Cannibal Holocaust [1981]
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Impatience Bientôt

Une équipe de jeunes reporters à la recherche de cannibals disparaît dans la jungle sud-américaine. Une équipe est envoyé pour tenter de savoir ce qu'il s'est passé. Cette équipe ne récupère que les bobines de films. De retour aux Etats-Unis, le visionnage des bobines va leur apprendre l'éffroyable vérité...

Date de sortie au cinéma en France : 22 avril 1981
Casting principal : Roger Kerman (Harold Monroe) ... ► Casting complet
Titre Original : Cannibal Holocaust
Oeuvre : Cannibal Holocaust
Thèmes abordés: Gore

Critiques du staff de Cannibal Holocaust

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  • Affiche 01
  • Affiche 02

Casting de Cannibal Holocaust

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Commentaires des membres (10)

L'avis de la communauté SciFi-Universe.

  • -
    Pour moi, Cannibal Holocaust est une métaphore d'une certaine perversité présente dans le christianisme et qui s'est manifesté avec ampleur à l'époque où les fascismes triomphaient en Europe.

    La scène qui le montre le plus clairement est celle dans laquelle on voit une femme empalée et l'un des journalistes, devant elle, ricaner d'extase, avant de se reprendre lorsqu'il s'aperçoit qu'il est filmé, pour entonner l'antienne moralisatrice du commentaire journalistique bien-pensant sur l'"horreur" d'une telle scène (et du reste, cette "bien-pensance" s'assortit-elle alors d'une série de "mon Dieu!" faussement horrifiés).

    Cette femme est semblable à un Christ crucifié; elle est le Christ en croix dans toute l'horreur de l'exposition de son martyre, et la double face du journaliste est une représentation à la fois de l'ambivalence et de la perversité d'un certain christianisme face à la représentation de la crucifixion: le goût du sang spécifiquement chrétien, la joie de certains chrétiens de mettre en scène, de représenter et de perpétuer la passion du Christ dans ce qu'elle a de plus brutal, de plus obscène et de plus sanglant, qui amènent ces chrétiens-là (mais bien entendu pas tous les chrétiens) à boire le sang et à manger la chair du Christ exactement comme des Cannibales.

    Ce que la caméra saisit, c'est la dualité de ce regard chrétien particulier: en profondeur, la joie perverse et sanguinaire éprouvée devant la violence sanglante de la crucifixion, et superficiellement le discours moralisateur et bien-pensant, qui est le discours officiel du christianisme.

    Le film de Deodato se situe dans l'apostériorité critique de la deuxième guerre mondiale. Les massacres auxquels se livrent les journalistes métaphorisent les massacres des Juifs par les Européens chrétiens; il s'agit là de mettre en scène une certaine perfidie chrétienne: celle qui consiste à accuser les Juifs de déicide, c'est-à-dire d'être coupables de la crucifixion du Christ, afin de prolonger, en les discriminant, en les lésant, et finalement en les massacrant, la joie perverse que ces chrétiens-là retirent de l'exposition sanglante du martyre du Christ, cela en faisant de la personne martyrisée des Juifs un avatar de la personne même de Jésus Christ (le matricule tatoué sur le bras des déportés n'est-il pas au fond une sorte de stigmate d'une crucifixion?).

    En effet, si ces chrétiens-là (qui ne sont pas tous les chrétiens) crucifient les Juifs, c'est d'abord parce qu'ils ont besoin d'encore plus de sang et que celui de Jésus-Christ ne leur suffit plus.


    À cet égard, la sauvagerie des Indiens, qui est le prétexte de la licence que prennent les Journalistes pour massacrer, piller, violer ces mêmes Indiens, fonctionne exactement comme l'accusation de déicide lancée contre les Juifs, qui est la justification essentielle du génocide. Dans les deux cas, la pulsion mortifère est intrinsèque à celui qui prend prétexte des errements de sa victime pour accomplir lui-même un crime abominable.

    Le film montre que les journalistes "civilisés" et qui s'estiment eux-mêmes à l'abri des pulsions et de la bestialité qu'ils croient voir chez les Indiens sont traversés par ces pulsions et habités par cette bestialité. À travers cela, c'est la fausse conscience chrétienne qui est attaquée; car la vérité, c'est que ce sont les chrétiens, et pas les Juifs, qui crucifient le Christ et qui, pour certains, se réjouissent perversement de sa crucifixion.

    Plus ou moins consciemment, le titre du film: Cannibal Holocaust, renvoie à l'"Holocauste" des Juifs. Le titre du film pourrait donc être: "L'Holocauste (des Juifs) et les Cannibales (les chrétiens)".

    Il s'agit là, de la part de Deodato ("Dieudonné" en italien), d'une métaphore intelligente, mais non exempte d'une certaine complaisance.

    Contrairement à la Passion du Christ selon Mel Gibson, dont le film est à rapprocher de Cannibal Holocaust par son hyper-violence, mais qui, lui, matérialise sans profondeur critique un certain goût qu'ont certains chrétiens pour le sang, dans ce qu'il a de plus hideusement pervers.
    Raphaël Belaiche
    le 19 octobre 2004 12h46
  • 70
    Pour moi, ce film reste un "must" du genre.

    Ce film fais réfléchir sur la nature profonde de l'Homme et sur ce qu'elle a de plus terrifiant, on se rend compte, en effet, que l'homme civilisé ne vaud pas mieu que l'homme sauvage.
    Je dirais donc que ce n'est pas qu'un simple film d'horreur mais aussi, un film philosophique à la foi imonde et humiliant.

    Je déconseil fortement ce film au âmes sensibles, et le conseil vivement à ceu qui ont un regard "trash" et/ou noir sur la vie.

    J'ajouterais aussi que son atrocité ma fais prendre consience que nous avons une vie des plus agréable.
    Reno
    le 14 février 2005 20h32
  • 100
    Tout dabord ce film est vraiment trash et représente la nature humaine dans sa plus grande sauvagerie!
    Mainetant pour réponndre au premier commentaire, je trouve que tu vas un peu loin dans ta façon d'analyser le film...Tu assimiles le cannibalisme au génocyde juif et à la chrétienneté...D'un côté c'est pas faux, mais t'éloigne pas trop du sujet,ok, c'est du cannibalisme, mais sa reste un film! On pourrait tout aussi bien dire qu'il fait référence au génocyde rwandais ou alors au Klu klux klan...tout les films ont une part de réalité et peuvent etre (j'appuie bien sur ces mots!!) assimilé à une situation ou un momment quelconque de l'histoire, mais ce n'est pas pour autant qu'ils ont forcément voulu REPRESENTER le christ ou autre, et je pense qu'ils étaient à mille bornes de penser sa!La fameuse scène du film que tu décrit pourrait tout aussi bien faire penser à une sorte de "totem" car ils restent un peuple d'amérique du Sud, ce sont des sauvages, des indigènes, et leur religion ne se ratache pas aux plus connus(chritianisme,musulmane,boudhiste,islamique...)Car ces peuples vouent des cultes à des dieux qui te sont surement inconnus, et cette acte là peut tres bien représenter une offrande,ou alors une représentation divine et peut alors faire penser de par sa position au Christ, mais il faut pas pour cela croire que le film y fait référence!!
    Je serait daccord pour TOUT ce que tu dis si tu avais poster ce message pour le film "la passion du chrit" mais pas pour ce film!!
    Voila, ciao !(pour la note, c'est pour CULTE!)
    Flyperblack
    le 24 avril 2005 18h33
  • 60
    Tu vas un peu loin dans ton analyse... tu rapportes tout au massacre des juifs.. Mais ce film montre des agissements bien plus anciens et plus general de l etre humain soit disant bien pensant (l homme blanc (qu il soit chretien juif ou autre n a pas d importance la)
    il le montre comme faussement superieur au indigene. Ils demontrent que l homme occidental n est pas moins voyeur sadique et barbare dans certaines conditions.. Enfin le realisateur a voulu creer une pseudo raison a toutes cette violence gratuite (le crime contre les animaux n apportent rien a "ce film") et l histoire est plutôt bien plate avec des personnages stéréotypés qui tombent la facilité (aucun des blancs n a de doute ou de remord alors qu ils decouvrent pour la premiere fois des cannibals) de plus il n y a pas de scene a proprement dite de cannibalisme dans ce film qui est juste tappe a l oeil!!!
    Yannouf
    le 8 juillet 2005 05h16
  • 30
    Il y a des films gore qui sont de toutes beauté (Braindead, evil dead...) celui là, j'ai pas réussi à trouver sa beauté. Il est pour moi un film sans grande valeur.
    a_toi_carbone14
    le 13 novembre 2005 07h27
  • 70
    j'ai redecouvert ce film avec beaucoup de plaisir en dvd et il m'a encore bluffer sur mon home mais attention certaines scenes sont vraiment dificilles memes 20 ans apres accrochez vous et bon film
    ch'coq
    le 8 mai 2006 08h47
  • 70
    Je viens juste de voir ce film... je ne suis guère amateur de gore mais ce film m'a dérangé c'est pourquoi je me retrouve entrain d'arpenter le net à la recherche d'informations et non pour rentrer dans une éventuelle polémique. Le petit déj en regardant le film est pas bien passé :) ... les scènes de morts d'animaux m'ont bien plombées le trempage de pain dans mon chocolat, mais en évitant d'être hypocrite... je les accepte comme telles et je ne les trouve pas gratuites. Ceci dit le film tourné en 1978 me laisse perplexe. Principalement dans l'utilisation d'acteurs indigènes (au faciès, il me semble, qu'ils sont effectivement d'origine amazonienne)... quelles ont été les conditions de tournage pour eux? de quelles tribus sont-ils? Ont-ils été "primitivés"? les acteurs "blancs" ont-ils été aussi perturbés que la jeune fille dans "l'exorsiste" par la suite?... Ce sont ces questions qui me turlupinent plutot que tout autres choses... c'est ça qui me dérange au fond dans la réalisation de ce film... qui, où, comment? Merci de me donner des réponses fiables ou des adresses de sites où je pourrais trouver la réponse... Merci
    killerwan
    le 22 juillet 2006 08h29
  • 70
    Ce film est hallucinant, il va plus loin que n'importe lequel que j'ai pu voir jusque là (mais je en suis pas une grande spécialiste des films gore). Il m'a mis profondément mal à l'aise, et le fait que les animaux ait été tué en vrai rajoute à ça : le reste ne parait pas "faux" par rapport à ces scènes, et au final on a beau savoir que c'est un film, on se demande quand meme par moment si le reste n'est pas vrai aussi.
    La critique du monde journalistique est tres voyante, mais je me suis demandée s'il était nécessaire d'aller aussi loin pour dénoncer la recherche de scoops sensationnels. Et finalement, si le but n'était pas justement de dégouter le spectateur ? si c'est une critique des journalistes, c'est aussi une critique du public, particulièrement friand de ce genre de spectacle, meme s'il ne veut pas l'admettre. D'ailleurs, les 4 journalistes du film sont tres connus et apréciés, en dépit de leur méthode et des images terribles qu'ils filment. On regarde ce film en sachant qu'il est insoutenable : pourquoi ? parce qu'on veut aller plus loin, en voir toujours plus, et en cela on est servis. Sauf que ce film va plus loin que les autres, et plus loin qu'on ne le souhaite (je ne connais personne qui ait réussi à faire bonne figure pendant ou apres ; félicitation pour le petit déjeuner ingurgité !). Du coup, on est pris à notre propre piège : on en veut plus, et on en a trop. Je me demande si ce n'était pas ça (le but du réalisateur (à condition qu'il ait eu un but caché bien sur) : faire prendre conscience au public de son propre voyeurisme.
    Et sinon, je voulais juste rappeller que la musique est parfaite ! c'est en tel décalage avec les images que ça en devient totalement glaçant !
    Riza
    le 6 avril 2007 20h58
  • -
    Je suis un peu d'accord avec le dernier avis. Je pense que l'objectif , s'il y en a vraiment un, serait surtout de faire prendre conscience de son voyeurisme au spectateur. Mais ça me semble un peu ambigüe quand même. Ca ressemblerai plutôt à du voyeurisme sous couvert de critique du voyeurisme. Un peu comme un reportage sur la prostitution sur la 6. Je pense que le spectateur arrive suffisamment à faire la différence entre fiction et réalité pour ne pas avoir à culpabiliser de son voyeurisme. Il peut être dégouté (ça c'est certain), mais je pense pas que ce film puisse faire changer une mentalité. Si le réalisateur avait voulu faire culpabiliser, il aurait essayé de donner un côté plus réel au scénario. Ici, au contraire, le scénario est simplet et fait un peu penser à celui d'un film porno, on s'éloigne de la réalité pour rentrer dans le fantasme. Et on est suffisament loin de la réalité à mon goût pour retirer tout sentiment de culpabilité (c'est à mon avis le principe et l'intérêt d'un fantasme).
    Un des gros avantages de ce film, c'est que le voyeur n'en sortira certainement pas frustré de ne pas en avoir vu assez. La part de dégout un peu traumatisant qui reste sert au moins à faire parler du film.
    Cela dit, j'ai bien aimé.
    Ivan
    le 31 août 2007 15h03
  • -
    Sacrifier des animaux pour faire un film je trouve ça degueulasse et malsain, aucun respect pour les êtres vivants. C'est juste pour faire de la violence gratuite jusqu'à ecoeurer le spectateur pour palier un scenario mediocre même si l'idée de base était bonne, des reporters qui disparaissent et l'on retrouve leur film, après ça quel interet de tuer des animaux? ca n'apporte rien au film si ce n'est que pour choquer et faire degueuler les gens. Et quand je lis des gens qui marque film superbe je me dis qu'ils ont un gros probleme.
    Darkwill
    le 14 août 2009 11h44

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