BIFFF J5 : De l'amour, du super-héros, du sabre et une chasse au sanglier.
Le Bifff prend du « Super » en ce cinquième jour.

Cette cinquième journée cinématographique a commencé avec Rammbock, de Marvin Kren, sympathique film de Zombie à la durée plutôt étrange (59 minutes). S'il ne renouvelle nullement le genre, Rammbock se montre plutôt agréable et efficace à sa vision (voir critique de Nicolas L.).

ambiance Bifff J5

Par la suite si nous avons raté Strayed d'Atan Satayev, nous avons répondu présents à One Day de Chi-jan Hou. Si sur le fond le film de ce dernier nous raconte une très belle histoire, qui peut même se montrer par moment émouvant, One Day se montre bien trop contemplatif avec ses (beaux) plans s'éternisant sur du surfait, ainsi que ses multiples dialogues inutiles pour tenir notre attention sur la longueur. Et si nous avons réussi à tenir, il faut reconnaître que nous avons aussi regardé notre montre de nombreuse fois.

One Day au Bifff

Le réveil a tout de même été des plus efficace avec le film suivant. D'ailleurs, on peut déjà presque dire que « Le film » du festival a certainement été diffusé hier soir et il s'appelait Super, de James Gunn. Pourvu d'un casting quatre étoiles avec en tête une Ellen Page incroyable. L'actrice de Juno semble complètement heureuse de faire partie de ce projet et offre une prestation simplement majestueuse. Pour le reste, on n’oubliera pas de citer les présences déjà bien remarquables de Rainn Wilson, Liv Tyler, Kevin Bacon, Michael Rooker ou encore Nathan Fillion. Le film se montre totalement irrévérencieux, drôle, saignant, et rien que le générique de départ mériterait le déplacement. Batman et Robin n'ont qu'a bien se tenir, car Crimson Bolt et Boltie sont dans la place et autant dire que ça fait mal !

Le film de 22 heures figurait aussi dans la liste des grosses attentes puisqu'il s'agissait de 13 assassins de Takashi Miike. Semi-déception pour ce coup, car si le film est loin d'être mauvais, il met quand même beaucoup de temps à s'installer. De plus, si les combats se montrent d'une belle et grande envergure, ils sont dénués de toute folie et d'excès sanglant. Au final, 13 assassins montre un Takashi Miike presque trop assagi, et, pour le coup, on s'étonne même de la présence de ce film au festival, car il n’y a ici ni combat surréaliste, ni folie, aucune exagération visuelle et aucune exagération sanglante (sauf dans la toute dernière scène).

La soirée c'est terminé avec Proie d'Antoine Blossier (qui, pour ne pas être confondu avec le film d'Eric Valette, pourrait changer de titre d'ici la fin de semaine). Même si l'installation du film ne nous a pas totalement convaincus, la deuxième partie se montre particulièrement bien orchestré, très efficace avec une gestion du son exemplaire, et on reconnaitra à son réalisateur d'avoir su ingénieusement cacher l'étroitesse du budget. Le film d'Antoine Blossier devrait, on l'espère, enfin voir le jour en salle le 13 juillet (voir critique de Richard B).

 

 

Auteur : Richard B.
Publié le mardi 12 avril 2011 à 12h45

Diaporama photo : La Traque [2011]

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