NIFFF : Bilan de l'édition 2013
Des films, encore des films, toujours des films...
Et voilà, c'est fini ! Le treizième festival international du film fantastique de Neuchatel (NIFFF) a fermé ses portes samedi soir avec la consécration du film Dark Touch de Marina de Van. Pendant ces dix jours, la petite ville suisse a vécu au rythme du cinéma de genre, entre avant-premières mondiales, rétrospectives et autres évènements cinématographiques.
Le NIFFF, c'est déjà un cadre paradisiaque. Le lac, les montagnes, le soleil, la chaleur, toutes ces conditions qui font que l'on a pas forcément envie d'aller s'enfermer dans une salle de cinéma (contrairement au festival de Bruxelles, où le climat hostile ne nous incite pas franchement à sortir à l'extérieur). Cela est d'autant plus vrai que les amis/concurrents d'autres médias sont également présents, et qu'il est agréable de rester devant une bonne bière suisse (enfin, devant une bière suisse) à discuter.
Ceci dit, la qualité de la programmation contrebalance ces nombreuses tentations extérieures. Encore une fois, les films diffusés au NIFFF étaient qualitatifs. A l'exception d'une ou deux grosses purges atroces (The aswang chronicles, Gallowwalker), mêmes les films les plus mauvais possédaient intrinsèquement quelques belles qualités. On y a découvert de formidables longs-métrages (surtout Dark Touch, qui a remporté à juste titres toutes les récompenses majeures), de belles surprises (le premier long-métrage Chimères, le classique mais jouissif You're Next) et on a pu revoir quelques perles déjà vues ailleurs (le toujours excellent Ghost Graduation, Byzantium et sa relecture des films de vampire).
Le festival a également mit à l'honneur le grand Larry Cohen. En sa présence a été organisé une rétrospective de sa carrière, permettant de découvrir ou de revoir dans une salle obscure ses principaux longs-métrages (ahhh, Le Monstre est vivant sur grand écran, un rêve de gosse !). A ses côtés, le festival organisait When Music Score (sur la musique de film) en présence de trois compositeurs talentueux (Cliff Martinez, Jeff Grace et Johan Söderqvist) et le symposium Imaging the Future (sur les effets spéciaux) avec notamment Scott Ross (le patron d'ILM entre Qui veut la peau de Roger Rabbit ? et Jurassic Park, rien que ça !). Du très beau monde, donc (dont vous pourrez bientôt retrouver les interviews sur SFU).
Cadre fantastique, programmation de qualité, invités passionnants... le rendez-vous est d'ores et déjà pris pour l'année prochaine ! Longue vie au NIFFF !