Critique Marées de lumière #4 [1990]

Avis critique rédigé par Manu B. le jeudi 13 octobre 2005 à 10h17

Benford confirme

« Le capt’ain aimait arpenter la coque. Nulle part il ne se sentait aussi seul. A l’intérieur de l’Argo régnait en permanence le bruissement incessant d’une humanité confinée depuis deux ans dans les entrailles exiguës, quoique généralement jugées confortables, d’un vaisseau spatial… »

Un auteur de hard-science, oui mais...
A l'instar du precédent roman de la série: la grande rivière du ciel, ce volet de la guerre organique/mécanique est relativement orienté action, tout en conservant cette trame scientifique. C'est ainsi qu'un certain nombre de notions d'astrophysique nous sont racontées de manière tout à fait digeste et s'intégrant parfaitement à l'histoire sans perdre le rythme. Le rythme en est d'ailleurs suffisamment et savamment dosé pour en faire finalement un bon space opera également. Comme précédemment, Benford s'efforce de donner à ses personnages un profondeur qui leur donne un relief indéniable. Ici, le personnage principal, Killeen se sent même le jouet du destin au milieu de cette fuite que lui et sa tribu ont entrepris depuis le départ de sa planète natale. Cette conviction qu'il acquiert sur son rôle de charnière dans le destin des hommes va le bouleverser en profondeur, mais il devra le masquer en apparence pour tenir son rang, d'où une personnalité assez déchirée entre son rôle de père, par exemple, et son rôle de chef. Cette dualité est décrite de manière intéressante par Benford.

L'histoire en marche. Nous sommes en plein dans la bataille des mécas contre les organiques, les Intelligences Artificielles contre les biologiques, et les hommes, devenue la vermine en ces temps difficiles où les Mécas dominent la galaxie, vont rencontrer un troisième genre de vie extra-terrestre hybride: les cybers, moitié organiques, moitié mécaniques. Ce seraient des alliés précieux, mais se baisseront ils à aider la vermine humaine ? Et le salut est il toujours vers ce fameux centre galactique où les organiques vaincront ?

La conclusion de à propos du Roman : Marées de lumière #4 [1990]

Auteur Manu B.
80

Dans la lignée du précédent roman, marées de lumières explore les différentes possibilités des Organiques contre le danger Méca. Un pas de plus est franchi

On a aimé

  • le space opera la psychologie des personnages

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