Un nouveau supplément pour D6 Galaxies

L'un des auteurs nous parle de son bébé...

Le jeu de rôle D6 Galaxies se dote d'un nouveau supplément. Après Les Immortels, Forsats vous propose de partir dans une prison Galactique.

ForSat : [fORsa] néologisme pénitentiaire renvoyant à l’association des termes « foreur » et « satellite ». Désigne en première intention un bagnard galactique affecté à l’extraction de minéraux sur la lune morte Obside III. Par extension, terme qualifiant les détenus-soldats du Ier régiment expérimental carcéral embarqués à bord du navire-garnison fédéral l’Argès.

D6 Galaxies : ForSats vous propulse dans un univers lointain, futuriste. Il vous propose de toucher du doigt plusieurs réalités en une. Un monde en guerre, déchiré par la folie des peuples évolués qui s’y opposent, empourpré par la furieuse détermination de la Fédération et du Cartel à se faire rendre gorge.

Une institution fédérale à bout de forces, qui cherche par tous les moyens à précipiter l’issue du conflit et, dans l’intervalle, à donner des gages à une opinion publique qui pleure ses morts et qui en est lasse. Un univers carcéral rude, sombre, rendu plus éprouvant encore par la réintroduction du travail citoyen volontaire – autant dire les travaux forcés.

Une unité militaire atypique, constituée de détenus de droit commun condamnés à une lourde peine. Des bagnards qui ont fait le choix de risquer le peu qu’ils valent aux yeux de beaucoup pour obtenir l’inestimable : la liberté, voire peut-être une forme de rédemption.

Vous trouverez, dans les pages de cet ouvrage de jeu de rôle qui est tout à la fois un supplément à D6 Galaxies : Prologue et un cadre de jeu autonome : - Une description aboutie des systèmes judiciaires en vigueur dans les Constellations ainsi qu’un mécanisme permettant de simuler un procès et ses conséquences pour celui qui en fait l’objet.

- Une immersion inquiétante dans les bagnes galactiques fédéraux donnant à découvrir ces lieux particuliers et ceux qui les peuplent. Des éléments pour y mettre en scène des scénarios originaux. - La présentation exhaustive du Ierrégiment ForSats, le profil de ceux qui y servent, la nature de la fraternité d’armes qui les soude, les particularités des militaires qui les encadrent, la large gamme des missions qui leur sont confiées.

- Une approche transversale et détaillée des cadres de jeu permettant de jouer des ForSats : leur navire-garnison, les théâtres d’opération sur lesquels ils sont déployés, leurs perspectives étrangères à leur quotidien de détenus-soldats. - Un système de création permettant de concevoir un personnage aux contours troubles, qui a nécessairement connu une accointance plus ou moins durable avec le crime. Un alter ego dont les ressources intimes jouent pour beaucoup dans son aptitude à continuer à aller de l’avant malgré les épreuves.

- La présentation des huit principales familles criminelles sévissant au cœur des Constellations, leurs pratiques, leurs traditions, leur organisation, les singularités de ceux qui les servent, les raisons susceptibles de les conduire à devenir des ForSats.

- Un long scénario, riche en rebondissements, permettant la découverte d’un environnement atypique, qui permettra à une SCOAD de recrues de faire ses preuves avant que son affectation au Ier FS ne soit validée.

Forsats est un livre de 532 pages édité au format 15x22. Il coûte 29€90.

 

Bon, au delà du long résumé officiel, que peut-on attendre du jeu ? Laurent Séré, les des auteurs, nous en dit un peu plus.


SFU :
Quelle est la place du supplément dans la gamme ?

Laurent Séré : Un univers de jeu comme celui de D6 Galaxies offre de vastes perspectives de développement. Ainsi ForSats approfondit-il à sa manière la thématique de la guerre civile qui ravage les Constellations. Mais il va plus loin en proposant une "manière de jouer" à D6G qui s'appuie sur l'incarnation de personnages aux identités fortes, des criminels devenus détenus-soldats. Les ForSats cherchent, chacun pour des raisons personnelles, un moyen de sortir de l'ornière carcérale, peut-être une occasion de rachat d'un passé obscurci par leurs agissements, parfois un simple raccourci pour retourner dans le giron du monde du crime organisé. D6G : Forsats propose un cadre de campagne détaillé incluant notamment la description complète du vieil astrocuirassé converti en vaisseau-garnison qui accueille ce régiment très particulier. Il introduit aussi un système alternatif de création de personnage axé sur les singularités d'individus qui n'ont plus grand-chose à perdre et même plutôt tout à gagner à risquer leur peau au cours de missions hautement périlleuses. Ainsi cet ouvrage revêt-il également un potentiel pleinement autonome qui sera susceptible de servir tout univers de science-fiction.

 

SFU : Quelles sont ses sources d'inspiration ?

Laurent Séré : Elles sont multiples et nées de regards croisés. Je partage avec Frédéric Thévenin, le vieux compagnon de route qui a signé avec moi les textes de l’ouvrage, un noyau d’inspiration commun. Adolescents, nous avions été fascinés par la bande dessinée Alien Legion publiée par Epic Comics entre 1984 et 1990. Il s’agit pour nous d’une véritable référence, de par sa qualité graphique en premier lieu, mais aussi évidemment par l’intérêt du concept et la variété des personnages constituant l’unité militaire de terrain dont le lecteur suit la trajectoire sur divers théâtres d’opération. Divers films "de guerre", parmi lesquels Les Douze salopards, ont aussi pesé dans la balance. Côté atmosphère carcérale, nous avons enchaîné les lectures avec des romans tels que L’Odeur de la haine, de Tim Willocks, des ouvrages historiques portant sur le bagne tels que Biribi de Dominique Khalifa, ou encore des témoignages de détenus ainsi que des publications traitant de la criminalité organisée. Il s’est agi ensuite de s’imprégner de ces éléments, de les synthétiser et de les traduire dans un cadre de jeu futuriste. Si nous devions citer un film qui nous a vraiment marqué de par ce qu’il décrit du parcours d’un délinquant en prison, ce serait immanquablement l’exceptionnel Un prophète de Jacques Audiard, qui dit beaucoup de l’éternité d’une vie de détenu en un peu moins de trois heures d’images. Jean-Marc Emy et Erwan Broudin, les deux derniers membres du quatuor en charge de la concrétisation graphique du contenu de ForSats, ont quant à eux beaucoup puisé dans leur imaginaire d’instinct, tout en identifiant comme points de référence les travaux de Leiji Matsumoto – le père d’Albator – ou des œuvres cinématographiques emblématiques comme Blade Runner.

 

SFU : Quel sera le prochain supplément ?

Laurent Séré : D’ici la fin de l’année devraient être publiés une campagne complète dédiée à D6G : ForSats, ainsi que Confins, qui traite des marges de l’univers connu et des mystères qui sont de nature à susciter des vocations d’explorateurs stellaires. En tout cas, l’équipe continue à plancher sur l’exceptionnel potentiel de D6 Galaxies, un jeu de rôle aux mécanismes pensés pour être accessibles au plus grand nombre. Son auteur, Cédric B., a d’ailleurs fait le choix d’offrir le jeu en téléchargement libre auprès du site du Studio 09, ce qui n’empêche pas tous ceux qui le souhaitent de faire un acte militant en choisissant de l’acquérir en version papier. N’entendez-vous pas le chant des étoiles qui vous appelle ? J’en témoigne, le voyage mérite qu’on y succombe.

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Atlantic Rim

le Pacific Rim de chez The Asylum

Grands fournisseurs de « mockbusters », à savoir des nanars surfant sur les blockbusters du moment, les studios The Asylum (désormais The Global Asylum) n’en ratent pas une. Après les plagiats fauchés que furent (vous pouvez vous amuser à relier pour chacun de ces titres le film copié) Transmorphers (alias Robot War), The Da Vinci Treasure, Snakes on a Train, I am Omega (avec Mark Dacascos à la place de Will Smith), 2012: Supernova, Almighty Thor, Abraham Lincoln vs. Zombies, Mega Piranha (lire la critique), 18 years old virgin, The Terminators, 100 million B.C. (alias Prehistoric / Jurassic Commando), American Warship, Paranormal Entity, Sunday School Musical, The Day the Earth Stopped (aka Space Destructors, qui leur a valu un premier procès par la 20th Century Fox), Age of the Hobbits (retitré Clash of the Empires suite à une bataille juridique contre la Warner), jusqu’à oser un Titanic II (très drôle, cela dit), ils s’attaquent cette fois au très attendu Pacific Rim de Guillermo Del Toro. Le résultat est Atlantic Rim.

Atlantic Rim a été produit opportunément lorsque le blockbuster de Guillermo Del Toro était annoncé (avant même d’être tourné) pour l’été 2012. Mais alors que Atlantic Rim était déjà annoncé sous ce titre (chez Asylum, ils perdent pas de temps et font les affiches avant de faire les films), Pacific Rim fut reporté pour l’été 2013. Atlantic Rim a alors été retitré From the Sea, mais le changement de titre ne masquera pas les « influences »…

Réalisé par Jared Cohn, tâcheron pour The Asylum (pléonasme) responsable de Bikini Spring Break (sans James Franco mais avec Robert Carradine), 12/12/12, Hold Your Breath ou Born Bad (un Twilight-like), Atlantic Rim / From the Sea compte dans ses rangs quelques têtes connues, comme Graham Greene (second couteau indien inoubliable dans Danse avec les loups, Une Journée en enfer, La Ligne Verte, Maverick ou Cœur de tonnerre), David Chokachi (Cody Madison dans Alerte à Malibu) ou le rappeur Anthony 'Treach' Criss (qui avait prit la relève de Wesley Snipes dans L’Art de la Guerre III et fait le sidekick de Steven Seagal dans Today you die), ainsi que la bombasse Jackie Moore (pas la chanteuse de rhythm and blues, mais l’actrice qui joue dans…heu…elle est jolie, quand même).

Les CGI miteux, les personnages débiles et l’intrigue pompeuse (en bref : « Quand des monstres géants sortent de l'Océan Atlantique et attaquent des rivages de l'Est, le gouvernement des Etats-unis est forcé de faire confiance à des intelligences artificielles robotiques pour défendre le pays. ») devraient répondre à l’appel, comme il se doit chez The Asylum. Nous attendons donc avec impatience de découvrir cette merveille, prévue pour Juillet 2013 aux Etats-Unis (comme Pacific Rim, quoi), évidemment en DTV. Après quoi nous aurons peut-être le droit à un Mediterranean Rim...

 

En attendant, merci The Asylum pour tout ça :

Lire la critique de Abraham Lincoln vs. Zombies

Lire la critique de 100 Million B.C.

Lire la critique de Transmorphers

Lire la critique de Transmorphers 2


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