La jeune fille de l'eau ► Critiques & avis sur le film

Critiques du staff sur le film La jeune fille de l'eau

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Commentaires des membres (5)

L'avis de la communauté SciFi-Universe.

  • 30
    Plouf, un bon gros plouf, c'est le bruit que doit faire la qualité des films de M. Night Shyamalan au vue de la hauteur qu'elle a pu avoir en tombant mollement dans (la jeune fille de) l'eau.

    Si l'intro nous laisse rêveur et suffit à camper une petite ambiance bien sympathique, nous fait entrevoir un film rafraîchissant et sortant des sentiers battus, il ne faut pas longtemps pour sortir du conte de fée.
    Shyamalan semblait pourtant en avoir fait sa devise : il faut du neuf ! Et il le tente. Et il le répète. Trop souvent. Tout simplement pour pallier le fait qu'il a beau le dire... il ne sait pas le faire ! La tentative la plus gauche étant un personnage, critique de cinéma, qui n'est là que pour régler les comptes du cinéaste avec la critique.
    "Il n'y a plus d'originalité en ce monde, j'ai du m'y résigner."
    Sans spoilers, le monsieur osera prétendre qu'il peut deviner la suite de l'histoire, et se mettra la mandibule dans l'oeil jusqu'au coude ; et c'est parti pour l'auto lançage de fleurs ; "Voyez, moi, Shyamalan, je fais pas du recyclage, j'innove !". Si c'était si évident que ça il n'y aurait pas lieu de le préciser... Le petit jeu devient insoutenable lorsque le destin du critique de cinéma se fait proche et que celui-ci, encore une fois, tente de le prédire, loooonguement, s'auto-proclamant antipathique, déblatérant des clichés... dans une scène extrêmement cliché dont la fin est évidente dés la première seconde. Il y a comme un petit paradoxe.

    Mais Shyamalan ne fera pas que s'auto-proclamer le renouveau du cinéma, il ira jusqu'à camper un rôle dans le film, comme d'habitude me direz-vous, à la différence que celui-ci est crucial, et qu'il s'agit de celui d'un Messie devant ni plus ni moins guider l'humanité. Le tout par le biais de "reflexions sur notre pays et nos dirigeants"... mais quelle subtilité ! Voilà en fait le problème du réalisateur : il doit être en manque de reconnaissance et ne peu pas s'empêcher de citer explicitement ce que l'on est censé voir dans son film, détruisant à la racine toute tentative d'interprétation du spectateur, toute appropriation du film... bref, tout ce qui fait le cinéma. Oh, au fait, j'ai cru lire au début de la carrière du monsieur qu'il ne souhaitait pas jouer de trop gros rôle parcequ'il était timide et pensait avoir un jeu trop neutre ; c'était bingo ! Le personne, sur lignes probablement très intéressant, est d'un plat à toute épreuves, un vrai petit scrunt.

    Mais parlons des scrunt. Et autres réjouissances fantasmagoriques. Voilà, oui voilà un peu de frais ! Mais si mais si, notre réalisateur n'a pas tout faux sur toute la ligne, il y a tout de même des idées. Même si les Tartutik, au centre de la bande-annonce et trèès souvent cités dans le film, sont un gros pétard mouillé ayant droit à une scène de 10 secondes qui ne rend pas justice à leur légende.
    Malheureusement, tous ces éléments de conte, mélangés dans notre univers pragmatique, deviennent ridicules à cause du traitement qu'ils ont subi : en effet, Shyamalan a du se dire "Mais, nous sommes dans un conte, le propre du conte, c'est sa narration linéaire et concise ! Moi, je vais mixer ça à notre monde terre à terre". Et au lieu de prendre les éléments "fantastique" du conte et le "pragmatisme" de notre monde pour pondre une fable psychologique sur le manque de rêves de notre univers, Shyamalan prend ce qu'il aurait du jetter : la narration linéaire du conte, et notre univers. Ca donne quoi ? Des gens à priori très terre à terre qui ne s'étonnent pas de trouver une nympe dans leur piscine et décident de tous l'aider à faire des choses à priori stupides en pleine nuit. Les personnages, tous autant qu'ils sont, sont cousus de fils blancs et n'ont aucune crédibilité (ce que encore une fois Shyamalan explique par le biais de son critique littéraire souffre douleur, haha, coup de baguette magique ! En manque d'inspiration ?).

    Précisons en outre que le film ne sait pas s'il est mystique ou comique. Tout comme Shyamalan sait qu'il faut de l'original mais qu'il ne sait pas le faire, il sait qu'il faut de l'humour mais ne doit pas en avoir des masses. Toutes les scènes à priori clefs du film, om l'ont attend une petite montée d'engouement et de magie, sont détruites par l'insertion inopinée de gags (pas du tout mauvais en soi !) au mauvais moment.

    Au final, quand on est un très mauvais alchimiste et qu'on mélange des ingrédients de conte à notre monde de merde, ça fait un conte de merde.

    KABOUM!!!!
    KABOUM
    le 25 août 2006 05h30
  • 60
    Ce n'est pas sans mentir que la production de " La jeune fille de l'eau " a su mettre le budget pour faire parler du film avant qu'il ne sorte , le trailer semblait amusant bien que déja déçevant lorsque l'on se rendait compte des grands traits du film, bien que de nombreux points semblent être ratés il y a tout de même un petit quelque chose qui m'a fait vibrer.

    Ne voulant pas être déçu après avoir lu certaines critiques pas très prometteuses sur ce dernier bébé de M. Night Shyamalan, j'essayait ainsi d'oublier ce que j'avais pu lire , les différents " Spoilers " ainsi que le trailer que j'avais pu visionner ces dernières semaines; et bien sur oublier les précédents films du Mr.

    Je m'en allait serain voir un de ces films fantastiques, toujours accompagné de mon sachet de bonbons chocolatés cacahuètes, dont le thème me semblait être des plus originaux, pour ma part, vu que je n'avais encore jamais vu de films mettant en avant les légendes de Narphes ou encore un quelconque peuple venant des fonds des océans pour délivrer le " Mal " de l'Homme.

    Je tombait déja directement charmé par le jeu de Paul GIAMATTI dans le rôle du concierge d'immeuble affublé d'un de ces maux les plus vicieux qu'est le bégaiement, je me retrouvait tellement chaque minute où il " essayait " d'aligner ces trois mots pour miraculeusement construire des phrases plus ou moins compréhensibles, enfin bref le personnage de Cleveland resteras un point clé qui m'aura fait ne pas avoir été déçu lors de ma sortie de la salle. Il reste ensuite le personnage de la Narphe, ehm, que dire, charmeuse et attachante Bryce Dallas Howard joue pas si mal que ça le rôle du petit ange venu des océans, traquée par les vilains chiens des bois, pour trouver celui ou celle qui sauvera l'avenir des Hommes, oui oublions vite ce cliché pompeux de base vu et revu dans le monde du cinéma, j'avoue qu'il aurait pu trouver un peu plus original que " Sauver le monde ".

    Maintenant le Hic du film, les personnages secondaires, tous aussi déroutants les uns que les autres, avec la grosse aberration du film, le jeune garçon Demi-Musclor [ Ridicule à souhaits, pas drôle , non non , ridicule ]qui s'avèrera utile dans le bon déroulement du scénario, les autres personnages jouant pas merveilleusement bien, j'essaierais également de les oublier, bien que la jeune étudiante asiatique et sa grand mère Alias " Grande maîtresse des contes du monde entier " m'ont assez plu, peut être la plastique de la jeune fille sans doute, malin ce Shyamalan.

    Bref, pour le reste , on acceptera une bande son pas si mauvaise pour les scènes qu'on lui raccorde, et les petits lutins/farfadets/démons/vilaines bêtes elles aussi pas superbement concrétisées, je passerais les Dryades " Tartutik " venus de la forêt venant punir le vilain " Scrunt " qui aura enfrein les fameuses lois du Monde Bleu tout ça pour frimer et ramener la Narphe trop forte, mwouais....

    Vous me demanderez pourquoi j'ai annoncé un film pas si catastrophique après ces lignes, et là je saurais juste dire que l'idée globale iddylique de la petite narphe toute mimie qui vient sauver le monde , acueillie par le concierge bègue attachés a ses locataires ont suffi à me faire passer une heure et demie agréable.

    P.S : Vivement que je retrouve moi aussi cette petite narphette, ça m'économisera l'acupuncture et l'homéopathie.
    Vinnie
    le 28 août 2006 07h30
  • 90
    et bien moi j'ai vraiment beaucoup aimé. je n'ai pas vu le temps passé, et je me sentais bien après avoir vu ce film.ça fait du bien je trouve de vois des films de ce genre!
    malamimel
    le 17 septembre 2006 09h18
  • 100
    Voici un film qui est plus qu'un film : c'est un moment féerique de bonheur dans un monde brutal, une bouffée d'oxygène qui fait du bien.
    Encore faut-il ne pas avoir peur de se laisser entrainer dans ce tourbillon où chacun cherche sa place, son rôle.
    Shyamalan maîtrise toujours parfaitement le second degrés, dans un film où il ya plusieurs niveaux de lecture.
    Il est aussi trés bien réalisé (par exemple le plan filmé sous l'eau à la fin) et l'interpretation est splandide.
    Shyamalan en profite aussi pour régler ses comptes avec les pseudos critiques de cinéma aigris par la vie et qui ne semblent plus rien attendre du lendemain, à l'image de notre socièté qui a tellement peur du bonheur qu'elle s'offusque de voir 2 amoureux s'embrasser sous la pluie !!
    C'est un film positif, rempli de messages, plein d'espoir, qui libére l'imagination.
    Shyamalan est un cinéaste hors du commun qui avec un réalisme frappant essait de faire découvrir à chacun de nous la part de rêve et d'innocence qu'on a trop tendance à oublier.
    LCFCMNS
    le 4 octobre 2008 10h43
  • 100
    10 sur 10, cest mon film préféré et se le serra jusqu'a la fin de ma vie, je lais écouté une bonne dizaine de fois, jsuis un fan mais malheureusement ya peux de gens qui aime se film.
    Cricri
    le 1er septembre 2010 01h20

7 avis sont disponibles pour une moyenne générale de 60 sur 100.