L'invasion des profanateurs de sépultures [1956]
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Impatience Bientôt

Miles Bennell, docteur d'une petite ville américaine, s'étonne de plusieurs cas identiques : plusieurs habitants disent ne plus reconnaîre leurs proches. Leur apparrence physique est pourtant restée identique... Alors que le phénomène s'amplifie, le Dr Bennell commence à entrevoir l'horrible vérité : et s'il s'agissait d'une subtile invasion extraterrestre ? Et si les habitants étaient peu à peu remplacés par des envahisseurs à leur image ?

Date de sortie au cinéma en France : 1er janvier 1956
Casting principal : Kevin McCarthy (Dr. Miles J. Bennell) , Carolyn Jones (Theodora 'Teddy' Belicec) , Dana Wynter (Becky Driscoll) ... ► Casting complet
Titre Original : Invasion of the Body Snatchers
Oeuvre : L'invasion des profanateurs de sépultures
Thèmes abordés: Extraterrestres

Critiques du staff de L'invasion des profanateurs de sépultures

Photos & Affiches de L'invasion des profanateurs de sépultures

  • Affiche 01
  • Affiche 02
  • Affiche 03

Casting de L'invasion des profanateurs de sépultures

Les personnalités principales et leurs rôles dans le casting

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Commentaires des membres (4)

L'avis de la communauté SciFi-Universe.

  • 80
    ...mais 25-28 ans après, je m'en suis remis ! Je me souviens avoir vérifié, après la fin du film en allant me coucher, si aucune « cosse de haricot géante » n'avait été abandonnée à dessein dans mon placard ou sous mon lit...
    Jerotito
    le 18 août 2003 03h21
  • 80
    ce film est une référence du cinema. il est vieux (1956) et donc il a peu d'effets speciaux mais il est bien fait, angoissant, stressant quand les creatures poussent un cri suraigu et poursuivent les gens à voir et revoir si vous avez des nerfs d'acier
    frodon-saquet
    le 28 septembre 2007 22h11
  • 100
    Alors ce film bien que je connaisse le speach, que j'ai lus moulte essais où la fin est raconté en long en large et en travers, ce film m'a glacé. Opressant par l'ambiance paranoïaque qu'il dégage (que je retrouve dans Rosamary's Baby, rien à voir ^^), on en vient à se demander QUI est QUI. On soupçonne même le medecin de la fin qui semble ne pas avoir d'émotions. Le happy end me dérange un peu mais hollywood oblige ^^
    Tritri
    le 24 janvier 2009 20h11
  • -
    Ils sont parmi nous !
    Typique de son époque, les années 50 et la guerre froide, L’invasion des profanateurs de sépultures reflète clairement les psychoses du moment. La peur de l’inconnu (et bien entendu du grand ennemi communiste) est en effet à son comble, et nombre de films de SF décrivent alors une invasion extraterrestre en forme de parabole sur les risques de guerre mondiale. Ces films sont clairement l’une des formes de la paranoïa américaines de l’époque, qui trouvera son paroxysme le plus sinistre dans le maccarthysme.

    Mais au lieu de décrire une invasion extraterrestre grossière, l’invasion décrite par le film est particulièrement subtile, ne mettant pas vraiment de nom sur la menace. Les extraterrestres déposent dans les maisons de leurs victimes de gros cocons. Chaque nuit, des humains sont remplacés par des doubles parfaits qui se mêlent à la population… A l’exception prêt que ces extraterrestres ne ressentent aucune émotion. C’est donc avant tout la déshumanisation qui est ici à l’œuvre, et cela permet au film de rester efficace malgré les années.

    Le film de Don Siegel (le créateur du mythique Dirty Harry) se révèle donc particulièrement angoissant, accumulant les idées stressantes. Dès le début, dans le cabinet du Dr Benell, on frissonne devant cet enfant qui hurle que sa maman n’est plus la même et qu’il ne veut pas retourner avec elle à la maison. Quelques jours plus tard, le médecin s’étonnera de revoir le même enfant en parfaite harmonie avec sa mère… Lui aussi a été « remplacé ». Une fois qu’ils ont compris le système utilisé par les envahisseurs, les héros s’obligent à ne plus dormir, car ils risquent de ne pas se réveiller. L’autre scène impressionnante se joue lorsque les deux héros essaie de sortir de la ville, et se mêle à une population entièrement remplacée en faisant semblant, eux aussi, de ne ressentir aucune émotion…

    On l’aura compris, Don Siegel tire le meilleur de l’idée de base, signant par la même un film marquant qui a connu depuis deux remakes : l’un en 1978 signé Philip Kaufman, l’autre réalisé par Abel Ferrara dans les années 90. La grande force du film réside dans la paranoïa permanente qui s’en dégage, ainsi que dans sa noirceur. Ainsi, la fin, malgré ces allures de happy end (le héros a réussi à persuader les autorités de la véracité de son récit), est pourtant assez sinistre. On a vu des camions partir au quatre coins du pays, chargés de cocons : rien ne dit qu’il n’est pas déjà trop tard…

    Enfin, notons simplement que le titre français du film reste encore aujourd’hui incompréhensible : on ne trouvera dans ce film nulle trace de sépultures, et encore moins de profanations !
    i'm loling
    le 12 juin 2012 13h50

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