Critique Une Amie Commune Numéro de l'Écho du Tonneau 1 [2008]

Avis critique rédigé par Lucie M. le mardi 26 février 2008 à 11h42

Du rififi dans les rues de Paris

Les membres du Club Diogène reviennent dans une toute nouvelle aventure nocturne et fantastique dans un environnement sanglant. Les temps sont dures le conflit Versaillais et Communards mettent à feu et à sang Paris en s’entretuant allègrement. Le Maréchal, Lison et Fédor se retrouvent donc en plein milieu de cette guerre civile pour une chasse pas comme les autres. Ils pourchassent La Bosse, une obscure et sanguinaire créature qui hante les rues de la Capitale pour se repaître de la chair et du sang de ses habitants. Cette créature existe depuis des temps ancestraux et elle se manifeste à chaque fois que la famine, les épidémies et les révolutions font rage.
Le retour du Club Diogène est une très bonne nouvelle. Tout d’abord, cette série créée par Jérôme Sorre et Stéphane Mouret fut publiée par La Clef d’Argent sous forme de mini romans somptueusement illustrés par Fernando Goncalvès-Félix. Les deux premiers tomes, Vilaines Romances et Chef d' Œuvre, mettaient en appétit et nous plongeaient dans un Paris de fin 19ème siècle où nous suivions les aventures surnaturelles du Club Diogène composé de 8 membres tous très différents : Vayec - Le minet du Club – Franklin – l’alter ego de Vayec – Fédor – Le Russe – Lison – La Potiche potelée – Le Maréchal – Le Doyen – Camille – L’austérité même – D’Orville – L’ordure personnifié – et Monsieur – Le créateur du Club et le plus mystérieux des 8 que l’on entrevoit que très rarement. Donc les aventures nocturnes et surnaturelles du Club Diogène reviennent en force sous une toute nouvelle forme : une gazette. Celle-ci se nomme L’Écho du Tonneau, comme le nom de la rue où se situe la suite 52 où se réunissent les membres du Club qui s'appelle la rue du Tonneau, et paraîtra régulièrement. La mise en page est réalisée par Philippe Gindre, le directeur des Éditions de La Clef d’Argent, et cette gazette, pas comme les autres, sera bien évidemment illustrée par Fernando Goncalvès-Félix.
Une Amie Commune est je trouve l’un des récits du Club les plus sombres et l’un des plus terrifiants. Normal me direz-vous, il se déroule quand même durant une guerre civile, les gens s’entretuent et au comble de l'horreur il rode durant ce carnage une créature surnaturelle du nom de la Bosse. Celle-ci, abordée de manière fugace par les deux auteurs, autant sa description que sa provenance, laisse derrière elle une aura d’effroi et surtout de mystère. Pourtant, la fin de cette première partie d’Une Amie Commune laisse songeur ; La Bosse kidnappe un enfant et nos trois héros, Le Maréchal, Lison et Fédor, menant avec fougue cette chasse nocturne, sont bien surpris de constater que La Bosse pourrait avoir de la compassion !?

La conclusion de à propos du Recueil de nouvelles : Une Amie Commune Numéro de l'Écho du Tonneau 1 [2008]

Auteur Lucie M.
80

Cette première partie d’Une Amie Commune met en appétit pour la suite des enquêtes ésotériques du Club Diogène. Publiée en cette nouvelle année 2008 sous forme de gazette, La Clef d’Argent confirme encore une foie son immense talent d’éditeur alliant avec finesse esthétique et récits fantastiques comme on en lit rarement. Une Amie Commune est l’une des plus sombres et des plus terrifiantes histoires du Club Diogène et atteste avec style du talent de conteur des écrivains Jérôme Sorre et Stéphane Mouret. Je vous conseille de vous évader en lisant la première partie d’Une Amie Commune vers une ballade effroyable dans les rues d’un Paris mit à feu et à sang et où navigue une créature plus qu’effrayante.

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