Critique Infinities : Un nouvel espoir [2007]

Avis critique rédigé par Richard B. le dimanche 25 novembre 2007 à 16h33

Et si les destins pouvaient changer?

Les "What if… ?" ne sont pas rare dans les comics en particulier chez Marvel. Et si Flash Thomson avait était Spider-Man ? Et si Capitaine America n’avait pas disparu lors de la Première Guerre mondiale ? "Et si…?"... avec des "si" en effet les variables demeures infinies et tout est possible. Cette fois, ce contexte de probabilités infinies s’installe dans le monde créé par George Lucas avec "Star Wars Infinities". Imaginez que Luke Skywalker n’utilise pas la ‘force’ mais les ordinateurs pour lancer ses torpilles lors de l’attaque de l’étoile noire. Imaginez que ces torpilles passent juste à côté du noyau central de la station et que celle-ci pour le coup n’explose pas. Voici la petite variable qui change la ligne temporelle des films créés par George Lucas et introduit une toute nouvelle destinée pour Luke, Leia, Han Solo et toute la rébellion.
Chris Warner s’attelle à changer les évènements et créer un récit alternatif à un nouvel espoir. Le départ s’annonce plutôt prometteur : Luke Skywalker est obligé de se cacher, Leia est capturé (de nouveau) par l’empire, puis converti au côté obscur… voilà de quoi amuser plus d’un fan. Pourtant si l’histoire qui se déroule au fil de la lecture fait globalement passer un bon moment, il subsiste quelques regrets, comme si le scénariste n’avait jamais voulu trop s’écarter de la saga. Regrettable dans la mesure où tout paraît trop léger dans le déroulement des événements et où tout semble se produire bien trop rapidement. L’étoile noire n’a pas explosé, la rébellion semble être plus qu’un vague souvenir et pourtant l’empire ne semble guère plus puissant que ce qu’il était déjà dans les films. Chris Warner n’essaie jamais de rendre son récit extrêmement sombre, de ce fait, on devine aisément le dénouement final.


C’est toute une équipe qui illustre ce "Infinities". Il y a d’abord Drew Johnson et Al Rio au dessin, puis Ray Snyder et Neil Nelson à l’encrage, enfin Dave McCaig et Helen Bach aux couleurs. Toute une équipe afin de rendre certainement un travail dans des délais restreints, mais aux styles graphiques ou traitement du travail assez opposés, du moins assez pour que le lecteur soit interpellé par les changements. Il s’enchaîne ainsi un trait très photo réaliste à un trait plus simplifié, voir cartoon. De même, la différence de l’encrage se ressentira, l’un étant beaucoup plus épais dans les noirs que l’autre. L’ensemble est toujours honnête, quelle que soit le dessinateur ou l’encreur, mais les lecteurs pourront regretter ce mélange de style graphique pour une seule et même histoire qui au final ne réunit que 4 comics, ce qui demeure assez peu pour une série.

La conclusion de à propos de la Bande Dessinée : Infinities : Un nouvel espoir [2007]

Auteur Richard B.
60

Un album Star Wars plaisant, mais pas essentiel. Alors que certaines séries Star Wars se montrent innovantes et capables de satisfaire un large panel de fans de science-fiction, ce premier "infinities" par son choix de ne pas choquer en coupant trop avec les événements des films devrait combler les fans de la saga, mais moyennement les autres. À quelques semaines de la sortie de "Dark Times" autant dire que la priorité sur le meilleur choix est vite fait !

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