5 films avec Arnold Schwarzenegger
Petit classement 100% subjectif des films incontournables sur le sujet
Si Arnold Schwarzenegger n'est plus la star bankable d'autrefois (son nouveau film, Aftermath, sort directement en VOD), il n'empêche que le bonhomme possède une filmographie recelant un nombre impressionnant de très bons films (voire de chef d'oeuvre). Alors juste pour se faire plaisir, voici un petit top 5 totalement subjectif des films du "Chêne Autrichien", cinq films incontournables à revoir ou à découvrir sur le sujet (et classés par ordre alphabétique, juste pour ne pas froisser les sensibilités).
Conan le barbare
Film réalisé par John Milius, écrit par Oliver Stone d'après l'oeuvre de Robert E. Howard.
Douze mille ans avant notre ère, un village cimmérien est détruit par un groupe de cavaliers, venu voler le secret de l'acier. Un jeune enfant, Conan (Arnold Schwarzenegger), voit ses parents massacrés sous ses yeux par leur chef Thulsa Doom (James Earl Jones) et est emmené en esclavage. Condamné jusqu'à l'âge adulte à tourner la roue de douleur, il s'y forge un corps athlétique.
Conan le barbare et un chef d’œuvre ! Sommet de la fantasy, il est tout ce qu’on rêve de voir dans un film d’aventures à grande épopée. Même si certains peuvent toujours reprocher les libertés prises par rapport à l’oeuvre originale, il n’en reste pas moins que cinématographiquement, le film est une perle (Voir les critiques complètes).
Last Action Hero
Film réalisé par John McTiernan, écrit par Zak Penn et Shane Black.
Grace a un billet magique, Danny Madigan, un enfant de onze ans, peut vivre les aventures de son policier prefere, Slater (Arnold Schwarzenegger), croise des temps modernes. Ensemble ils affrontent force danger et triomphent toujours. Mais les choses se compliquent lorsque des personnes mal intentionnees s'emparent du billet magique et gagnent New York, ou le crime paie encore plus qu'au cinema.
Last Action Hero est un bon film. J’assume et je signe, même, si vous l’exigez. Ce petit bijou d’humour potache n’est pas, bien au contraire, destiné uniquement à ceux qui dénigrent le genre ‘’actionner’’. Car, plus qu’ils ne le critiquent, McTiernan et Schwarzenegger, à travers une succession d’action, de gags, et de situations favorables au pastiche et à la caricature, rendent un hommage attendri - mais lucide - au genre qui a fait leur fortune. Et au cinéma en général. (Voir les critiques complètes).
Predator
Film réalisé par John McTiernan et écrit par Jim et John Thomas.
Baroudeur expérimenté, le major Dutch Schaefer (Arnold Schwarzenegger) se voit confier une périlleuse mission par le général Phillips et son vieux copain Dillon, de la CIA : aller secourir un ministre et plusieurs otages américains tombés aux mains de guérilleros d'un pays d'Amérique Latine.
Film d’action survitaminé, film d’horreur également, Predator est la projection des films jubilatoires de l’ère Reagan dans un environnement pessimiste et évangélisateur. Sorte de messager porteur de mort (son venue cyclique est d’ailleurs assez explicite sur son aspect rédempteur), le Predator est chargé par la Nature de remettre les choses à leur place en faisant redescendre l’homme de son piédestal de suffisance. S’il échoue en partie, cela est peut-être du au fait que, construit à la manière d’un reflet de sa proie humaine, la créature en supporte également les défauts. Un bon film, superbement filmé, qui mérite largement sa place dans le rayon des grands classiques de la SF. (voir les critiques complètes)
Terminator
Film réalisé par James Cameron, écrit par James Cameron et Gale Anne Hurd.
Deux personnages (Arnold Schwarzenegger et Michael Biehn) surgissent presque simultanément à Los Angeles en 1984. Le premier, un colosse, se procure un arsenal redoutable, élimine ceux qui se dressent en travers de son chemin et assassine deux femmes nommées Sarah Connor (Linda Hamilton). Une serveuse portant le même nom comprend bientôt qu'elle aussi est menacée; son amie Ginger est abattue chez elle à sa place.
Terminator reste ce qui se fait de mieux en matière de cinéma d’action. Preuve s’il le fallait que la série B reste le terrain d’expérimentation par excellence, celui ou la forme et le fond peuvent au mieux s’harmoniser... Cameron livre une oeuvre furieuse où le terme de "métal hurlant" semble trouver une véritable définition ! (Voir les critiques complètes)
Total Recall
Film réalisé par Paul Verhoeven, écrit par Ronald Shusett, Dan O'Bannon et Gary Goldman
2048. Doug Quaid (Arnold Schwarzenegger) rêve chaque nuit qu'il est sur la planète Mars à la recherche de la belle Melina. Sa femme, Lori (Sharon Stone), s'efforce de dissiper ce fantasme. Doug va bientôt s'apercevoir que son rêve était artificiel et que sa femme est une espionne chargée de veiller à son reconditionnement mental. Il se souvient d'un séjour réel sur Mars, à l'époque où il était l'agent le plus redouté du cruel Coohagen (Ronny Cox). Il décide de s'envoler sur Mars à la recherche de son énigmatique passé.
Ce que j’ai aimé dans Total Recall - en plus du sympathique film de divertissement que le film est assurément -, c’est la manière avec laquelle Paul Verhoeven a réussi à y glisser un tas de d’éléments sous-jacents sans pour autant alourdir la narration. Pour peu que l’on désire chercher un peu plus loin que cette sympathique couverture hollywoodienne pétaradante, on va alors découvrir une véritable comédie noire et cynique, illustration parfaite du peu d’amour que le réalisateur éprouve pour la société moderne (voir la critique complète)