Aliens vs. Predator Requiem ► Critiques & avis sur le film

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Commentaires des membres (23)

L'avis de la communauté SciFi-Universe.

  • 90
    Ce que c'est bon de voir que des réalisateurs sont capables de faire une suite amplement meilleure que le précédent!
    Avec 1h30, le film doit faire son entrée dans le vif du sujet sans tarder. Elle se fait à un rythme soutenu, les personnages centraux (les bêtes) ont la place qu'ils méritent, et leur sauvagerie est respectée. Pas d'alliances entre protagonistes en vue et tout le monde en prend pour son grade (surtout les humains!) ce qui donne lieu à des découpages, des empoignages et autres boucheries mémorables
    De nombreux clins d'oeil aux films modèles sont fais ce qui fait vraiment "chaud" au coeur.
    Deux légers regrets, à la première vision (il y aura beaucoup d'autres visions), le son du canon du Predator, bien que s'en rapprochant, n'est toujours pas celui du film original et de sa suite; mais je suppose que c'est du à un progrès technologique de nos aliens aux dreadlocks préférés! C'est peut être un détail mais je l'adorais, ce son.
    L'autre est que le combat final Alien-Predator est filmé de beaucoup trop près ce qui allié à l'ambiance sombre rend l'action confuse; le tout lié à un montage trop rapide. Maux décidemment récurent dans les films d'action de nos jour....
    Un grand bravo au réalisateurs qui m'ont donné un film à la hauteur de mes espérences.
    haenca
    le 3 janvier 2008 10h50
  • 80
    décevante fin mais dans l'ensemble, bien. On retrouve les aliens et le predator mais c'est plus action que horreur quand mm...
    Jijy
    le 3 janvier 2008 19h36
  • 70
    C'est vrai que l'on peut être enthousiaste quand on le comparre au premier. Tout le monde prend cher ; hommes, femmes, enfants, chiens, clochards, militaires et j'en passe.
    Le predator est surentrainé et suréquipé , on voit bien le coté pisteur de la traque. c'est vrai qu'il est parfois un peu sombre mais on retrouver le coté sombre d'Aliens de Cameron. A part ca on y va pas pour reflechir c'est le but de ce film la moi en tout cas j'ai trouvé ca cool !!!
    okidoki
    le 7 janvier 2008 09h58
  • 70
    Un bon pop-corn movie, largement plus réussi que son prédécesseur une fois qu'on a digéré -ou pas- les Aliens sur Terre, 120 ans avant que Ripley ne se casse le cul à l'éviter, à travers trois époques et deux existences.

    Bon, bien sûr, cet AvP2 est toujours à des années lumière derrière Alien et Aliens, et objectivement de Alien3 et Résurrection aussi même si perso je ne suis pas très en phase avec ces deux derniers. Les deux Predator aussi sont des oeuvres qui ne peuvent y être comparées.

    Souvent visuellement trop sombre, (j'ai eu les yeux plissés quasi la moitié du film pour distinguer quelque chose) le film choisit bien les lieux de l'action (égouts, centrales...) et les personnages du voleur et du shérif me sont réellement plaisants, bien plus que l'alpiniste du 1 par exemple. La blonde-cliché n'est pas trop pénible.^^ Et puis, quand on est dans une période où on a un peu envie de tuer tout le monde, c'est toujours un bon défouloir de voir le méchant garçon de service (celui qui tape le héros, han) se faire chiquer par l'Alien en tant qu'instrument de justice aveugle.

    Certains arcs liés aux personnages (ressentiment de la petite fille envers la mère absente, couple adolescent impossible et gna gna gna) étaient naturellement voués à ne finir sur rien étant donné le contexte et auraient gagné à ne pas être abordés du tout.

    Quelques répliques bien nulles. (le "les monstres sont partis?" de la gamine à la fin, mais que fait Dakota Flamming??) à ne pas confondre avec le "les gouvernements ne mentent jamais" qui est clairement ironique, je m'étonne d'ailleurs que tant de monde le prenne à tord au premier degré.

    Quand j'ai vu un chien à l'écran, puis quand la fin du film est arrivée, je me suis dis: dommage, les réalisateurs ont perdu une occasion sans doute unique de réunir un "xeno-best-of" sympa à l'écran. Avec tous les chiens et le bétail qui devait se trouver là, c'eût été esthétiquement sympathique de voir quelques AlienDogs type Alien3 au milieu des AnthropoAliens classiques des films 1, 2 et 4. Il n'aurait manqué que le fameux Newborn et une reine^^ Mais bon hélas, on voit un chien mais pas d'AlienDog donc. Du reste, le Predalien ne m'évoque pas grand chose comparé à un bon vieux huitième passager ou même face au petit balafré de AvP1, qui est toujours sympathique en soi même dans un film raté.

    Le Prédator, Wolf, a la classe. Il semble bien meilleur que l'expérimenté de Predator 1, que l'apprenti de Prédator 2 et que les trois ados de AvP1. Même si je comprend bien qu'on puisse ne pas apprécier du tout le côté "cueilleur d'Aliens", j'avoue que la scène où il empoigne deux xénomorphes par la gorge et les vise calmement avec son fusil d'épaule, m'a impressionné. Pour ce qui est de l'aura de puissance, Wolf est une réussite. Cette race présente un nouveau vaisseau dans chaque film. Predator, Predator 2, AvP et AvP2= un nouveau modèle à chaque fois. Ils assurent^^ Sympathique d'avoir aperçu leur planète, au demeurant.

    A propos, je constate qu'à ce stade Predator va avoir seulement deux films pour lui et trois "vs Alien"! Il est en train de devenir l'UE d'Alien, ni plus ni moins... je préfère Alien mais j'aime bien Predator aussi, et il mérite au moins d'avoir autant, sinon plus, de films à lui que de "vs"...
    Tel que ça tourne, Predator devient un bonus de l'univers Alien. Avec AvP2, j'ai rencontré des gens qui croyaient que Prédator était une invention secondaire de l'univers Alien et qui ignoraient qu'il avait deux film à lui.

    Le montage est un peu faible. On sent mal la montée en puissance des Aliens dans la ville, il aurait au moins fallu une séquence rapide alternant différents plans de la conquête par les Aliens. la défaite des militaires est assez bancalement montrée également. Toutefois, étant donné toutes ces photos vues et ces anecdotes lues avant la séance, que je n'ai pas retrouvé au cinéma, peut-être peut-on espérer d'ici peu une version longue à même de relativiser ce défaut du montage. J'espère que je pourrais hausser ma note d'un point avec la future version longue...

    La fin expéditive peut ouvrir une vraie réflexion sur la responsabilité des autorités en temps de guerre, ce qu'on peut s'autoriser à faire à une minorité pour le bien du plus grand nombre, Machiavel revient, etc. Dans chaque film Alien, il y a de grands sous-entendus: les pulsions tapies en nous, la maternité, le mysticisme religieux, le sacrifice, le crime, l'humanité, les conséquences de la science sans conscience... au moins, si AvP n'avait pas l'ombre d'un début de propos sous-jacent, AvP2 a le mérite d'introduire un véritable questionnement sur la responsabilité en temps de guerre, ce que l'on peut faire arbitrairement à certains pour le bien de la majorité.

    Bon, bien sûr, même si les frères réalisateur ont fait ce qu'ils pouvaient (c'est leur premier film, aussi) ça reste assez commercial, dans le sens où l'Alien devient un bouffeur d'ado façon film d'horreur, somme toute assez neutre, qui pourrait bien être un autre monstre et qui ne raconte plus grand chose à côté de celui de Scott. Et c'est par moment un peu maladroit par rapport aux mythologies des films préexistants. Le fait le plus emblématique de la nature commerciale et assez peu artistique des AvP, selon moi, c'est d'avoir placé des hordes d'Aliens sur Terre 120 ans avant que Ripley ne se tue (littéralement) à les tenir à distance de sa planète par tous les moyens... et encore, je dis 120 mais selon AvP1 il y en a depuis 5000 ans dans leur frigo... même si rien de s'y oppose dans la forme, c'est dans le fond que ça dénote vraiment d'une méconnaissance totale de l'état d'esprit des fans.

    Pour ma part, je ne trouve pas que AvP2 soit un grand film. C'est un "fun film" défoulant et divertissant, auquel je met une bonne note en tant que tel et pas en tant que tentative ratée de grand film. J'en attendais pas davantage, et moi comme je ne peux pas me prendre la tête à chaque film, je n'ai aucun problème à passer de AvP2 (bon, pour le 1 c'était quand même dur :-( ...) aux Alien et aux deux Predator. Du reste, il ne me viendrait même pas à l'idée de comparer sérieusement les quatre Alien et les deux Prédator à AvP, mais j'aime bien aussi regarder un film à la con de temps en temps, tout comme j'aime regarder des films plus pensés. On a le droit d'aimer les séries B et d'être aussi admirateur de "Alien" ou autre "2001"! Il faut juste ne pas se mentir à soi-même concernant ce qu'on regarde.^^

    A voir, si on aime les nanars de science-fiction sanglante et qu'on l'assume, et si on n'est pas trop fanatique de la quadrilogy Alien.
    Mat Vador
    le 10 janvier 2008 11h52
  • 90
    Effets spéciaux terribles, créature éffrayantes, trés sanglant avec de beaux combats. La suite est bien au dela du premier AVP d'Anderson sans détruire les mythes. Certains se plaigneront d'avoir des Aliens utiles comme chaire à canon, dans ce cas là ces personnes n'ont peut étre pas apprécier Aliens de James Cameron (ou ils sont bien entendu de la chair à canon pour les Marines) et que le Predator sois seul (comme dans les deux films et certains comics) mais pourquoi hurler alors que nos monstres sont de retour ? Le fil est avant tous une confrontation et là pour éclairsir les deux liscences. Si les combats parraissent trop sombres, cela est dut à la résolution de l'écrant.

    Du trés beau boulots de la pare des Fréres Strause ! A voir et à Re-voir ! (A noter que beaucoups de scénes ont été supprimé par la Fox étant jugé trop choquantes. La version longue pourrait bien durer environs deux heures aux derniéres infos). Je met donc 9 parceque la Fox aime trop faire de l'argent en enlevant des scénes pour attirer un public plus large (moins de 12 au lieu de 16 ans à ce qui était prévut...) et en se servant de deux liscences térribles.
    Dante
    le 10 janvier 2008 18h14
  • 100
    très bon film. Les créatures ne traine pas à se dévoiler et le prédator et le predalien sont très bien réaliser...un film à voir!!!!
    alien-85
    le 11 janvier 2008 21h41
  • 90
    j avoue et je rejoins haenca que le combat final est filmé de trop près, ce qui gache, à mon goût, la joie de voir un beau combat bestial, et je rejoins okidoki pour dire que l'on y va pas pour réfléchir et voir un super predator magnifiquement entrainé et armé, quand même il faut avoir de la suite dans les idées pour les scénaristes pour nous inventer ces belles histoires extra-terrestres..sinon pour ma part j adore, et j attends la suite avec impatience.
    faboz
    le 11 janvier 2008 23h05
  • 70
    Oui, pas facile d'obtenir des scénari aussi puissants que les volets 1 et 2, un 3 reprenant l'univers du 1, un 4 à l'humour singlant excellent, puis un retour au source sur notre belle bleue "blanche dans le cas 5" pour en finir avec une porte énorme pour présager une suite ébourrifiante...
    Dommage!!
    Comme je le pense et l'éspère nous ne resterons pas en faim, je le sang!!!
    Ce volet ne m'a pas déplu, avec "pas de dentelle pour l'alien et l'humain" qui est un peu nunuche avec l'esprit sitcom lol.
    Bon divertissement tout de même pour les fans et j'en suis, de toute façon si plus de Helen R.... il va falloir un scénario bêton mélange de starshiptroopers, gladiator, 5° élément, riddick... avec le déroulement de 2 histoires parallèles
    et pourquoi pas un conseil donner par H.R. en direct où par un enregistrement parcourant l'espace depuis le futur...
    Mot de la faim, more...
    AgentGreen
    le 12 janvier 2008 20h18
  • 80
    Globalement, qu'est ce qu'on attend d'un tel film ?

    Que le predator "super couillu" bute de l'alien, non ? Des effets spéciaux sympa ? Des victimes collatérales ?
    Contrat rempli on peut dire.

    Côté suspens, autant les précédents pouvaient faire flipper (rappelez vous de la petite fille qui se cache dans le complexe...). Là j'ai été déçu, j'ai même pas flippé, même plutôt rigoler des scènes qu'on va anticiper.
    Le seul truc qui fait vraiment flipper, c'est que des aliens sont lachés dans la nature sur Terre. Pas de confinement ici ! Manquerait plus qu'ils bouffent des OGMs :)

    Je pensais que le predator avait une certaine compassion envers les humains (voir le précédent), mais là que dalle. Si un humain est sur le passage d'un alien, que neni, ca va buter grave. C'est un vrai tueur le Predator ! Quand je pense à la super bonne Jesse , comment elle termine ... Vraiment du gachis là... Les scénaristes auraient pu quand même conserver ce ptit canon jusqu'à la fin.

    Quelques différences notables avec les précédents :

    Les Aliens se reproduisent à vitesse grand V. Quelques oeufs introduits dans la gorge, et vas-y mon coco, ca va chier grave après. Ah la scène dans la maternité ! J'attends avec impatience la version UNRATED ;-)

    Le Predator, je pense qu'il a une nouvelle vision X-Ray. Sa vision globale est toujours aussi pourrie, toujours du 8 bits façon Amstrad des année 80, mais super efficace.

    Il a un super liquide qui efface toute trace organique, trop bon ce truc. Un mélange d'acide hyper puissant ! Je pense que le Léon de Luc Besson aurait adoré.

    Il ne perd pas son temps à ramasser des "trophées", l'esprit de vengence est là. Pas le temps d'attacher quelques skulls à sa ceinture. Faut buter de l'alien, non ? Enfin, si le premier gars qu'il va rencontrer, il va lui faire sa fête. Il est quand même un peu sadique, j'ai pas trop compris la finalité du geste. C'est un rituel ?

    Ce que j'ai pas trop aimé:
    La nuit, ca arrange bien les réalisateurs de films d'horreur. Y'en a marre de la pluie aussi.

    Des teenagers toujours aussi cons et lubriques. Les scénaristes se sont pas trop cassés les méninges pour développer les personnages.

    La fin : Si vous avez vu "le retour de morts vivants", vous ne serez pas surpris. Mais bon honnêtement ca va pas suffir à buter tous les aliens, mais plutôt les humains. Et les égoûts, ils ont oublié ?

    La dernière scène, j'ai pas trop compris. Ils vont nous faire une suite à la Terminator ?

    Conseil: Si vous voulez voir le film, oubliez la télé, à moins d'avoir un écran gigantesque, et qui différencie les couleurs sombres, sinon ca sera du gachis. Vu en VO ST au SQY de St Quentin en Yvelines.

    Fan d'Aliens et de Predator, lachez vous, et jetez vous sur le film. Merci à la Twentury Fox.
    Manu
    le 13 janvier 2008 11h46
  • 20
    Grand fan d Alien jusqu au troisieme opus seulement,puisque je considere que Alien 4 est un ratage complet au niveau scénario (et niveau réalisation),je n attendais rien de ce nouvel AVP.j étais terriblement décu du premier alors le deuxieme...Mais bon a chaque fois jme fais avoir, attiré par l'Alien et comme un imbécile je claque des tunes pour une daube infernale!!Déja à l epoque je ne comprenais pas pk les gens avaient aimés Alien 4, un film ridicule avec des scenes pas possibles du genre la petite arraignée qui fait peur au méchant soldat qui tente de fuir des grosses bestioles,et vas y que tout le monde se marre dans la salle ou alors jviens de faire un trou dans ton cerveau mais tu es encore capable d en prendre un morceau pour l admirer...AVP premier du nom m avait redonné un peu d espoir,l espoir de retrouver l oppression des trois premiers Alien qui ne laissaient pas la place au rire ou au scenes futiles,qui savaient pose une ambiance lourde et glauque du début à la fin sans insister sur le gore le tout avec un scénario béton bref on flippait et c etait crédible!!Mais AVP1 est une histoire totalement hors du temps,des acteurs minables,des scenes grotesques ,et là , AVP2 enfonce le clou et c peu dire...Tout ca sent le film pop corn vite fait mal fait sauce hollywoodienne,et ce n ai pas parce que j adore la bète Alien au point d en avoir des posters, des figurines que je vais apprécier des films qui ne savent pas reproduire l ambiance Alien du passé.J en ai assez de ces films qui n ont pas été fait avec amour et envie mais juste pour remplir les caisses en bernant les fans des deux monstres qui méritent mieux qu un film avec pleins d Aliens,pleins de prédators,une histoire à la c...et c parti remu moi ca pour en faire la daube du siecle!! Un fan pas content qui va regarder Aliens le retour ce soir!
    tontonrobert
    le 15 janvier 2008 00h33
  • 70
    Je voulais juste dire à propos de la critique sur ce site que meme si les acteurs sont mauvais, Reiko Aylesworth (Michelle Dessler de 24 h) est quand à elle excellente, et ça m'a fait super plaisir de la revoir.
    Sinon je suis d'accord que le film est tout pourri, mais il y a quelques excellentes scenes!!! et le predalien déchire.
    Pour finir je n'ai pas été déçu parce que je m'attendais exactement à ça
    eilotshai
    le 2 février 2008 00h15
  • 10
    Ok alors voila voilou j ai regardé une deuxième fois AVP2 et je tiens à préciser que cela a été fait de facon objective.Et le constat ne change pas malheureusement.Je ne m étendrais plus sur le désastre cinématographique qu est AVP2.D ailleurs je pense que c est la derniere fois que je parle de ce navet.Pour etre clair évitez de dépenser votre argent (9euros quand meme)au cinoche et attendez qu il passe sur une chaine publique...Fuiyez les gens qui vous disent qu il y a des scènes super à ne pas manquer dans un film tout pourri parce que dire ca c est tout simplement contradictoire.Maintenant si vous etes blindés au as et que vous ne savez pas quoi faire... Un fan toujours pas content qui va regarder Alien premier du nom ce soir;
    Tonton Robert
    le 4 février 2008 19h41
  • 10
    tellement pitoyable, on se sert de licences à cout de marketing, et ça donne une fois de plus un énorme bide
    je suis même pas sûr de vouloir un 3ème opus, berk!
    nouna
    le 19 février 2008 15h16
  • 60
    Ah, AVP-REQUIEM !, que voilà un film qui fait polémique au sein des fans de science-fiction de tous poils, adorateurs du monstre de Giger ou de celui de Stan Winston, ou amateurs de SF tout court…
    Ecrire une critique d’un film pareil n’est pas si facile que cela, car une bonne critique se doit d’être impartiale, et selon l’énoncé ci-dessus, on ne l’est jamais assez pour être objectif. Je me bornerai donc à être le moins subjectif possible, si tant est qu’il soit possible de l’être.

    Avant toute chose, il s’agit de prendre le film pour ce qu’il est, et surtout de ne pas le prendre pour ce qu’il n’est pas ! Il est évident que les frères Strause n’ont jamais eu l’intention, ni l’ambition de faire d’AVP-R un nouveau Citizen Kane, ou bien même un tord neurones spatial à la 2001. Non, ils ont voulu faire un pur divertissement. En jeunes et bons directeurs d’effets visuels, leur soucis majeur était de pondre une bobine qu’ils aimeraient voir entre potes au cours d’une soirée bière pizza et pop corn un Vendredi à 11 heure du soir. De plus, il s’agit d’une suite, et plus que cela, d’une suite d’un croisement de deux séries qui ne se chevauchent pas du tout, mis à part un plan furtif à la fin de la suite d’une des deux séries ( vous suivez toujours ?) ! Bref, avant même de poser son popotin sur un siège en velours, il ne fallait pas s’attendre à un choc comme l’Arrivée du Train en Gare de la Sciotat !

    Commençons donc par le commencement, si on peut dire !, en replaçant AVP-R par rapport à son étalon, à savoir le AVP du nouvel Orson Welles qu’est Paul W.S. Anderson.
    Oui, je vous vois venir, le pauvre réalisateur du mémorable Mortal Kombat va s’en prendre plein la tronche. C’est vrai qu’il est capable du pire comme de l’acceptable… Et AVP navigue justement entre ces deux eaux. On pense ce que l’on veut de son film, mais il a au moins le mérite d’avoir sorti les deux monstres de la naphtaline. Pas de la meilleure manière je vous le concède ! Reste que si le cycle de reproduction des aliens est miraculeusement accéléré (quoique, on pourrait en douter ! En effet, à aucun moment, si n’est avant que l’archéologue italien comprenne le mécanisme de la pyramide, on nous fournit une indication du temps qui passe. Alors 10 minutes, une heure, ou trois entre le moment où Agathe de la Boulaye se prend la face ugger et celui où le chestbuster lui fasse coucou ? Combien de temps entre l’explosion thoracique et l’alien adulte dans le tunnel ? Remarquons qu’au passage, même chez Ridley Scott, la vilaine bébête grandit bien vite, à peine sorti du corps de Kane qu’elle bouffe la gueule d’un passager courant après un chat…), et que les predators ont l’air bien empruntés, le scénario, ou du moins ce qui en fait figure, arrive habilement à télescoper les deux sagas, et que certains plans sont dignes d’intérêt ( entre autres le tout premier plan !, ainsi que le réveil de la reine). On retient surtout l’ellipse centrale qui nous fait remonter aux temps des Aztèques. Pourquoi diable le film en son entier n’est il pas de cet acabit ? Peut être verrons nous un AVP-MEXICA ?

    Ainsi donc, on peut très bien dire qu’il n’était pas difficile de faire mieux, sauf que pour ne pas faire n’importe quoi, il fallait tenir compte du premier film.

    En ce sens, Requiem ne commence pas mal. La saga AVP tient plus de films Predator avec des aliens que de films Alien avec des predators, mais pour le coup, comme tous les films de la saga Alien, celui-ci reprend exactement où le film précédent s’arrêtait. Et cette ouverture, qui reprend les derniers plans du film d’Anderson démarre sur les chapeaux de roues. Un peu trop peut être. Je laisse de côté la polémique sur la croissance de l’hybride (même remarque que plus haut), pour seulement remarquer qu’en tant que fan je suis frustré de ne pas en voir plus ( bien qu’il n’y a guère plus à se mettre sous la dent dans Predator 2…), mais que surtout, tout cela est un brin trop rapide. Il ne faut pas en effet confondre vitesse et précipitation ! Idem après le crash avec cette scène gore, mais diablement vicieuse, du chasseur et de son fils. Le climat de la peur n’a pas le temps de s’installer que c’est déjà fini. Avant même de terminer son analyse, on peut d’ors et déjà dire que c’est la principale faiblesse du film : un vrai climat d’angoisse n’est pas installé. La faute à une multiplicité de scènes qui se superposent à un rythme frénétique, aussitôt commencées, aussitôt terminées. Aussi, faut-il comprendre que l’esprit du film n’est pas celui d’un huit clos. Ce qui est fort logique pour un film dont l’action se déroule en milieu ouvert aux environnements variés. Encore une fois, il ne faut pas espérer trouver ce qu’on n’a pas prévu de vous offrir ! Et les frères Strause, bien libres de faire le film qu’ils veulent, nous l’indique dès ce début en fanfare.

    A ce problème ( mais en est-ce un en fait ?) de rythme, vient s’ajouter une incohérence. Le vaisseau qui s’écrase dans la forêt, est celui qu’on voit à la fin d’AVP. Pourquoi diantre a-t-il ainsi rétréci au lavage ? D’énorme il est devenu pas plus gros qu’un Airbus A320 ! . Chutant depuis une orbite spatiale, il s’écrase sans finalement causé de gros dégâts. Pire encore, un aussi gros vaisseau est peuplé de dizaines de guerriers. Où sont-ils passés dans le second film ? Tous dévorés ? Un sacré appétit ce predalien ! Et quid de l’Elder aux tresses bleues ? S’il y avait bien un predator pour chasser du predalien c’était bien un Elder, mais lui aussi a disparu ! Qu’a cela ne tienne, un mourant enverra un SMS à l’autre bout de la galaxie prévenir un roi de la gâchette qui illico presto file dans son vaisseau.
    Pour le coup, c’est un bon point (à nuancer, comme tout au long du métrage…). Après le vaisseau, on en découvre un peu plus sur la civilisation du disciple spatiale du comte Zaroff. On ne sait pas ce qu’est cette planète ( sûr, on en sera plus dans AVP 3 !), mais les présentations sont faites. Pas besoin d’attendre la fin pour voir la tête du nouveau monstre, d’emblée on nous le montre comme un vétéran à mandibule manquante et cicatrices, choisissant son petit matériel comme un pêcheur du dimanche choisissant ses cannes et ses appâts.

    En attendant que le gars arrive pour régler son compte à l’AGM (alien génétiquement modifié), il faut bien occuper le spectateur, et là, c’est ( en apparence), la partie la plus faible du film. Nous voilà tombé dans un épisode de série télé pour ados avec tous les clichés du genre. La petite ville de province américaine avec son chérif, ses gardes forestiers, la serveuse de bar, l’infirmière, la militaire revenant du front, le zonard, son frère idiot livreur de pizza, les copains de lycée ras du neurone, la blonde à forte poitrine. En somme une installation de personnages caricaturaux, typique des téléfilms catastrophe avec invasion de blattes géantes et caniches anthropophages ! Bref, un truc bas de plafond et mou du genou complètement ringard, mais ô combien typique aussi des films des années 70/80. Tout cela est-il à jeter à la poubelle? Et bien non ! Tout cela relève du même procédé d’autodérision que dans un film d’horreur ! A l’évidence, les frères Strause ont un péché mignon pour les films pour ados et les classiques plus ou moins ringards des années 80 et jouent de cela pour nous faire croire jusqu’au bout à tout autre chose de ce qu’ils ont en tête ! On peut légitimement trouver cette partie sans intérêt et tout juste digne d’un soap brésilien, mais Paul Verhoeven n’a-t-il pas fait de même sur Starship Troopers, chef d’œuvre du pamphlet prophétique ? Les frères Strause ont donc déguisé leur film en rendant hommage au cinéma de leur enfance. Pas seulement les deux sagas qu’ils font se fracasser joyeusement, mais aussi et surtout, le cinéma populaire des années 80, les films de monstres en particulier, allant jusqu’à prendre une esthétique à contre-pied de la mode actuelle. Malgré des scènes de baston rapides, le reste du film s’éloigne de l’imagerie très ‘Lost’ qu’on trouve hélas aujourd’hui partout, c’est à dire une caméra qui bouge sans arrêt à croire que les cameramen sont dopés à la caféine, des placements de caméra absurdes et un montage épileptique, le tout sans champ/contrechamp. Non les frères Strause ne sont pas JJ Abrams et c’est tant mieux ! Malgré des combats homériques montées à la tronçonneuse on arrive toujours à voir ce qui se passe dans le cadre qui ne filme pas des pieds ou les rails du travelling ! Non, on ne sort pas de la projection les yeux exorbités et avec un mal de crâne digne d’une cuite de soirée open bar !

    Hommage donc au cinéma ‘bière pizza’, mais hommage aussi aux deux monstres. Le film regorge de clin d’œil de fan. Ca commence dès le titre. La fanfare de la Fox qui s’étire comme dans Alien 3, puis le titre qui apparaît comme celui d’Aliens. S’ensuit alors un hommage vibrant au chasseur intergalactique avec l’antre de la bête et ses trophées visité comme dans Predator 2, avant que le reste cite Predator à longueur de bobine. Rien que l’arrivée du redresseur de tord se voit plan par plan pompée sur l’ouverture du film de McThiernan. Et il sort de l’eau en faisant des étincelles, et ses yeux brillent dans le noir, et il se fait un peu de chirurgie réparatrice en haut de son arbre, et bien sûr il enlève son masque au moment du combat ultime. Tout cela pourrait passer pour du plagiat, c’est un hommage, et encore une fois il ne faut pas croire ce qu’on voit. Ainsi en témoigne justement le passage où le Predator enlève son masque. Ca n’a évidemment pas de sens ! Comme si son adversaire à trois neurones allait, ‘en vrai’, attendre que le mec qui vient l’étriper lui fasse coucou en faisant claquer ses mandibules rongées par l’acide ! C’est bien parce ce n’est pas crédible que c’en est tordant, et que ça annonce la fin qui permet une relecture complète du film.

    Alors justement ce Predator qui débarque de sa campagne, qu’en est-il au juste ? Lui même est un personnage qui n’a pas d’existence propre si ce n’est comme hommage à une figure mythique du cinéma. Et son personnage permet d’apprécier justement le film autrement et de le comprendre en parallèle à l’hommage aux années 80. Ainsi donc, AVP-R ,n’est rien d’autre…qu’un western ! ! ! Nous avons le cadre, à savoir la ville et ses habitant avec tous ses clichés ( chérif et bar compris !) la bande de hors la loi qui y sème le désordre ( les aliens et leur chef, le fameux hybride plus ou moins frère adultérin de…), le justicier solitaire et patibulaire armé jusqu’aux dents qui vient rétablir l’ordre après la mort d’un membre de sa famille ( inutile de dire de qui il s’agit ! ). On retrouve même l’affichette ‘wanted’, via le message holographique identifiant le bandit dont la tête est mise à prix.

    Alors tout cela est bien beau, mais est-ce que ça fait un film ? Le scénario ? Il se résume à une mise en situation et ne s’en révèle pas moins bien structuré, et ça suffit, car quand arrêterons nous de penser qu’un scénario est utile pour faire un film ? Le cinéma c’est avant tout des images et une illusion de mouvement. Là dessus pas de problème, la photo d’AVP-R est une réussite totale ( très sombre, elle joue parfaitement la carte du contre-jour, on arrive toutefois à suivre tout ce qui se passe à l’écran, et la lumière met magnifiquement en valeur les créatures, dont la surface complexe prend une dimension tout autre grâce au jeu des ombres et des lumières) et le rythme lié au mouvement est parfaitement adapté au projet du film qui n’est pas un film d’angoisse ( non ce n’est pas un Alien c’est un Predator ! ). Toutefois, le temps qui passe est toutefois sujet à caution. En tout trois petits jours. Pendant tout ce temps, le message du crash a le temps de parvenir jusqu’au predator. Il ne lui faut que quelques heures pour arriver :diablement rapide son vaisseau ! Mais ce n’est pas du néoréalisme et on n’en est pas à respecter absolument les lois de l’espace-temps défini par Einstein ! Autre point sur le temps qui passe bizarrement, le dit predator passe de la forêt à l’usine, de l’usine à la forêt, de la forêt à la ville, de la piscine au magasin de pêche en moins de temps qu’il ne faut pour le dire ! Sacrebleu, quelle efficacité ce predator !

    Et les dialogues, direz vous ? Et bien on en a rien à faire ! Depuis quand les dialogues sont-ils indispensables ? N’oublions pas que le cinéma est né muet, ce qui n’empêchait pas Naissance d’une Nation, ou les Temps modernes d’avoir du sens ! L’utilisation des dialogues doit dépendre de ce que l’on veut faire du film. A l’évidence, les frères Strause, vu le début muet de leur métrage, n’avait aucune intention de faire un nouveau Que la Fête commence !. Donc, oui, les dialogues sont niais, mais a-t-on besoin que les personnages déclame du Racine du début à la fin dans un film de monstres qui joue sans cesse avec les codes du genre ? Les personnages sont des gens ordinaires, ils disent donc des choses ordinaires. Ils est par ailleurs étonnant de critiquer le manque de consistances des dialogues quand tous les fans rêvent de voir un film complètement éthéré où ils n’y aurait que les créatures du début à la fin.

    Les acteurs ? Ils ne font qu’interpréter leurs rôles. C’est comme le scénario, c’est un accessoire pourvu que le personnage principal soit réussit. Et justement, là, le personnage est au dessus de tout soupçon. Autant les predators étaient le plus grand ratage d’AVP (souvenez vous, un des trois larrons se faisait étriper tout de suite, le deuxième au bout du premier combat, et le film s’arrêtait là, quand le troisième ne faisait déjà plus grand chose à part décapiter un alien et se faire incuber. Il fallait attendre la fin pour le voir faire risette à la reine et basta, c’était fini !), autant c’est la plus grande réussite d’AVP-R. Le predator retrouve tout son charisme et pourtant il est de nouveau joué par le même Ian Whyte qui se contentait de remuer la tête avec une démarche de catcheur bodybuildé dans le précédent. Son jeu en fait cette fois un être froid entièrement dévoué à sa mission, sauvage, brutal, n’ayant pas peur de se salir les mains, incroyablement vivant comme lorsque le regretté Kevin Peter Hall donnait le meilleur de lui-même dans Predator 2. Assurément, Ian Whyte aurait mérité l’oscar 2008 à la place du vociférant et ridicule Daniel Day Lewis…. !

    Quant aux aliens, sont-ils réussis oui ou non ? Je ferais une réponse normande… Le côté chair à canon et bête comme deux sous reçoit les foudres des fans qui croient toujours avoir affaire au dog de Fiorina 161. Que neni ! La saga Alien nous montre suffisamment explicitement que les aliens sont une espèce aux multiples formes. L’embryon est conditionné par son hôte, normal donc qu’on trouve un predalien qui n’est en fait pas un hybride. Si la calotte est différente, lisse ou dentée, on peut supposer en bon exobiologiste qu’il en va de même pour le cerveau. Ces aliens sont crétins et alors ? Ils sont comme ça et puis c’est tout ! Rappelons aussi que les xénomorphes de Cameron n’étaient pas vraiment plus futés et servaient tout autant de chair à canon… Le film est plein d’incohérence à leur sujet ? Apparemment oui en ce qui concerne leur reproduction. Deux face ugger s’échappent du vaisseau, ils incubent deux personnes. Ca fait donc deux aliens adultes, ceux-là même qu’on retrouve dans les égouts avec les SDF. Comment dès lors admettre que le ville est envahie ? Jamais le nombre exacte d’aliens est donnés. Quelques uns c’est sûr sont éliminés. Mais d’où sortent les autres ? Le compte n’est pas bon. C’est oublier le predalien. La scène de la clinique est capitale pour comprendre. Ce bon vieux hybride se reproduit seul ! Dans les égouts déjà il domine les autres et les empêche de goûter la chair des SDF. Pour en faire quoi ? Mais pour les incuber ! Un alien normal pourrait donc se reproduire ? Eh oui ! Est-ce absurde ? Eh non ! Qui dans l’assemblée connaît parfaitement la physiologie des xénomorphes ? Monsieur au fond ? Allons ne plaisanter pas ! Il s’agit de personnages de fiction dont on ne sait que ce que l’on nous montre… Un cycle normal passe par une reine qui pond des œufs, d’où sortent des face ugger qui vont implanter des embryons chez un hôte qui expulse ensuite une larve qui mue en adulte. Oui, très bien, et si, dans certaines circonstances, le cycle normal pouvait être court-circuité ? Si un alien non-reine pouvait incuber directement ? D’un point de vue darwinien ça se défend, et après tout on peut bien pardonner cette parade au scénariste. Le plus fort se reproduit ( par clonage comme les coraux) pour que l’espèce perdure. Après tout, cela n’est rien d’autre de plus qu’une nouveauté physiologique qui n’est pas plus scandaleuse que l’introduction d’une reine chez Cameron, où le Newborn de la Résurrection. Les fans doivent faire avec ! Reste un détail qui est l’incohérence de la calotte. Si les deux aliens nés du chasseur et de son fils peuvent ne pas avoir une calotte lisse, ce qui est bien logique puisqu’ils sont issus d’un cycle normal à partir d’un face ugger dont on ignore la provenance, il n’en va pas de même des autres aliens issu de la reproduction (clonale ?) de l’hybride, lui aussi né d’un cycle normal mais provenant du pool génétique de la pyramide d’AVP, qui ne donne que des aliens à calotte lisse. Voilà donc un mystère à résoudre…

    Un film a plus de valeur que la valeur additionnelle de ses composantes. Oui, on peut faire un bon film sans bon scénario, ni bons acteurs, ni bons décors, et cætera. Mais un film fait d’un bon scénario, de bons acteurs et de beaux décors peut se révéler être un ratage total ! Il faut seulement qu’il est du sens.

    On a donc affaire à un jeu de massacre entre un chasseur de prime galactique et des hors la loi qui bavent plus bas que terre sous le patronage d’un chef encore pire. Et comment tout cela finit-il ? Encore une fois, la surprise est totale et prend de court le spectateur qui ne s’attendait pas à cela ! Une fin absolument frustrante pour tout fan des deux monstres. Et pourtant, quelle meilleure fin ? Elle apparaît d’une facilité déconcertante en évitant de faire un choix. Pourtant, de choix il ne pouvait en être question et cette fin, plus que facile, remet à plat tout le film. On ne peut sortir de la salle sans se dire qu’on a été trompé. Et pas par la fin, mais par ce qu’on croyait du film depuis le début ! Cette fin est vertigineuse et donne un coup de poing similaire, toute proportion gardée il ne faut pas non plus exagérer…, à la Planète des Singes. Elle donne tout son sens au film qui, jusque là, n’était qu’un buddy movie pour ados avec castagne extraterrestre à l’esthétique ringarde. D’un seul coup, il en devient un film à message, simpliste certes (n’est pas Kubrick qui veut !) qui se connecte parfaitement au premier Predator, remake des Chasses du Comte Zaroff version spatiale. Mais Predator n’était que la première partie des Chasses, la boucle n’est véritablement bouclée qu’avec Requiem. L’Homme est le plus dangereux des gibiers, certes, mais Zaroff se concluait par l’Homme est le plus dangereux des chasseurs, et c’est cette conclusion là que l’on retrouve dans Requiem. Non, le plus horrible des chasseurs n’est pas le predator, le plus dangereux des gibiers n’est pas l’alien, accessoirement chasseur, ni l’Homme, c’est bien l’Homme le plus dangereux des chasseurs, le seul qui soit à la fois chasseur et gibier. Non le predator ne tue pas ses congénères. Il tue pour chasser, d’autres espèces, et des espèces agressives, nuisibles, dont l’Homme justement, à qui la conclusion du film donne raison finalement. Non, l’alien ne tue pas à l’aveuglette. Il tue pour se nourrir, et pour se reproduire. C’est horrible d’être sur son passage, mais il ne faut pas lui en vouloir, pas plus qu’à un lion massacrant une gazelle, c’est sa nature sauvage. Mais l’Homme ? Il est prêt à tout, c’est le pire fléau de la planète, surtout pour lui-même, il est prêt à tout pour dominer, notamment par la force et l’argent.
    C’est la fin du film qui amène cette conclusion, finalement classique, attendue de tout film humaniste dit intellectuel, mais totalement inattendue d’un pur divertissement apparent qui n’est qu’une suite de scènes violentes a priori absurdes. Cette véritable boucherie, sommet de violence inouïe pour un film commercial ( tout le monde y passe, hommes, femmes, enfant de tout âges), se solde en un plaidoyer contre la violence, contre la haine, contre la guerre et le capitalisme financier qui la soutient. La dernière scène est à ce sujet touchante, l’Homme est loin de s’arrêter de se détruire lui-même dans l’avenir.
    Cette pirouette finale donne toute sa noblesse au film, tout son sens. Ici encore, les frères Strause démontrent qu’ils nous ont mené en bateau du début à la fin, comme justement les méchants véritables du film, et qu’il n’y a pas pire danger pour l’humanité que cette cécité ( illustrée par l’une des toutes dernières répliques prononcées par la vétéran. Cette réplique raisonne avec l’actualité et les ‘raisons’ de la guerre invoquées à l’ONU.).


    En résumé, Aliens versus Predator :Requiem est un spectacle jouissif d’une efficacité redoutable. Bourré de défauts certes, mais aussi de clins d’œil, à plusieurs niveaux de lecture qui rend hommage au cinéma simpliste qui plaisait tant jadis. Celui qui était loin de l’intellectualisation vaine et les effets de styles grossiers et vulgaires d’aujourd'hui. C’est un pur film de monstres et de fan, qui cache un message humaniste et de mise en garde. Pas un chef d’œuvre certes, mais un premier film plus que généreux, plus intelligent qu’il n’y paraît de prime abord, qu’il faut prendre pour ce qu’il est.
    guitou
    le 9 mai 2008 11h48
  • 10
    Etant un grand fan des sagas Aliens et Predator je dois dire que j'avais trouvé le premier AVP assez pitoyable et je m'étais alors dit : bon avec une merde pareille au moins ils n'en feront pas de suite. Arrêtons le massacre.
    Et bien si! Ils ont osé! Et le précédent AVP équivaut à un chef-d'oeuvre comparé à cet immonde navet qui ne mérite même pas qu'on s'y arrête :
    Scénario inexistant, personnages creux et débiles, image très sombre... à la rigueur les effets spéciaux pourraient sauver le film... enfin s'il reste quelque chose à sauver.
    Bref un film à oublier très vite, voire à éviter tout court.
    VinceD
    le 22 juillet 2008 10h21
  • 10
    mais quesque vosu racontez , bon sang.
    Je n'ai jamais rien vu de plus mauvais.
    Ce film est une insulte à l'esprit de predator, et à celui d'alien.
    Ce film est la marque de ce que peut faire une industrie du cinéma qui n'arrivant pas à se renouveler nous réchauffe les vielles franchises.
    Predator c'est une ambiance , un instant de suspension opressant ou le spectateur se retrouve plongé aux cotés des protagonistes dans une chasse à l'homme avec un chasseur extraterrestre qui est partout et nulle part.
    Alien c'est la personnification de la peur des ténebres , l'oppression d'etre seul face à l'imonde , seul là ou personne ne vous entend crier. Là je n'ai tout simplement rien eu de tout ça , c'est tout silplement scandaleux , c'est comme ci j'avais demandé à n'importe quel clochard enn bas de la rue de prendre les commandes de l'opéra de new york pour interpréter beethoven.
    Ceréalisateur là aurait du rester à ses film pornos et s'abstenir de toucher à un monument auquel il ne comprend rien. PLUS JAMAIS CA
    angry31
    le 22 juillet 2008 23h29
  • 100
    Aliens vs .Predator-Requiem j'ai remarkée que le vaiseaux de aliens vs predator 1 est normal la table ou le predator est mis a la fin dans le 1 que dans le deux la table est difèrente voila ma Critique.
    aliens
    le 2 août 2008 10h35
  • 100
    La table ou le predator est mis dans alien vs predator 1 dans le vaiseaux dans aliens vs Predator 2 la table est difèrente et le vaiseaux a de la resemblense a celui du 1 mais il a des difèrente
    hoernerfilm
    le 2 août 2008 10h45
  • 70
    Une bonne suite qui mise surtout par les effets spéciaux, les robots et LE costume du Prédator qui égalise celui de Stan Winston créé pour le premier film de la saga du même nom. L'histoire est entraînante malgré les défauts du premier, c'est-à-dire humains bidons, dialogues ridicules, auxquels s'ajoutent des combats mal filmés. Mais on attend le 3 quand même!
    le Joker
    le 2 novembre 2008 16h48
  • 10
    ça me fait chaud au coeur de voir autant de moutons prêt à payer pour un film aussi ridicule soit il fait par nos maisons de production préférées la fox ...

    Quand j'ai regardé ce film j'ai eu l'impression qu'un étudiant ayant à peine fini ses classes en matière de réalisation était chargé du projet ... Les cadrages sont totalement minable , sans compter la qualité d'éclairage du film ...
    Les acteurs sont inexistants, aucune personnalité vraiment marquante .

    Les créatures ... Je suis surpris de voir autant de personne contente de voir de la merde au cinéma, ça me rend presque triste, autant de personne qui n'y connaissent rien en matière de science fiction .

    Le predator n'est pas du tout respecté, le predator qui tire dans son propre vaisseau, excellente initiative de la part d'une race superieur censée être très intelligent, le vaisseau qui se fait décimer, bravo de la part d'une espèce chasseuse incapable de sentir une bestiole s'approcher...
    deux canons plasma, vive la grosse blague, un chasseur qui tire avec ses deux canons et qui peut en faire un pistolet à la mac giver vraiment incroyable ...
    à part les plasmas on ne voit aucune arme durant plus de 20 secondes, magnifique si j'ose dire, une fois utilisée et encore ...

    Le combat final qui dure 45 secondes, époustouflant, le film bourré d'erreur , l'acide qui ne brule pas le predator, les lames qui ne fondent pas, j'ose dire que ce film est une vrai réussite en matière de nullité, et tant de débiles pour l'apprécier ...

    Les aliens ne servant rien de plus qu'a servir de cibles au predator , tuer des humains , le predalien ne servant à rien d'autres qu'a fuir , qui incube les gens d'une manière qui n'existe pas dans la franchise, cf:l'hopital ...

    avancée technologique ? ça se voit que certains ici n'ont pas touchés aux jeux vidéo ni à la BD, sachant que ça se passe des siècles après notre époque, ces armes sont totalement stupide ne respectant en rien la franchise une nouvelle fois,
    ni d'ailleurs l'époque, car aucune créature ne s'est trouvée sur la terre , cf alien le film ...

    Et oui car les seuls films respectant réellement la franchise c'est bel et bien la quadrilogie alien et les films predator, donc messieurs avant d'être admiratif devant un film pour mouton attardé prêt à vider leur porte monnaie allez donc vous instruire car ce film a également un scénario inexistant, un predator semblable au terminator ... des effets spéciaux pour en mettre pleins la vue, de scénes d'action pour ados débiles, que du sang histoire de faire réver nos jeunes ados sans cervelles

    merci à nos producteurs d'hollywood .... ! encore bravo !!!
    Silver knight
    le 11 décembre 2009 14h36
  • 40
    ATTENTION RISQUE DE SPOILE !
    Malgré le fait qu'il se nomme AVP requiem, cette opus est bel et bien la suite du premier AVP. Suite direct d'ailleurs puisqu'elle commence exactement là où fini l'épisode 1. Sinon, que dire du film ? Il est certes un peu décevant ! Pour commencer, les acteurs tant du point de vue du jeu que de leur rôle sont peu crédible et guère intérèssants. Le scénario, qui s'enrichit malgré tout de bonnes idées (le predalien, le predator-detective) est parsemés d'incohérences et de déjà vu (le bombardement de la ville rappelle celui de Racoon city dans Resident Evil). Quand au prédalien pourtant magnifique est très peu visible à cause de trop nombreux plans furtifs, sombres et mal cadrés. Et malheureusement, une bonne partie des combats est aussi victime de ce traitement. Côté musique, on a pratiquement l'impression que le compositeur était en vaccance ou n'a jamais été embauché, car à ce niveau, c'est le néant (pire que Alien le retour) ! Pour finir, le combat final entre les deux stars du film sentait le choc des titans et bien...pas du tout ! Le combat est bref, encore une fois mal cadré, mal éclairé (tant qu'on voit à peine la bouille du predator) et globalement mal chorégraphié, sans ambitions. Reste tout de même que le film bénéficie de bons effets spéciaux et d'une histoire tenant à peu prêt la route. Cependant, si vous voulez voir l'alien et le predator se battre, je vous recommande le 1, croyez-moi il est bien mieux !
    Harts
    le 14 février 2010 17h18
  • 90
    Moins bien que le premier mais toujours sympas.
    Ray
    le 11 juillet 2011 13h10
  • 30

    Aliens vs Predator Requiem où comment transformer une bonne licence en Slasher paresseux. Fini l'initiation dans la pyramide car c'est en ville que la guerre se passe. Un groupe d'acteurs insipides doivent faire face à la guerre de tranchée entre nos deux monstres préférés. Comme tout se passe dans le noir, on ne voit pas grand chose et comme la réalisation n'est pas terrible, on s'en moque au final. Le scénario indigent n'aide pas non plus à l'immersion à tel point que le précédent film passe pour un véritable chef-d'œuvre du septième art. Affligeant.
    G7K
    le 23 novembre 2016 10h32

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