que pour Hypérion – qui est le modèle de l’histoire d’Omale – ça arrive dès la page 37 ! Et pourtant
    l’auteur, Dan Simmons, est lui aussi assez prolixe en détails, ça illustre bien le problème d’Omale. La lenteur, un défaut répulsif pour les lecteurs américain. Le lecteur n’est apparemment pas seul à s’ennuyer : « Sikandaïrl passa en revue la batterie de
    pièce, de sorte que la distribution à elle seule dura trois heures. » Page 185. Fichtre, trois heures ! Perso, je ne prendrais même pas la peine de jouer. Les héros ont dû bien s’ennuyer eux aussi. Finalement, on peut dire que l’auteur arrive à nous faire
    passer les sensations des héros… J’ajoute à cela que l’univers dépeint n’est pas spécialement original. Et même pas space opera ! Plutôt steampunk, et encore. Il n’y a pas d’étoiles, on ne ressent pas leur « odeur ». L’espace est loin. Et enfermé dans un dirigeable,
    on ne risque pas de se rendre compte de la grandeur d’Omale, une sphère de Dyson. Second point faible : les personnages. Les personnages ont des comportements totalement irréalistes en plus d’êtres crédules. Un inconnu leur envoie un morceau de coquille d’œuf
    et une invitation, et eux y répondent. Quel personne douée d’intelligence répondrait vingt ans plus tard à une invitation faîte par un inconnu ? Là encore, il semblerait que les héros s’en rendent compte : « (…) nous sommes tous bizarres. N’avons-nous pas
    quitté notre vie précédente, sur la foi d’une promesse inscrite sur un bout de coquille d’œuf ? » Page 135. Un point faible qui gâche le thème principal du livre : les relations sociales. Comment explorer ce thème alors que la responsable de l’assaut sur le
    dirigeable accepte de coopérer calmement ? On pourrait citer d’autres, comme Sheitane, qui annonce à l’un des gardes du dirigeable que celui-ci va subir une attaque et a été infiltré sans ce dire que son interlocuteur est peut-être lui-même dans le coup. Et
    pan, il est dans le coup ! Ce qui permet d’identifier un autre défaut, moins visible que les deux autres : les facilitées narratives. Dur à suivre, après ça. Je voulais poursuivre ma lecture pour mon blog mais même ça n’a pas fonctionné. Lessivé, j’arrête
    à la page 200. Tu aurais dû continuer, c’est à partir d’ici que commence l’histoire, me direz-vous. Mais quand on veut créer un univers majeur, on n’a pas besoin d’autant de page pour nous emporter. En fait, on devrait être emporté par l’histoire dès la première
    page. Je n’aurais jamais dû me fier à toutes les critiques positives que j’ai lus, mais vous, vous avez mon avis. Et à 30€ le tome 1, vous pouvez largement vous épargner cette peine. Omale m’a gravement refroidit et je ne sais pas si je relirais un de ses
    livres de sitôt. Mais tout n’est pas perdu puisque depuis ces dernières années, son niveau a monté. Mais pour Omale, c’est mort. Ce livre n’a rien d’un classique, ni même d’un bon livre. Faut vraiment lire depuis l’enfance pour espérer l’apprécier. Si Genefort
    est l’un des principaux auteurs français de space opera, c’est que le space opera hexagonal est à des années-lumière des meilleurs space opera qu’on puisse lire. Triste pour le pays de Jules Verne. Heureusement qu’il reste l’espoir.
    Space opera
    le 19 octobre 2013 16h41
  • 60

    L’univers de ce roman est vraiment passionnant ! Du fait de son immensité premièrement. C’est un monde d’une infinie diversité, où tout reste à découvrir. Passionnant aussi du fait des relations entre ses habitants. Déjà qu’on a du mal à s’entendre sur notre bonne vieille Terre, alors imaginez y trois espèces « intelligentes », avec leurs traditions, leurs physiologies, leur langages et leur aspirations ! Si les origines des personnages, bien souvent des plus tragiques, sont bien pensées, l’histoire générale du roman m’a elle laissé sur ma faim. Comme si cette dernière n’était qu’un prétexte pour réunir les protagonistes du roman. Je la trouve invraisemblable et faussement mystérieuse. La lecture m’a été parfois difficile, surtout lors des scènes d’action, car c’est à ce moment que se mélange le plus de mots de vocabulaire inventés par l’auteur et de vocabulaire de navigation aérienne (la moitié du roman se passe dans une sorte de zeppelin géant). Les descriptions et les dialogues m’ont quant à eux vraiment plu. En résumé, ce premier livre sur Omale plante le décor (et quel décor) ! Il donne envie de lire le suivant. J’espère juste que l’histoire en vaudra le coup.
    Maxwell888
    le 10 avril 2016 18h37

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