Interview des auteurs de la future BD de la saga Alamänder d'Alexis Flamand qui sera éditée chez Kamiti

Ce futur must have de la BD est en foulencement jusqu'au 16 mai minuit et SciFi vous montre une illustration EXCLUSIVE

Le cycle d'Alamänder, écrit par Alexis Flamand, est constitué de trois romans publiées chez Léha Editions.
La jeune maison d'édition Kamiti a relevé le défi de les adapter en BD et a lancé une campagne de financement participatif, actuellement en cours sur Ulule jusqu'au 16 mai minuit, pour nous proposer une version pour le 9e Art.
Les auteurs, Gihef à l'adaptation et au scénario avec Marco Dominici au dessin et Andrea Celestini comme coloriste, de cette future BD ont accepté de répondre à nos questions ainsi que leur conseiller et l'auteur originel Alexis Flamand. L'éditeur Kamiti, ne nous a fournis que quels mots techniques...

Mais sans plus attendre lançons cette interview

SFU : Bonjour à vous trois : Alexis Flamand, Gihef et Marco Dominici. Merci de vous présenter à nos lecteurs et lectrices de SciFi-Universe qui ne vous connaitraient pas.
Alexis Flamand (AF):
Je suis écrivain et auteur de jeux de rôle. Je suis également petit mais très séduisant.
Gihef (G): Je fais de la bande-dessinée depuis près de 20 ans. D’abord illustrateur, je me consacre aujourd’hui uniquement à l’écriture. Et je suis plus grand qu’Alexis.
Marco Dominici (MD) : Bonjour à vous ! Je suis un artiste de BD depuis plusieurs années. J’ai débuté comme auteur polyvalent et complet puis je me suis spécialisé comme artiste dessinateur. Et je suis bien plus poli que mes deux comparses.

SFU : En ce moment se déroule un joli financement participatif qui va dépasser les 30.000€ pour le premier tome de la saga BD sur le Cycle Alamänder dont vous êtes les auteurs. Mais dites-nous quel est le « pitch » de cette saga que vous adaptez en BD ?
AF :
On suit d’une part les aventures de Jonas Alamänder, un « questeur », c’est-à-dire un détective à qui on fait appel lorsqu’on suspecte qu’une affaire recèle de la magie. Le pauvre perd sa maison suite au mariage d’un nobliau et essaie de plaider sa cause auprès du souverain du royaume voisin. D’autre part, Maek, un jeune homme au caractère mélancolique, décide de se mettre en quête d’une école d’assassins mythiques, les T’Sanks. Bien sûr, nos deux héros vont rapidement être plongés dans des aventures dont les enjeux vont aller en grandissant !

SFU : Alexis, comment t’es venue l’idée d’adapter ton roman en BD ? Est-ce un vieux projet que cette adaptation ? Comment es-tu venu à travailler avec Kamiti Editions ?
AF :
L’idée ne m’en est absolument pas venue [rires]. A l’occasion de l’une des Rencontres de l’Imaginaire de Sèvres, Kamiti, un jeune éditeur sympathique, est venu nous voir sur le stand. Il était à la recherche d’ouvrages dans le domaine de l’imaginaire qu’il pourrait adapter en BD. Je lui parlai d’Alamänder et il prit le premier tome. Six mois plus tard, il me recontacta pour dire qu’il était intéressé. Cela a été une belle surprise car j’avoue que je n’y croyais pas. Il y a tellement d’esquisses de projets de ce genre qui se montent, se monteront ou ne se montent finalement pas que j’ai été ravi de voir se concrétiser celui-ci.
G : Pour ma part, je connais l’éditeur depuis deux ou trois ans. On s’était déjà rencontrés. On s’est bien entendu et avions envie de faire quelque chose ensemble. Il m’a proposé Alamänder. J’ai très peu touché à l’univers de la fantasy, hormis la collection Sirènes & Vikings, et je me suis lancé dans la lecture du premier roman que j’ai adoré. Il y a suffisamment de décalage et de richesse qui en font à mes yeux une œuvre très différente de ce qu’on peut voir ou lire dans le genre. C’est ce qui m’a séduit et donné envie de me lancer dans l’aventure.
MD : Un jour Gihef me contacte me disant qu’il y avait une opportunité avec un petit éditeur de travailler sur un projet de BD délicat et difficile peu rémunéré. Alors qu’à ce moment-là, je devais commencer des essais tests sur un projet bien payé pour un gros éditeur mais qui était très intrigant me laissant dubitatif. J’ai donc demandé l’avis à mon chat télépathe qui sans hésité m’a ordonné d’accepter le projet de Gihef. Ce dernier connait mes dessins réalistes et me demanda si je pouvais dessiner dans un style plus dessin animé/cartoon. Immédiatement, je lui ai répondu « je peux dessiner dans tous les styles ! ». Ce qui ebien sûr est faux mais cela l’a beaucoup impressionné.

SFU : Alexis avec qui travailles-tu sur cette aventure ? Quels sont les rôles ou missions de chaque membre ? L’équipe se connait-elle depuis longtemps, a-t-elle déjà sévi pour d’autres BD, si oui lesquelles ? Et comment opère l’équipe ? Tes comparses connaissaient-ils tes romans avant ou pas ?
AF :
Je vais laisser répondre mes comparses en ce qui concerne leurs rôles respectifs, j’aurais trop peur de surestimer leurs compétences. Je crois savoir que Gihef connaît bien Marco car ils ont déjà travaillé sur des projets ensemble. En ce qui me concerne, la BD n’étant pas un domaine que je maîtrise, j’ai fait leur connaissance sur ce projet. J’ai tout de suite pris beaucoup de plaisir à échanger avec eux, ce qui n’était pas difficile quand on sait que l’une des premières choses que m’a annoncé Gihef était que son objectif était de demeurer au plus près de ce que voulait exprimer l’auteur. On ne peut pas dire mieux que ça quand il s’agit de rassurer ces petites choses fragiles que sont les écrivains ! [Rires] Quant aux romans, je ne crois pas qu’ils les connaissaient auparavant, et pour une bonne raison : dans le cas contraire, ils n’auraient pas participé.
G : En effet, Marco et moi avons déjà travaillé ensemble auparavant sur trois albums. Après Sirènes & Vikings, nous cherchions un nouveau projet sur lequel continuer notre collaboration. Je pense que nous apprécions énormément travailler ensemble, et la fidélité est importante à mes yeux car elle suscite une réelle confiance. Puis, lorsque nous nous sommes embarqués sur Alamänder, j’ai très rapidement demandé à l’éditeur de me mettre en contact avec Alexis, car je ne voulais en aucun cas trahir toute la particularité de son univers. Il est très à l’écoute et nous apporte une aide fort précieuse pour mettre en images la complexité de son œuvre.
MD : Oui je connais Gihef depuis quelques années. En ce qui concerne Alexis avant ce projet, je n’avais même pas conscience de son existence. Maintenant que je le connais ainsi que son œuvre, je suis plus heureux. Plus sérieusement, travailler sur cette BD est un vrai défi qui me permet de m’immerger dans une œuvre originale à l’univers très riche. Mon pauvre niveau en français ne m’a pas encore permis de lire ces livres complexes de la saga Alamänder. C’es autre chose de lire les scripts et les descriptions qu’un esprit simple comme celui de Gihef me rédige. Il est donc très important de rester en contact presque constant avec Alexis et Gihef afin d’être certain de suivre la bonne direction et vers où tendre dans mon travail.  

SFU : Alexis, es-tu très dirigiste avec le scénariste et le dessinateur car tu sais exactement où tu veux aller et arriver ? Ou laisses-tu « beaucoup » de latitude à l’équipe d’adaptation de ta saga en BD ? Ou au contraire, non tu n’as rien à voir là-dedans, c’est le boulot de l’éditeur et de son équipe ? Explique-nous ?
AF :
Je sers essentiellement de personne ressource pour leur travail. Au départ, quand Gihef a commencé à lire le premier tome, je lui ai envoyé des notes et des résumés des intrigues, des descriptions de personnages et de décors, ce genre de chose. De son côté, il me demandait des détails sur certains éléments.
Sa lecture achevée, il a alors fait mouliner ses engrenages cervicaux de sorte d’en tirer un découpage qui soit à la fois compatible avec la trame des romans et avec le fonctionnement des planches de BD.
Est-ce que j’ai mis mon nez dans son travail ? Certainement pas ! Nous sommes partis très vite sur une relation de confiance, à tel point que je découvre les planches de Marco au fur et à mesure qu’il les dessine, et sans avoir lu le moindre script auparavant ! C’est d’ailleurs très intéressant de voir comment un conteur de talent tel que Gihef interprète et donne à voir sa vision des choses, sans compter la sensibilité de Marco qui livre son interprétation personnelle. Au final, leur vision des choses enrichit celle d’origine !
De manière plus pragmatique, voici comment nous travaillons au jour le jour : Marco produit d’abord une esquisse qu’il nous soumet, suivi d’un crayonné plus abouti, et enfin la planche encrée. A chaque étape, Gihef et moi validons et, au besoin, demandons à ajouter ou rectifier certains détails. Qu’on soit bien d’accord : la partie du travail qui m’incombe est de loin la plus facile ! Je me contente, nonchalamment allongé sur mon sofa, une corbeille de fruits à portée de main, de dire « très bien » ou « il faudrait peut-être changer cela » ou « à quand remonte votre dernière offrande ? ». C’est une position à la fois valorisante et très confortable, et surtout un vrai plaisir de travailler avec des artistes qui sont autant à l’écoute et dans l’échange. Mais que ce soit clair : dans ce projet, ce sont eux qui produisent 99,2 % du travail !

SFU : Gihef et Marco D., c’est bien ainsi que cela se passe ? Vous confirmez ?
AF :
Ils ont intérêt, je m’en veux suffisamment de m’être montré aussi coulant.
G : Dès le début de l’aventure, j’ai expliqué à Alexis que j’allais être contraint de faire des « coupes » dans certaines scènes pour faire tenir tout ça dans la BD. J’imagine que c’est assez douloureux et décevant. C’est aussi la raison pour laquelle je lui ai demandé de nous suivre de près. Je ne voulais pas commettre d’impair et me mettre à dos les fans de la première heure – en plus de l’auteur. J
MD : Je confirme tout cela, votre honneur !

SFU : Gihef, comment procèdes-tu pour cette colossale adaptation des romans Alamänder pour les rentrer dans des planches et des bulles ? As-tu fait un précis storyboard ? Comment as-tu « découpé » les romans, en combien de tomes de BD ? Es-tu fidèle à l’intrigue originelle ou tu t’es autorisé quelques raccourcis ou adaptations nécessaires pour que « ça rentre » et si oui peux-tu nous en citer quelques exemples ?
G :
Ca a été un travail un peu plus complexe qu’il ne peut y paraître. Déjà, il y a une densité indéniable dans l’œuvre originale, qui foisonne de détails. Comme je l’ai dit précédemment, j’ai dû faire quelques coupes en tâchant de préserver l’essentiel. En gros, je prenais des notes rapides de chaque chapitre en cours de lecture, afin d’avoir une vision globale du déroulé du récit, et choisir de mettre en avant les détails les plus importants. Par exemple, le périple de Maek entrecoupe le récit de Jonas Alamänder et se déroule sur plusieurs siècles. Ça a été les passages les plus complexes à adapter. J’ai alors opté pour une narration en voix off sur ces séquences, afin de bien les distinguer de récit principal. Cela m’a aussi permis une certaine souplesse sur la temporalité. Nous sommes partis sur deux tomes BD de 62 planches pour un livre. Difficile de faire moins.

SFU : Marco Dominici, quelles techniques de dessin utilises-tu pour cette BD ? Notes-tu dans un carnet ou travailles-tu depuis un storyboard de Gihef, puis croquis puis encre de chine scannée et ordi ou dessines-tu sur ordinateur directement ? Et sur quel support et/ou avec quel matériel : tablette, ordinateur, chevalet, planche à dessins, …? Te faut-il une ambiance, une musique ou un endroit spécifique pour créer tes réalisations ? Quels ont été les retours d’Alexis Flamand quand il a découvert ses personnages et ses lieux « prendre vie » ?
MD :
Je travaille avec des outils numériques : mon PC et une tablette graphique. Première étape, je réalise la maquette de la page basée sur les scripts et descriptions de Gihef. Une fois approuvée par Gihef et Alexis, je poursuis  au crayon puis je passe le tout à l’encre. Je n’ai pas besoin d’une atmosphère particulière, je dois juste être le plus concentré possible au moment du maquettage. Au paravent, j’ai effectué plusieurs recherches sur les personnages et les créatures. Je fus et suis très surpris par les réponses d’Alexis qui aime beaucoup ma façon de représenter ses personnages et son univers. Naturellement, il me demande parfois certains ajustements. Mais cela est possible avec l’énorme travail sur les scripts et descriptions fait en amont par Gihef.

SFU : On veut un peu plus de détails sur ce premier tome BD de la saga Alamänder ! Cette future BD aura combien de pages ? Quel sera son format ? La couverture sera-t-elle rigide ou souple ? A-t-on le choix sur une version couleur ou noir et blanc ? Allez-vous dédicacer toutes les BD ? Il parait même qu’on peut avoir sa couverture personnelle et une centaine d’exemplaires de cette version unique de la BD ? Quel est son prix d’entrée ? A quelle date les contributeurs auront-ils leurs exemplaires dans les mains ?
G :
À vrai dire, je n’en sais pas beaucoup sur toutes les contreparties du crowdfunding. C’est plutôt à l’éditeur qu’il faudrait poser la question. Je sais qu’il est effectivement question de dédicaces sur les albums des contributeurs. Je pense que beaucoup de détails sont explicités sur la page Ulule.
MD : Tout ce que j’ai compris est que je vais avoir de très nombreuses dédicaces à réaliser J comme jamais au paravent !
Editeur : La BD fera 62 pages, comme Tintin [rires].  Couverture rigide, format classique 24x32, couleur. La campagne Ulule permettra aux acheteurs des plus gros packs d’obtenir de superbes dédicaces comme il est impossible d’en faire sur les salons, par manque de temps. Surtout que, concernant Marco, il ne fait pas beaucoup (voire pas du tout) de festivals !
On propose effectivement à ceux qui le souhaitent d’avoir leur propre couverture. Vu le tarif, ce pack s’adresse par exemple aux organisateurs de salon qui voudraient proposer à la revente un produit unique aux acheteurs. Et s’ils souhaitent en imprimer davantage, le prix par livre deviendra vraiment compétitif. 
Enfin, pour répondre à la question, le tome 1 sera terminé fin 2021, et livré en début d’année prochaine. Sans doute en plusieurs vagues vu le nombre de dédicaces que devra accomplir Marco.

SFU : Pourquoi un financement participatif et pas une édition classique chez un éditeur ? Et pourquoi ulule et pas une autre plateforme ?
Editeur :
le monde de l’édition BD devient de plus en plus dur. Les auteurs sont les premiers à en souffrir depuis des années, cela n’aura échappé à personne, je l’espère. Mais la situation est aussi très dure pour un petit éditeur qui se lance. Il faut vendre en circuit classique 4 à 5000 exemplaires pour que la BD devienne rentable. Ces chiffres sont aujourd’hui très durs à atteindre, même pour les gros éditeurs. Alors imaginez pour un petit éditeur qui ne bénéficie pas des mêmes placements qu’un gros. Le crowdfunding est une solution idéale pour nous. Déjà, il permet de tester l’appétence du public pour un projet. Ensuite, il permet de préfinancer en partie le livre, abaissant ainsi le nombre d’exemplaires que je dois vendre en circuit classique pour atteindre l’équilibre. Enfin, il met en relation direct les lecteurs avec l’éditeur et les auteurs. Certains contributeurs ont participé à tous les projets de Kamiti depuis le départ, vous imaginez ?  Cette fidélité est un honneur pour Kamiti. Et elle nous oblige à donner le meilleur pour que le contributeur soit satisfait. D’ailleurs, nous avions prévu quelques évènements festifs où nous aurions invité les contributeurs Ulule les plus fidèles de Kamiti. Hélas, la COVID nous en a empêchés. Nous espérons, si les conditions sanitaires le permettent, de le faire dès l’automne. C’est super plaisant d’avoir un public de fidèles et on souhaite vraiment tisser des liens étroits avec eux ! C’est ce côté humain qui nous porte depuis plusieurs mois.

SFU : Avez-vous des dernières infos à nous révéler sur cette belle campagne ulule voire un scoop sur cette future BD pour SciFi ?
AF :
Gihef est Belge, Marco et Andrea sont Italiens, et moi je suis raciste – pardon, Français. Si ce n’est pas un scoop, ça…
G : On peut dire qu’on est une belle brochette de zozos internationaux. Ah oui, j’ai une info exclusive sur ce premier album : le héros ne meurt pas à la fin. J’espère que les lecteurs ne m’en voudront pas.

SFU : Ce n’est que le début de la saga. On ne parle pour l’instant que du tome 1 mais la suite ? Quand, combien, où, avec qui et comment ?
G :
à priori, on resterait sur deux tomes BD par roman. Mais je n’apprendrai rien à personne en révélant qu’aujourd’hui, tout dépendra du succès de la série.
Editeur : l’idée c’est de faire une belle série et de rendre hommage aux magnifiques romans d’Alexis Flamand.  Donc 2 tomes de BD par roman est le meilleur équilibre possible, et on espère que le public nous soutiendra. Mais vous savez quoi ? Je ne suis pas inquiet, le public sera là. On entend souvent dire, dans la BD franco-belge, que la mode n’est plus aux séries. Moi, je pense qu’il n’y a pas de grands éditeurs sans grande série. Que je sache, les mangas ce sont surtout des séries. Si le public ne voulait pas de série, les mangas n’auraient pas le succès croissant qu’ils rencontrent chaque année. J’ai eu un vrai coup de cœur pour Alamänder. J’ai d’abord rencontré Alexis au salon de l’imaginaire de Sèvres. J’ai ensuite lu ses romans, que j’ai adorés. Il y a tout pour faire une bonne BD avec Alamänder. De l’imaginaire avec un univers incroyable qui innove vraiment par rapport à ce que la fantasy nous a proposé jusqu’à présent. Du suspens. Des personnages forts et attachants. Et la pointe d’humour qui va bien. Cette BD, c’est la BD par excellence, c’est-à-dire la BD universelle, ouverte à tous les publics, complète, qui fait rêver, qui permet de s’évader. Attention, je m’emballe surement, et pour cause, mais je crois que cette  série BD a tout pour devenir LA série de bande dessinée de fantasy des années 2021 ! 

SFU : Alexis, Gihef et Marco D., j’imagine que vous avez d’autres projets en cours ou à venir ? Voulez-vous et pouvez-vous nous en parler ou nous teaser même que vaguement un ou deux ?
AF :
J’ai un roman qui sort chez Fleurus en juin, nommé Hôtel Parallell. On y suit les traces d’un jeune garçon qui cherche un job d’été et se retrouve à servir d’assistant pour le détective de l’Hôtel. Cet établissement est évidemment un peu particulier car il se trouve au confluent de plusieurs univers parallèles, et propose donc des réalités et des mondes personnalisés comme d’autres proposent des chambres.
Ensuite, je travaille avec mon complice Guillaume Tavernier, bien connu des rôlistes, sur un projet mélangeant cartes, plans, encarts graphiques et Aventures dont vous êtes le héros.
Enfin, j’ai rempilé concernant le projet collectif Laelith, chez Black Book Editions, qui semble-t-il n’a pas encore dévoilé tous ses secrets… Par le Roi-Dieu, j’en ai trop dit !
G : Plusieurs projets en cours en ce qui me concerne. Un peu tous les genres : une BD d’humour co-écrite avec Janry pour Morgann Tanco – avec qui j’ai déjà commis Monsieur Vadim ; une « crime story » un peu décalée se déroulant durant la prohibition avec Christelle Galland ; et un récit d’aventure historique en trois tomes qui se déroule en Écosse  avec Karl Tollet. Ça, c’est pour le concret. Pour le reste, j’ai des choses sous le coude qui demandent à être développées... ou pas.
MD : Mon implication dans la BD Alamänder me prend tout mon temps, ne laissant aucune place pour d’autres éventuels projets. Sur mon temps libre je travaille sur les techniques de modélisation numérique en 3D.

SFU : Merci à vous 3 et à Jean-Christophe l'éditeur pour cette riche interview ! On rappelle que vous pouvez rejoindre cette aventure, avec un petit prix d'entrée à 20€, en souscrivant au foulencement participatif en cours par ou en cliquant sur la deuxième illustration ci-dessous. On n'a pas résisté à vous présenter dans l'interview ces 8 pages exclusives pour SciFi-Universe (déjà présentées par ) ! On souhaite que Jonas vive une belle aventure en BD avec de beaux succès comme c’est déjà le cas avec ce 1er tome bien financé de la saga !
MD :
Merci à vous Nurthor et SciFi-Universe ! Je vous ai déjà dit que j’étais le plus poli de la bande ?!
SFU: Un très grand merci à toi Marco Dominici pour cette illustration EXCLUSIVE, ci-dessous, pour SciFi-Universe !

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