Début des Festivités pour l'étrange festival de Paris
Compte-rendu du premier jour de l'étrange festival

C'est ce vendredi 3 septembre qu'a donc commencé la 16éme édition de l'étrange festival, avec un programme des plus réjouissants puisqu'on pouvait y trouver en introduction le court-métrage, "il était une fois l'huile" suivie du très polémique "Four lions". Par la suite les spectateurs ont dû orienter leur choix soit vers l'ancien "infernale poursuite" de Ricou Browning, soit sur "Bedevilled" de Jang Cheol-Soo.

Pour revenir plus en détail sur notre soirée, "Il était une fois l'huile" est un court-métrage d'animation réalisé par Winschluss d'une durée de 15 minutes. Politiquement incorrect ce dernier utilise volontairement un style graphique très simplet, mais efficace. L'histoire prend place dans le garage d’une maison. Là,  deux enfants fouillant les étagères y renversent par mégarde un bidon d’huile. Une goutte tombe à terre et se métamorphose en Goutix, la mascotte officielle des huiles Méroll, friture et moteur, emmenant les gamins faire un voyage merveilleux dans l’usine en question. Très drôle, Winschluss réalise un film décalé, souvent drôle, iréventieux et globalement bien rythmé.

"Four lions", se trouve être une comédie bien en dehors de nos thématiques habituelles. Cela n'empêche pas pour autant à ce dernier de mériter d'être découvert. Dans cette histoire complètement dingue, il est question de suivre quatre terroristes islamistes, originaires du nord de l’Angleterre, bien décidés à échafauder un plan pour se faire exploser comme des kamikazes. Chris Morris réalise un film aussi tabou que drôle. Dérangeant sur plus d'un point, n'oubliant pas d'égratigner personne, le réalisateur ose vraiment tout sur un sujet que beaucoup n'apprécieront pas. Peux-ton rire du terrorisme et tourner en dérision ce dernier, de même que ceux en charge de les traquer ? Voilà un débat qui risque de diviser, pour ma part je me suis sacrément bien marré !

Pour ce qui est de "Bedevilled" de Jang Cheol-Soo, nous en avions déjà dit tout le bien qu'on avait pu en penser déjà lors du Nifff. Commençant comme un véritable drame, "Bedevilled" se révèle aussi un impitoyable « slasher ». Maîtrisé de bout en bout dans sa réalisation et dans le jeu des acteurs, seule sa perception psychologique très négative et lugubre pourrait refroidir certains spectateurs. Il fait partie indéniablement de ces films intelligents et de ces films qui mûrissent à chaque fois qu’on y repense.

> voir la critique compléte de Bedeville

 

Pour information, Bedevilled repasse à l'étrange le dimanche 5 septembre 2010 à 21H30 en salle 100.

Auteur : Richard B.
Publié le samedi 4 septembre 2010 à 11h34

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