[Bifff 2013] Notre avis sur Cult de Koji Shiraishi
Cult : Paranormal Actity sauce japonaise.

SciFi-Universe.com Preview - BIFFF 2013

Stop ! Mais quand cessera donc ce cinéma du pauvre, opportuniste, au scénario débilisant et d'une monstrueuse laideur ? Cult porte définitivement mal son nom. Le Bifff cherchait-il un représentant de "caméra témoin" pour nous proposer une telle chose ? Dans ce cas, était-ce vraiment essentiel de nous exhiber un film de ce registre ?

Cult, c'est l'histoire de 3 jeunes mijaurées qui acceptent de participer à un docu-réalité sur une maison qui pourrait bien être hantée. Accompagnées d'un exorciste, plus proche d'un Jebedaiah Mayii (Y'a-t-il un exorciste pour sauver le monde ?) que du père Merrin (exorciste), elles vont très vite découvrir que des démons ont bel et bien emménagés dans le coin. Heureusement (en fait peut-être pas) pour le spectateur, la réalisatrice du documentaire ne rate rien des évènements.

Cult

Fallait-il s'attendre à quelque chose de bien de Kôji Shiraishi dont le palmarès frôle la nullité absolue ? Le réalisateur de Noroi : The Curse - film en mode found footage - profite cette fois du syndrome "Paranormal Activity" et "Télé-réalité" pour confectionner la sempiternelle histoire de possessions démoniaques. Dès les premières minutes on voit que Kôji Shiraishi ne fait aucun effort technique sur le rendu visuel de son film. La lumière est naturelle et jamais gérée en conséquence, on retrouve donc régulièrement des surexpositions de blancs, et la caméra se contente soit de suivre les mouvements des acteurs, soit de se positionner en position fixe (type caméra de surveillance) en affichant l'heure à laquelle l'action est sensée se passer. Les effets spéciaux sont eux-même très ringards même pour une production à petit budget. Les "démons" seront ainsi représentés en forme de tentacules noirâtres floutés flottant approximativement dans les airs. Si au départ les spectateurs peuvent s'amuser des portraits caricaturaux de chaque protagoniste, sur le long terme cela finit par devenir pathétique d'autant que ça aura pour conséquence de désamorcer tout essai de mise en place d'un peu de tension.

Il sera difficile d'argumenter en faveur de Kôji Shiraishi, prisonnier d'un scénario grotesque, coupant toute motivation de mise en scène, puisqu'il se trouve être lui-même scénariste de cette histoire opportuniste surfant sur les dernières modes (une seule idée semble reprise d'un film plus ancien comme Hidden). L'histoire est mauvaise, la réalisation est mauvaise, le film est mauvais et en plus il utilise les phénomènes de mode pour obtenir un peu de résultats sans efforts et ça, ça pue !

Auteur : Richard B.
Publié le vendredi 5 avril 2013 à 14h53

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