Preview : Star Wars - The Old Republic
Le premier MMORPG de Bioware s’est dévoilé durant plusieurs semaines de beta-test. Chronique d'un soldat de la république.

Le premier MMORPG de Bioware s’est dévoilé durant plusieurs semaines de beta-test. À quelques jours de la sortie, dernier rapport en compagnie de soldats de la république.

Star Wars ne pouvait pas rêver mieux que d’être prise en main par Bioware afin de satisfaire les fans de MMORPG. Quelques années après son annonce, le studio américain accouche donc de son nouveau bébé très ambitieux, qui n’attend désormais que ses joueurs pour véritablement devenir un incontournable. La terre où règne un certain World of Warcraft ne demande qu’à être foulée et les premières heures de jeu que nous avons pu essayer au cours de ces dernières semaines nous paraissent en tout cas particulièrement satisfaisantes, non sans pour autant décevoir sur certains points évidemment. Pour satisfaire notre curiosité, nous avons joué la sobriété, le classique oserait-on dire, en prenant un chevalier Jedi. De race Twi’Lek, car il faut avouer que ces derniers ont quand même la classe, il était temps d’embarquer pour une aventure passionnante afin de satisfaire notre besoin principal : prendre en main une destinée qui allait nous amener à découvrir les origines des Jedis et recevoir un sabre laser.

Dès les premières minutes du jeu, on retrouve tout de suite le parti-pris de Bioware au sujet de la scénarisation de leur titre. Ici, pas de panneau s’affichant avec un simple texte pour vous apprendre les objectifs de la quête que vous allez peut-être prendre, mais plutôt un dialogue à la Mass Effect avec des choix de réponses et une véritable conversation avec votre maitre ou d’autres protagonistes. Cet état de fait est plutôt intéressant dans un MMORPG, d’autant plus qu’il reste possible de zapper purement et simplement certains dialogues. Cependant, c’est un choix à double tranchant. Vouloir scénariser à tout va est certainement un plus pour celles et ceux qui souhaiteront s’immerger à 100% dans l’univers du jeu, mais on a clairement du mal à saisir l’intérêt de mettre en scène une simple quête nous demandant de tuer 15 chiens de l’espace, ou 30 dindons de Coruscant. La conversation qui précède ce genre de missions s’avère alors peu passionnante et l’on a très vite fait de la zapper pour enfin en venir aux choix scénaristiques importants.

Car même s’il ne sera pas possible de passer du côté lumineux au côté obscur afin de préserver un certain équilibre, les développeurs ont mis en place des choix de dialogues qui entraineront des conséquences plus ou moins radicales sur votre destiné. Vous pourrez très bien faire partie de l’ordre Jedi, et refuser d’aider de pauvres innocents en ricanant de leurs malheurs, ou envoyer dans les roses un peuple qui meurt de faim et qui ne demande que votre aide pour tenter de s’en sortir. A contrario, si vous choisissez plutôt d’être un gentil, les gens seront alors beaucoup plus aimables avec vous et n’hésiteront donc pas à vous couvrir d’éloges auprès d’autres personnages. Être un rebelle ou non vous fera gagner des points de chaque côté de la balance que ce soit en solo ou en multi. Sur ce point, The Old Republic se démarque grandement des autres MMORPG en raison d’une quête principale qui se fait en partie seule. La plupart du temps, vous évoluerez donc seul, et s’il vous faut un compagnon de route dès que vous entrez dans une instance, il suffira d’être deux pour réussir à s’en sortir. Si on se garde d’avoir un avis définitif sur la question, d’autant que ce premier jet ne concerne que les 20 premiers niveaux du jeu, on ne pourra pas s’empêcher de se dire que Bioware a avant tout voulu faire plaisir aux fans de RPG, plus qu’aux fans de MMORPG.

Mais une chose est certaine : Star Wars : The Old Republic possède une ambiance unique en son genre. Graphiquement, le jeu a choisi, comme World of Warcraft (difficile d’empêcher la comparaison) d’éviter le réalisme à outrance pour mieux vieillir. Le moteur graphique n’est pas de première fraicheur, cela ne lui empêche pas d’offrir aux joueurs des environnements splendides, rendant honneur à la licence. Certes, on ne peut qu’être déçu devant certaines textures baveuses et la présence de quelques clones dans les personnages non jouable que nous croiserons au fil de nos aventures, mais lorsque l’on foule pour la première fois Coruscant, où que l’on soit amené à combattre un vaisseau Sith, le bilan est tout bonnement époustouflant. Ça manque parfois de vie et quelques détails pèchent comme l’impossibilité de s’asseoir sur des sièges, ou l’absence d’évènements visibles par tous au milieu d’une rue par exemple. Mais au final, on ne peut que féliciter Bioware et lui espérer une longue vie tant ce qui sortira le 20 décembre prochain est à la hauteur des attentes.

Auteur : Sylvain T.
Publié le dimanche 4 décembre 2011 à 16h30

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