Les Chaînes de l'avenir [1976]
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Impatience Bientôt

Pas de révélation personnelle. Voilà qui n'était pas ordinaire. Personne ne s'intéressait à l'avenir abstrait, collectif — A croire que le médium n'était pas très bon ; son enseigne laissait prévoir quelques vagues généralités ! Mais Cussick était intéressé. Cet homme partait battu et pourtant il se tenait là. Après tout, la bonne aventure c'est 99% de boniment et 1% d'intuition. Il aurait pu apprendre les ficelles du métier en moins que rien, auprès des autres forains. Et pourtant, il avait délibérément choisi cette présentation peu engageante. Tout, dans l'attitude du corps hideux affaissé là, indiquait la ténacité. Il avait décidé devenir le coup, Dieu sait depuis combien de temps. A en juger par son enseigne à demi effacée, ça pouvait faire des années. C'était Jones. Mais à l'époque, bien sûr, Cussick ne le savait pas. Et s'il se trouvait un jour un ambitieux qui ait la possibilité de voir dans l'avenir, à une année de distance ? Quel sera alors le destin de ce dictateur, prisonnier de sa faculté, prisonnier des chaînes de l'avenir ?

Date de sortie en France : 1er janvier 1976
Titre Original : The World Jones Made
Oeuvre : Les Chaînes de l'avenir
Thèmes abordés: Science-Fiction , Héroïc-Fantasy

Casting de Les Chaînes de l'avenir

Les personnalités principales et leurs rôles dans le casting

Editions de Les Chaînes de l'avenir

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Commentaires des membres (1)

L'avis de la communauté SciFi-Universe.

  • 71

    C’est seulement à la relecture que j’ai pu approcher la profondeur de ce livre, qui nous parle de l’homme face à ses idéaux et de l’incertitude qui leur est liée. L’étude des relations de couple y tient aussi une place importante. Deux histoires sont liées
    dans ce livre, celle de Cussick, l’agent de la Securitate qui découvrit Floyd Jones, un mutant capable de lire dans l’avenir collectif qui deviendra le dictateur absolu. Et celle d’étranges petits hommes adaptés en laboratoire à la vie sur vénus. Plusieurs
    éléments décrits par K.Dick ont attirés mon attention : -un autre livre « Les principes du relativisme » de Hoff, qui peut être résumé ainsi : toute les idées se valent et ne valent pas la peine de se battre. Cette simple idée bien que très pacifiste conduit
    les masses à une dépression collective. Le monde du relativisme « est un monde mort » ou il n’y a plus de place pour l’utopie. Cette réflexion nous amène à ce terrible dilemme L’Homme est il condamné à l’ennui d’un monde sans utopie ou aux malheur de la guerre.
    -Les dériveurs, sortes de paramécie géantes sans intelligence qui pleuvent sur terre, (les choses sont un peu plus complexes mais je ne tiens pas à dévoiler trop de l’intrigue de ce livre). Il est à noter que l’Homme malgré la technologie ne peut rien contre
    les forces primitives de la vie. -Le pouvoir de Jones, (chronologiquement il ne semble pas être une mutation due à la guerre il peut lire l’avenir) il souffre cruellement de son pouvoir car il condamne à la solitude et au désespoir d’autant plus que la plupart
    les individus sont à ce point égoïste que connaître l’avenir de la société n’intéresse finalement personne -Les petits hommes (c’est une appellation personnelle pour des mutants conçu en laboratoire) C’est un thème récurent de la SF, si on ne peut terra former
    une planète on peut changer l’homme pour l’adapter à un nouvel environnement. La question qui en découle est alors toujours la même, l’homme transformé est il toujours un Homme ? Les petits hommes vont progressivement abandonner toute technologie propre à
    notre civilisation pour développer la leur, car l’environnement conditionne la culture. Sur Venus, monde nouveau, les petits hommes vont créer une civilisation pleine d’espoir et qui leur ressemble car leur planète est neuve tandis que la notre vouée au chagrin
    à été détruite par la guerre. L’homme face au système Nina qui rêvait de liberté s’empressera de devenir elle une force de propagande (le conditionnement des masses détruit la liberté de penser) dès que viendra l’avènement de Jones. Comme l’écrivait Nietzche,
    « les plus grandes victimes font les meilleurs bourreaux. » Finalement toutes les utopies conduisent au malheur et au massacre. Il n’existe qu’un bonheur individuel, tout le temps où le couple Cussick/Nina se perd dans considération générale il tisse son malheur,
    au lieu de s’aimer l’un l’autre. Le piège Quelque part tout le monde est pigé : Jones de ses capacités, la société dans ses aspirations déçues, L’humanité dans son système solaire, les petits hommes dans leur cage de verre et Nina est music par le système
    et dans leur couple (à la fin du livre également, dans leur cage de verre sur vénus). http://sfsarthe.blog.free.fr
    capt everton
    le 14 janvier 2014 16h55

Informations complémentaires sur Les Chaînes de l'avenir

  • Titre (France) : Les Chaînes de l'avenir
  • Titre (Etats-Unis d'Amérique) : The World Jones Made