Critique Chants de la Terre Lointaine [1986]

Avis critique rédigé par Manu B. le vendredi 8 décembre 2006 à 13h18

Chants

« Avant même que le bateau franchisse le récif, Mirissa comprit que Brant était en colère. L’attitude tendue de son corps à la barre –le simple fait qu’il n’ait pas laissé le passage final aux mains expertes de Kumar- indiquait que quelque chose l’avait troublé… »
Thalassa, planète océanique et reculée où l’humanité a été semée, il y a 700 ans, est maintenant un petit embryon d’hommes et de femmes dans une société quasi utopique. La vie y est tranquille jusqu’au jour où un vaisseau d’origine humaine fait son apparition sur l’une des trois seules îles habitables. Les occupants de l’astronef sont humanoïdes, et même plus, puisqu’ils proviennent véritablement de la planète Terre. Ce sont les derniers à avoir quitter la planète originelle avant que la novae ne la réduise en poussière…
Arthur C. Clarke n’est plus un auteur que l’on présente. Celui qui habite maintenant l’île de Ceylan (le Sri Lanka) a écrit parmi les plus grands romans de l’âge d’or, de la hard-science de toute l’histoire de la science fiction. Qui n’a pas lu 2001 l’odyssée de l’espace, ou bien rendez-vous avec Rama ? Ses écrits ont parfois contenu des concepts scientifiques et techniques de haute volée, et bien rares sont ceux qui ont à redire sur la rigueur scientifique dont il fait preuve dans ses romans de science fiction.
Cet auteur est remarquable aussi pour l’emploi d’un style étonnement poétique dès qu’il s’agit de sujets qui lui tiennent à cœur, en complet décalage avec d’autres romans au style très froid comme Rendez-vous avec Rama. Chose que l’on peut vérifier en lisant notamment les fontaines du paradis ou bien la cité et les astres. Avec chants de la Terre lointaine, on est dans cette catégorie. Les bons sentiments sont abondants où l’histoire du Bounty est revisitée en mettant en scène les spationautes découvrant un petit paradis planétaire, où aucune des valeurs habituelles sur Terre ne viennent troubler la paix. Avec la destruction de la Terre viennent de nombreux moments de nostalgie, par exemple lors de l’évocation du décollage de Moïse avant la totale annihilation de la planète. L’humanité des personnages est perceptible à de nombreux égards. Pas de héros, juste des hommes et des femmes.
On regrettera les bons sentiments omniprésents pendant la totalité du roman, ce qui ne gache en aucun cas la lecture qui en sera rapide.

La conclusion de à propos du Roman : Chants de la Terre Lointaine [1986]

Auteur Manu B.
75

Arthur C. Clarke nous écrit un bon roman avec chants de la Terre lointaine, pas majeur dans son oeuvre mais suffisamment bien écrit pour passer un bon moment de lecture.

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