William S. Burroughs est, avec Jack Kerouac et Allen Ginsberg, l'une des trois grandes figures de la Beat Generation apparue aux Etats-Unis dans les années 1950. Hormis son premier chef-d'oeuvre, Le Festin nu, publié en France par Gallimard (et adapté au cinéma par David Cronenberg) — presque toute son oeuvre a paru chez Christian Bourgois. Le Porte-lame — son unique oeuvre encore inédite en français — s'inscrit dans la série des romans qui ont assuré sa popularité en France à partir des années 1970 : Les Garçons sauvages,Les Derniers Mots de Dutch Schutz, etc. Recourant à la technique du scénario, Burroughs décrit un film imaginaire, tourné à Manhattan en 2014. Les laboratoires, par purs cynisme et mercantilisme, entravent l'accès aux traitements les plus efficaces. Une médecine clandestine se développe, dont le fonctionnement est calqué sur celui du trafic de drogue, avec ses chimistes, ses revendeurs, ses praticiens, ses patients. Le porte-lame(The blade runner) est celui qui convoie la marchandise illégale dans les rues de la mégapole. Il y a une puissante ironie à voir le drogué notoire William Burroughs ériger en modèle le trafic de stupéfiants, non plus pour détruire des vies, mais pour les sauver. Son roman, bref, incisif, excitant, est aussi un magnifique hommage à la ville de New York. Un bijou inédit de l'un des auteurs culte de l'Amérique d'après-guerre. Le livre dont le titre original — Blade Runner : A movie — a inspiré celui du film de Ridley Scott (par ailleurs adapté d'un texte de Philip K. Dick).

L'oeuvre Le Porte-Lame est composée de 1 roman.

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