Roman Fatum Mairfan - Grand Format / Editions Amalthée

Fatum Mairfan

à propos du roman

  • Format : Grand Format
  • 892 pages
  • Editeur : Editions Amalthée
  • Code Produit / ISBN : 9782350274489
  • Prix public conseillé : 28,00€
  • Date de sortie : 21 août 2007 Il y a 16 ans

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Rappel du synopsis

Mairfan, première planète à coloniser hors du système solaire... Pour les aventuriers avides de sensations fortes, et les marginaux de tout poil. Mairfan n'est-elle pas l'échappatoire tant espérée face à la violence, à la surpopulation et aux inégalités grandissantes ? Peut-être, mais à quel prix ? C'est s'embarquer, au péril de milliers de vies, pour un voyage expérimental qui n'est qu'un rêve illusoire, une diversion médiatique. C'est devoir évoluer : s'adapter pour ne pas mourir, et s'adapter signifie souvent se dépasser, lâcher prise, surtout quand il s'agit d'aimer. C'est un parcours semé d'embûches où les pouvoirs abusifs se succèdent, impuissants face à une étrange philosophie émergente, le Pranataï, qui, contre toute attente et de façon surprenante, mènera l'expédition bien au-delà de son objectif initial. Mairfan, étrange planète infernale au destin impitoyable... y trouvera-t-on la lumière ?
Extrait du livre :
"Ne dit-on pas qu'un homme est égoïste sous prétexte qu'il s'attache à faire ce qu'il a à faire pour lui-même plutôt que de s'occuper des autres ? Mais est-il mieux de se consacrer entièrement aux autres au détriment de soi-même ? Est-ce vraiment rendre service aux autres ? Celui qui se consacre à sa véritable tâche personnelle dans un souci de quiétude intérieure, celui-là trouvera des dispositions pour servir les autres sans se détruire lui-même. Il aura de la force à partager. L'égoïsme, c'est ne penser qu'à soi et ne pas en tirer de satisfaction profonde. C'est se détruire en détruisant les autres. Ce n'est pas un défaut, c'est une maladie.
Paroles - La sagesse du Pranataï
Don s'est levé tôt. C'est le grand jour. Le jour du départ. Tout le monde à bord est en effervescence. Les équipes s'affairent dans tous les coins et organisent les derniers préparatifs. Don a fait un tour rapide du vaisseau. Cela lui a pris deux jours. Et encore, il n'a pas fait tous les étages. Loin de là. La vue de la Terre en orbite est prodigieuse. Don aurait pu rester des heures sur le pont panoramique, rien qu'à regarder tout ce bleu parcouru de frissons blancs. Les satellites se croisent dans tous les sens. C'est une véritable nuée de ferraille qui s'in­terpose entre la nef et la planète bleue. La Terre est si belle vue de là-haut ! Là-haut, on ne voit pas les hommes. Là-haut tout paraît encore pur. Maintenir le vaisseau va être un véritable défi pour un Symbiomaticien. Il y a peu de place pour la vie à bord. Ils sont trop nombreux à être encore éveillés. Tous les membres d'équipage sont sur le pont pour le départ. Après, ils seront hibernes et réveillés au fur et à mesure des tours de garde qui seront organisés tous les ans. Don croise le commandant du vaisseau qui se dirige vers lui avec toutes ses médailles et décorations cousues sur la poitrine de son uniforme blanc. «Bonjour monsieur Toleb.» L'homme lui sourit, un peu crispé. Tout le monde à bord est tendu. Personne n'est sûr de ne pas commettre une gros­sière erreur. «Tout semble aller selon vous ?» Don sourit aussi, amusé. C'est le privilège des Symbio. Ils n'ont pas le pouvoir : ils sont au dessus du pouvoir. «Tout va bien. Je vais avoir du boulot, mais tout va bien. Vous pouvez m'appeler Don, vous savez.» Le commandant se détend et change de sourire. «Vous avez raison. Appelez-moi Sam, s'il vous plaît.» Ils se serrent la main. «Ok Sam. Je ne vous retiens pas. Nous avons tous les deux beaucoup à faire.» Sam hausse les épaules. «J'en ai peur !» Il fait un clin d'oeil. «Départ dans Deux heures, c'est bien ça ?» Don regarde un cadran accroché à sa combinaison. «Un peu moins, mais je vous épargne les détails.» «Bon.» «A tout à l'heure. Je vous ferai parvenir le compte à rebours dans un peu moins d'une heure, ça vous va ?» «Ce sera largement suffisant. Pas besoin de stresser plus l'équipage.» «Oui.» Les deux hommes se séparent."