BIFFF J3 : Zooommmmbbbiiiieeeesssss !!!!!
3ème jour des festivités

Ce troisième jour du BIFFF a été celui du Zombieday avec, en point de mire, la cinquième zombie-parade. Plusieurs centaines de festivaliers costumés et maquillés ont ainsi défilé dans les rues de Bruxelles, et ce jusqu'au centre-ville. Mais laissons tomber les mots, les images se suffisent à elles-même.

Dans le même temps, les non adeptes de la zombie parade ont pu regarder Prowl et The Snow Queen. Mais pris dans les interviews, nous n'avons pas pu voir ces long-métrages.

Puis, au retour, a été diffusé Eaters, film italien avec... des zombies bien sur ! Bon, n'y allons pas par quatre chemin, ce film est une purge, un cauchemar de tous les instants. Pourtant, le nom de Uwe Boll au générique (ici producteur) pouvait laisser espérer un long-métrage bien nanardisant. Et bien non, Eaters, c'est nul et c'est chiant.

L'équipe de Eaters au Bifff

Ensuite, à 20h, a été projeté La Proie, d'Eric Valette, dans le cadre de la compétition thriller. Si le film perd en réalisme à cause d'un héros aux capacités presque surhumaines (Jack Bauer, à côté c'est un pignouf), il n'empêche que l'on a assisté à un polar très efficace.

L'équipe de la proie au Bifff

Avant la séance de 22h, Alexandre Aja a été sacré chevalier de l'ordre du Corbeau, rejoignant ainsi Dario Argento, Lloyd Kaufman, Lance Henriksen ou John Landis au club des rares privilégiés. Cela en fait le plus jeune réalisateur décoré par le festival.

Alexandre Aja au Bifff

Les Yeux de Julia a été diffusé à 22h. Bien que sorti en France, le film est pourtant encore inédit en Belgique. On ne peut pas nier que l’aspect « technique » du film soit globalement de très bonne facture, mais l’histoire nous assomme par son assemblage de clichés et de prévisibilités, qui finissent simplement par nous mettre K.O. Le film ayant en plus l’ambition de se la jouer « ambiance et retournement de situations », autant dire qu’il se rétame sacrément bien sur ce secteur (voir critique complète).

Enfin, la journée s'est terminée avec la Fantastic Night, qui a amené les festivaliers jusqu'au petit jour. Au programme, Mother's Day, de Darren Lynn Bousman, ; Bedevilled (Blood Island en France), de Jang Cheol-so ; Keepsake de Paul Moore, et enfin The Reef d'Andrew Traucki. Nous allons surtout ici vous parler des deux premiers, l'envie de sommeil ne nous ayant pas permis d'assister aux deux dernières projections.

Mother's Day se trouve être une assez bonne introduction à cette « Nuit du fantastique » avec une réalisation plutôt honnête et une Rebecca De Mornay assez exceptionnelle (elle participe grandement à la réussite du film). On n'échappe pas à quelques situations « balourdes », mais globalement on s'amuse assez bien à suivre les tribulations de cette histoire tournant autour de la douce fibre maternelle et aussi d'argents cachés.

Nous vous avons déjà parlé longuement de Bedevilled, petite réussite à découvrir d'urgence de Jang Cheol-so mais peut-être pas à 3 heures du matin. Soyons honnête, les qualités du film sont des plus nombreuses, mais le rythme de la première partie est loin de proposer un dynamisme propre à vous faire tenir en des telles heures tardives, on regrettera donc que le festival n'ait pas placé le film à des créneaux horaires dans lesquels on serait plus réveillé (voir la critique du film).

Auteur : Vincent L.
Publié le dimanche 10 avril 2011 à 12h40

Diaporama photo : Zombie Planet [2012]

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