Night watch ► Anecdotes du film

Cette page rassemble les anecdotes du film Night watch, regroupées en différentes catégories.

Un succès de librairie (Anecdote)

Le film est l'adaptation de trois romans récents du Russe Sergei Lukyanenko inspirés par la tradition de l'heroic fantasy et intitulés Night Watch, Day Watch et Dusk Watch. Chaque roman s'est vendu à un demi-million d'exemplaires. Depuis la sortie de Night watch en juillet 2004, deux millions et demi d'exemplaires de la trilogie se sont écoulés. Konstantin Ernst s'avère être non seulement le détenteur de Channel One Russia, le plus grand réseau télévisuel du pays, mais aussi l'un des producteurs de cinéma les plus influents. Quand on lui présente le projet, avant tout décrit comme un ouvrage au potentiel commercial immense, Ernst surmonte son attirance modérée pour le fantastique et se trouve conquis par le projet. Il contacte alors le producteur Anatoli Maksimov et le réalisateur Timur Bekmambetov pour les sonder sur une possible collaboration. Le tournage débute neuf mois après. A noter que certains des textes de Sergeï sont disponibles en téléchargement libre et en anglais à cette adresse : http://www.rusf.ru/lukian/english/books.htm

Bande-originale (Anecdote)

La bande originale du film est une compilation de chansons russes. L'une d'elles, "Temnye i svetlye", est interprétée par Zhanna Friske, qui joue également le rôle d'Alisa. Notons que, outre la musique originale de Yuri Poteyenko, le réalisateur a également utilisé des extraits de la partition écrite par Hans Zimmer pour le film de Ridley Scott, Gladiator (2000). Timur Bekmambetov, le réalisateur, est d'ailleurs fréquemment considéré dans son pays comme le Ridley Scott russe (entre autres parce que, styliste fameux, il a lui aussi commencé en signant des clips vidéo et des spots de publicité)...

Propriétaire (Anecdote)

Le producteur de Night Watch, Konstantin Ernst, est non seulement un des producteurs les plus influents de Russie, mais il est également le propriétaire de Channel One Russia, le plus grand réseau télévisuel du pays.

Un tournage épique (Astuce de tournage)

Les producteurs avaient préalablement souhaité adapter les romans en quatre épisodes d'une heure et planifiaient de les diffuser sous la forme d'une mini-série TV. Les premiers rushes visionnés, le potentiel du projet s'est rapidement révélé incompatible avec le petit écran. Passant du 16 au 35 mm, ils décident d'adapter l'ensemble pour le grand. Bekmambetov a tourné Night watch et une grande partie de Day Watch en 90 jours, s'écoulant de la fin de l'année 2002 au début 2003. Le tournage s'est déroulé dans plus de 200 lieux moscovites, dont l'intérieur de la Tour Ostankino et les environs de l'impressionnant bâtiment des communications situé au nord-ouest de la capitale. Le réalisateur explique : "Le récit se déroule entièrement autour de la Tour Ostankino. Le mot "Ostankino" signifie "vestiges". Parce qu'elle est chargée d'une aura presque mystique, Sergei Lukyanenko a voulu que son roman s'implante et s'enracine dans cette zone. Et puis Sergei vient du Kazakhstan ; il a vécu à Moscou uniquement dans le quartier de cette tour : c'est le seul endroit qu'il connaissait de la capitale."

Infos techniques (Astuce de tournage)

Défi impensable à l'ère du Bloc Soviétique, Night Watch supporte 400 plans d'effets spéciaux (28 minutes dans le film). Des effets créés grâce à un gigantesque réseau de 42 studios spécialisés, déployés dans toute la Russie et travaillant tour à tour 24 heures sur 24.

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