Critique Les profondeurs furieuses #5 [1996]

Avis critique rédigé par Manu B. le dimanche 20 novembre 2005 à 06h43

Destination trou noir

« Toby regardait son père en train d’arpenter la coque. Killeen offrait l’aspect d’une silhouette argentée à la combinaison réglée de manière à refléter le plus de rayonnement possible. Un homme-miroir. La lumière fluide glissait sur lui tandis qu’il avançait, elle miroitait avec la phosphorescence des étoiles ou d’un gaz. Toby suivait sa progression à grand pas sous la forme d’une distorsion ondoyante contre le fond stellaire majestueux… »

Retour aux sources.
Ce roman, le troisième racontant les aventures de Killeen et de sa tribu, est écrit avec un ton qui rappelle le ton et l'orientation scientifique des deux premiers romans. La famille LeFou, maintenant en route vers son destin - le centre galactique- vient de réchapper à l'extermination sur la planète natale de Nivale et la planète des myriapodes, le rythme était fou, l'action au premier plan, Benford se reconcentre sur ses personnages, approfondit notamment le profil de Toby, le fils de Killeen. On retrouve les passages (lyriques, j'ai envie de dire) sur les phénomènes astrophysiques, et ce qui est intéressant, c'est cette facilité à imager des choses a priori complexes.

Les limites de la science.
L'autre intérêt de ce roman, outre la continuité d'une aventure commencée il y a 4 romans, c'est le côté prospectif scientifique. En effet, la science ne peut que faire des conjectures sur la physique regnant aux alentours d'un trou noir. Benford en profite pour faire ses propositions. Pour rappel, le trou noir contient en son centre un noyau si dense de matière que la force gravifique permet même d'attirer des particules telles que les photons, la lumière en gros, et donc les étoiles. L'espace temps est comme gauchi très fortement et donc les lois de notre physique en ces lieux ne peuvent s'appliquer. D'où l'interrogation en terme d'espace et de temps. Ce roman s'inscrit donc, comme une proposition scientifique tout en s'attachant à rapprocher les héros de leur but au milieu d'un nid de vipères d'Intelligences artificielles. Excellent.

La conclusion de à propos du Roman : Les profondeurs furieuses #5 [1996]

Auteur Manu B.
80

Ce cinquième volet du centre galactique nous réserve une surprise de taille avec le retour d'un personnage attachant et un fabuleux voyage aux abords d'un trou noir, là où nos connaissances en physique restent théoriques.

Acheter le Roman Les profondeurs furieuses en un clic

Nous vous proposons de comparer les prix et les versions de Les profondeurs furieuses sur Amazon, site de vente en ligne dans lequel vous pouvez avoir confiance.

Retrouvez les annonces de nos dernières critiques sur les réseaux sociaux

Sur Facebook | Sur Twitter

Critiques liées

  • Voir la critique de Marées de lumière
    80

    Marées de lumière

    par Manu B. | Lecture : 1 mn 54

    Benford confirme : Dans la lignée du précédent roman, marées de lumières explore les différentes possibilités des Organiques contre le danger Méca. U…

  • Voir la critique de La grande rivière du ciel
    85

    La grande rivière du ciel

    par Manu B. | Lecture : 2 mn 35

    La bataille fait rage : Un des plus beaux, des plus tragiques romans de guerre entre mécaniques et organiques que j'ai lus.

  • Voir la critique de A travers la mer des soleils
    85

    A travers la mer des soleils

    par Manu B. | Lecture : 2 mn 52

    La découverte d'une autre forme de vie : Encore un très beau roman. A lire absolument.

  • Voir la critique de Dans l'océan de la nuit
    85

    Dans l'océan de la nuit

    par Manu B. | Lecture : 1 mn 49

    Un roman humain : Un magnifique roman.