Critique Départ arrêté

Avis critique rédigé par Richard B. le mardi 17 avril 2007 à 21h48

Partant pour casser du Zombie ?

État des lieux : La police encercle une veille ferme. Dans la baraque : 4 personnes. Le premier se nomme Yeti, il se fait une fois encore remarquer en flinguant un pauvre poulet. Le second c’est Tag, il a beau être cool, il n’arrive pas à rester calme face à Yeti. Pour se soulager, il lui met un coup sur la tête. Ensuite, il y a Kuji, lui il est du genre calme et réfléchi. Le dernier de la bande c’est Mouse, il pourrait très bien être l’intello de la bande. Tout ce beau monde aurait très bien pu se faire coincer si des morts-vivants ne s’étaient pas mêlés à l’affaire. Résultat des courses : après avoir échappé à la police puis aux Zombies, voilà que les 4 brigands volent un cabriolet et font route vers l’ouest de la Virginie pour rencontrer leur client.
Zombie Highway c’est une sorte de road-Movies à la sauce zombie, et avec une dose de polars. Jason Pell, le scénariste, met ses lecteurs directement dans le vif du sujet. On ne cherche pas à savoir pourquoi Mouse et ses 3 amis se retrouvent encerclés par la police, comme on ne sait pas d’où les Zombies peuvent venir (les réponses arriveront au fur à mesure). Si la bande dessinée commence avec 4 péquenots encerclés de flics, une bonne partie du reste de l’histoire se déroule sur les routes américaines. On retrouve beaucoup de l’esprit Quentin Tarantino dans cet album, en particulier dans quelques dialogues, mais aussi, dans le fait que nous suivons un groupe de malfrats.
« j’ai pas besoin qu’une face de bite me dise ce qui est bon pour moi, alors, à moins que tu aies envie d’un coup de sabot de Mammouth dans la gueule, ferme là et donne-moi un verre »
Les dialogues sont rares, mais prêtent souvent à sourire. Les personnages sont assez bien détaillés pour qu’on les aime et adopte rapidement. Certaines scènes sont vraiment sans concession, le scénariste semble faire ce qu’il veut, tant mieux! Seul bémol : la comparaison, dès que l’on parle mort-vivant et humour, j’ai tendance à penser au grand Eric Powell et son Goon (ma référence), et sur ce point-là on est pas encore dans le fun total du cassage de Zombies comme le laissé espérer la couverture. De même qu’il manque un poil de fougue, pour que la série prenne véritablement son envol.


Côté dessin, on a le droit à un trait assez dynamique de Roberto Viacava, avec des pages qui scotchent et retiennent vraiment l’attention, comme celle où un homme sert de dîner à une femme zombie. Une séquence remarquablement mise en scène qui joue habilement sur les contrastes noir et blanc, et qui doit aussi bien au dessin qu’à l’encrage de Eduardo Bazan. Mon bémol ira dans l’absence de plans larges, on est sensé être dans road-comics, et pas l’ombre d’un plan large et de ses immenses routes américaines.
À noter que le comics est proposé dans une édition cartonnée épaisse, ce qui donne une impression agréable de solidité. Histoire de faire plaisir aux fans, si vous regardez le dos de la couverture de plus prêt, vous pourrez voir un clin d’œil à Evil Dead.

La conclusion de à propos de la Bande Dessinée : Départ arrêté

Auteur Richard B.
65

Zombie Highway est une bonne introduction, ce comics regorge d’idées sympathiques et possède un dessin noir et blanc lisible et ne manquant pas de personnalité. Reste qu’arrivé en fin de lecture, on reprochera que la couverture laissait entendre un plus gros délire, qu’il y aurait plus de cassage de Zombies et d’humour noir. Le deuxième tome saura à surveiller, car les personnages sont très attachants, avec un petit peu plus de fougue, Zombie Highway pourrait vite devenir un incontournable.

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