Critique Apocalypse 2024 [1976]

Avis critique rédigé par Christophe B. le dimanche 17 février 2008 à 17h31

Un excellent film oublié

En l'an 2024, au terme d'un conflit nucléaire mondial, deux des rares survivants, un jeune homme et son chien, errent dans le désert à la recherche de quelques denrées à se mettre sous la dent, et à la recherche de femelles, à se mettre sous... heu... aussi ! Mais leur route sera parsemée d'embûches...


Apocalypse 2024 débute par une séquence de près d'une minute, montrant, les unes derrière les autres, des explosions nucléaires. Dès le début nous savons que nous allons avoir droit à du "post-nuke" comme on dit de nos jours. Puis un écran noir envahi l'écran suivi d'un citation : "La quatrième guerre mondiale dura cinq jours... Les politiciens avaient finalement résolu le problème de la popultion urbaine"
Post-apocalypse et humour noir, voilà en moins d'une minute, les bases de ce film qui sont posées avec brio !
Désormais donc, tout n'est que désolation, la civilisation est recouverte et pourrie par un océan de boue. Elle n'appartient plus désormais qu'à celui qui est assez fort pour se battre et piller pour son propre compte.
A ce titre, Apocalypse 2024 préfigure Mad Max et ses descendants, à la différence que les horreurs post-nucléaires se déroulent ici sur une petite musique guillerette et dans un style de réalisation intimiste et dépouillé qui tranche radicalement, mais avec bonheur, avec le propos.
Inspiré d'une célèbre nouvelle de Harlan Ellison, le film nous entraîne dans un monde ravagé par l'holocauste atomique où Vic, un jeune homme, tente de survivre, aidé dans ses deux quêtes existentielles (la bouffe et la baise !) par un chien surdoué avec qui il communique télépathiquement. Ce chien, nommé Blood, le dirige, lui signale les dangers, l'instruit, et surtout lui trouve des femmes. La gente féminine est réellement devenue une denrée rare, car généralement violée et mise à mort par les sinistres "Rovers", des bandes de pillards, violeurs, tueurs, qui arpentent le désert à la recherche de bouffe et de chair fraîche. Pire que les "Rovers", la nuit est également hantée par les mystérieux "Hurleurs", monstres irradiés dont nous n'apprendrons pas grand chose, hélas...
Une femme va donc faire irruption dans la vie du jeune homme et de son chien, et persuader le premier de la suivre à sa suite dans un monde souterrain, régi par un comité qui tente de reconstruire une société civilisée, très "politiquement correcte", moralisatrice, totalitaire.
Après avoir tâter des deux mondes, Vic ne choisira pas. Ni le monde barbare du dessus, ni le monde démagogique du dessous ne lui convenant, il préférera poursuivre sa quête d'un autre monde, incertain, en compagnie de son seul ami : son chien.

La conclusion de à propos du Film : Apocalypse 2024 [1976]

Auteur Christophe B.
77

Ce film méconnu est un véritable divertissement. De la science fiction philosophique et drôle à la fois. L.Q. Jones, acteur fétiche de Sam Peckinpah, sait de qui tenir son style de réalisation superbe. Hyper misogyne, le propos distille un humour des plus noir (ne ratez surtout pas le mot de la fin !). Les dialogues y sont souvent savoureux. Une oeuvre décidemment très séduisante.

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