Critique Un clone encombrant #9 [1995]

Avis critique rédigé par Manu B. le dimanche 9 juillet 2006 à 03h30

Enfin un rebondissement majeur !

"Sa navette de combat était tapie, immobile et silencieuse, sur la plate-forme de réparation..."
Après la réussite de l'évasion des prisonniers barrayarans du camp cetagadan, l'amiral Naismith aka Miles Vorkosigan arrive avec la flotte des mercenaires Dendarii sur la planète Terre. Mais Miles arrive à l'ambassade barrayaranne en tant que Miles Vorkosigan. Il décide de s'inventer un clone pour ne pas compromettre sa couverture pour bien distinguer ses deux rôles de Naismith et Vorkosigan...
Après le décevant Cetaganda et le bien meilleur frontières de l'infini, un clone encombrant devait être au moins du même niveau que le dernier. Or, Lois Mc Master Bujold démarre plutôt mal avec un Miles à l'humour lourdingue digne de Cetaganda, un humour auquel je n'accroche pas du tout, mais alors pas du tout. Cependant, ce défaut tend gentiment à disparaître au long du roman, et donc à moins gêner, pour pouvoir se concentrer sur l'intrigue qui prend un tour intéressant, à savoir le rôle du clone de Miles.
Le fait est qu'on revient quelque peu sur l'histoire du boucher de Komarr et les implications du massacre perpétué sur cette même planète. De là découle une machination qui prend (enfin) le gnome au dépourvu. L'autre point positif vient de l'action qui occupe l'essentiel de la deuxième partie du roman et qui en devient d'autant plus passionnante.
Ce roman fait partie du meilleur de la saga que l'on prend plaisir à lire.

La conclusion de à propos du Roman : Un clone encombrant #9 [1995]

Auteur Manu B.
70

Après une moitié de roman un peu ennuyeuse, le roman se débride enfin avec une étonnante rencontre pour Miles et une fin à suspense.

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